Alliée au marocain BCP et désormais implantée en Côte d’Ivoire, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans les paiements électroniques élargit son offre et sa clientèle.
Durant le MPay Forum de Casablanca, à la mi-juin, Wana Corporate (Inwi) a annoncé le lancement d’ici à quelques semaines de son offre de paiement mobile.
En moins de dix ans, le PDG du groupe public marocain CIH Bank, Ahmed Rahhou, a profondément transformé l’établissement bancaire en en faisant un champion du numérique.
Persuadé qu’il faut encore assainir les ratios financiers de son groupe pour en poursuivre le développement, le patron d’Ecobank a demandé à ses actionnaires de patienter. Non sans arguments.
Première institution non bancaire marocaine à acquérir des instruments de paiement électronique, Naps a fêté en novembre dernier sa première année d’activité comme nouvel opérateur monétique. Karim Matrouf, son directeur général délégué, a répondu à Jeune Afrique.
En 2018, l’interopérabilité a franchi un cap. Deux des plus gros opérateurs du continent, Orange et MTN, ont décidé de s’unir pour créer Mowali (pour Mobile Money Interoperability). Mais l’interopérabilité ne va pas encore de soi sur le continent.
Après sa participation dans le fonds Partech, le français Edenred, leader mondial des solutions de paiement, s’est associé à Jumia pour profiter de l’essor de la digitalisation.
Alors que les transactions monétaires via la téléphonie mobile poursuivent leur expansion en Côte d’Ivoire, où elles ont atteint près de 10 milliards d’euros en 2018, la Confédération des consommateurs demandent la baisse des frais de transactions monétaires, qui ont augmenté de 7,2% en un an.
Après les opérateurs télécoms, pétroliers et distributeurs cherchent à leur tour à diversifier leurs revenus, à fidéliser leurs clients et à rentabiliser leurs points de vente en élargissant leur offre de services digitaux.
Après une première expérience mitigée sur le créneau des services mobiles au Sénégal avec Yoban’tel à partir de 2010, Société générale (SG) est revenu en force à la mi-2017, avec le lancement de Yup.
Lancée en 2015 comme plateforme de transfert d’argent, la jeune pousse sénégalaise Wizall a fait évoluer son modèle pour devenir un outil de mobile banking à part entière.
Les deux opérateurs ont créé une entreprise commune pour permettre l’interopérabilité immédiate de leurs services de mobile money sur le continent. À terme, l’objectif est d’ouvrir cette joint-venture à d’autres acteurs du secteur, afin que la mobile money devienne « un moyen de paiement universel en Afrique ».
Dix ans après avoir lancé sa solution de paiement pour fidéliser sa clientèle, l’opérateur commence à développer des services financiers. Au grand dam de ses anciens partenaires bancaires.
À l’exception de l’Afrique du Sud, où Vodacom et MTN ont cessé leurs activités de mobile money en 2016, et du Maghreb, où le déploiement de ces systèmes reste timide, les services de banques mobiles ne cessent de progresser en Afrique.
Lors d’une rencontré dédiée à la fintech en Afrique, le 21 juin à Paris, Thibault Flichy, haut cadre de Total, et Omar Cissé, patron d’InTouch, sont revenus sur le parcours qui a conduit la jeune pousse sénégalaise à réaliser la plus grosse levée de fonds jamais réalisée par une start-up d’Afrique francophone.
Dans le dernier numéro de sa revue trimestrielle « Secteur privé & développement », Proparco s’intéresse aux start-up. Celles du secteur financier, toujours plus nombreuses en Afrique, risquent de renforcer le phénomène de surendettement en accordant des crédits en ligne à leurs clients, sans conduire au préalable une analyse de leur capacité de remboursement, craint Isabelle Barrès.
En pariant sur le numérique, le plus grand groupe bancaire kényan, Kenya Commercial Bank, est parvenu à tenir son rang. Son directeur opérationnel revient sur les étapes qui ont conduit à cette transformation.
Très développée à l’international, l’entreprise marocaine HPS spécialisée dans les services informatiques bancaires se heurte à la sous-bancarisation sur le continent.
La Banque mondiale a publié ce 19 avril sa base de données sur l’inclusion financière, baptisée Global Findex, pour 2017. Un constat : la révolution du mobile-banking a permis à plusieurs pays africains (Togo, Burkina Faso, Sénégal) de tripler le nombre d’utilisateurs de moyens de paiement électroniques.
Très présent en Afrique de l’Est, le spécialiste du transfert d’argent WorldRemit multiplie les partenariats pour étendre son réseau en Afrique francophone. Ce 15 février, il a annoncé son association avec QuickCash, pour la Côte d’Ivoire.
Investissements, nouveaux marchés, expansion géographique, le responsable Afrique pour Société générale Alexandre Maymat expose la stratégie de l’établissement pour faire face à la concurrence.
L’annexe fiscale de la loi de finances 2018 suscite de nombreuses critiques dans le secteur privé ivoirien. Malick Fall, cofondateur de la plateforme de transfert d’argent Wari, proteste en particulier contre la création d’une taxe sur les transactions via mobile qu’il juge incohérente à l’heure de l’UEMOA et de la libre circulation des capitaux.
Depuis que Stephen Blewett, le directeur de la filiale béninoise de MTN, a été sommé de quitter le territoire, les usagers s’inquiètent pour leur argent déposé auprès du service de mobile banking de l’opérateur. L’entreprise appelle au calme et invoque la garantie de la BCEAO.
Le leader mondial des paiements digitaux, qui vient d’ouvrir à Abidjan son bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, compte poursuivre son développement sur le continent, notamment via la vulgarisation du mobile banking.
Détenteur du monopole sur ce réseau et de l’exclusivité de la gestion de la bande passante internationale, l’opérateur historique camerounais, devenu rentier, ne parvient pas à se réinventer.
Les filiales des géants français et sud-africain ont suspendu le service d’Express Union transitant par leur réseau. La société de microfinance y voit une volonté de l’expulser de ce secteur.
Le service de « mobile banking » lancé en début d’année au Sénégal et en Côte d’Ivoire par la Société générale compte déjà 30 000 utilisateurs. Et le groupe compte le déployer dans cinq autres pays et atteindre le million de clients d’ici trois ans.
Un rapport publié par le think tank l’Afrique des Idées expose les bien faits du mobile money, à même de réduire de moitié le manque à gagner fiscal des pays de l’Afrique de l’Ouest selon le document.
La plateforme de services financiers de l’opérateur kényan Safaricom a fêté ses dix ans en ce mois de mars. Jeune Afrique livre les clés de la réussite d’un pionnier africain, entre connaissance profonde du marché et réglementation accommodante.
DRH d’Orange pendant six ans, Bruno Mettling a pris le 1er mars 2016 la direction des opérations du groupe français en Afrique et au Moyen-Orient. Il a répondu aux questions de Jeune Afrique, en live sur Facebook, à l’occasion du 5e Africa CEO Forum, mardi 21 mars 2017.