Pour doper sa communication, rien de tel qu’une star mondiale. Aujourd’hui, la création du continent bénéficie de l’aura d’une Rihanna, d’une Beyoncé ou d’une Lupita Nyong’o. Qui affirment au passage leur identité africaine.
Imaginée pendant les attentats de « Charlie Hebdo », la marque parisienne de streetwear LDN.Istan est un ovni audacieux dans le paysage du prêt-à-porter.
Entre hommage au patrimoine artisanal et relecture orientaliste des tendances occidentales, l’Algérienne Rym Wided Menaifi crée des pièces éclatantes et poétiques.
Le prêt-à-porter et les grands couturiers occidentaux n’hésitent plus à lancer des collections « pudiques », quitte à créer la polémique. Et pour cause : l’affaire est lucrative.
En avril 2018, Yassine Alami et Samia Saadani ont lancé l’initiative « Hrach Is Beautiful » pour briser le tabou autour des cheveux crépus en Afrique du Nord.
La plateforme d’e-commerce Afrikrea propose à la vente, depuis 2013, des produits de créateurs africains. Après deux ans d’essor, ses fondateurs publient leur livre blanc.
L’Oasis Festival s’impose comme le nouveau fief des hipsters au Maroc. Sur un modèle international, pour une jeunesse friande d’électro, de strass et de paillettes.
Avec son tube « Tchizambengue », la chanteuse Shan’L fait l’éloge des maîtresses et projette de manière provocante une autre image de la féminité africaine.
Pour son vingtième anniversaire, le Festival international de la mode en Afrique (Fima) s’ouvrira fin novembre à Dakhla avec un concert du groupe ivoirien Magic System.
Ce tissu ancestral, apparu dans les bains maures tunisiens, s’invite depuis quelques années sur les plages du monde entier. Un marché d’exportation en plein essor.
À l’occasion de la Dakar Fashion Week, le Malien Jean Kassim Dembele a dévoilé une deuxième collection qui illustre sa démarche : déstructurer les tenues traditionnelles de son pays.
De grands événements consacrés à la mode vont se succéder en Afrique : les Fashion Weeks se préparent d’Alger au Congo, et le Festival international de la mode africaine (Fima) s’apprête à fêter ses 20 ans au Maroc.
Qu’elles utilisent crayon, pinceau ou stylet d’ordinateur, ces illustratrices célèbrent la femme noire à travers le dessin de mode. Chacune sa griffe, chacune son trait !
Grâce aux costumes des personnages de « Black Panther », la mode dite africaine bénéficie d’une exceptionnelle exposition dans le monde entier. Reste à savoir si le phénomène bénéficie aux Africains eux-mêmes.