L’Égypte a décidé ce jeudi de laisser flotter sa devise pour répondre à une crise monétaire aiguë qui affecte son économie et menace de relancer l’instabilité politique, plus de cinq ans après la révolution de 2011.
Huit ans après son lancement, Robert Mugabe a annoncé jeudi l’assouplissement de la politique dite du « Black Empowerment », afin de ne pas décourager les investisseurs étrangers. Le président zimbabwéen avait pourtant activement soutenu cette politique volontariste d’émancipation de la majorité noire.
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
La Banque centrale du Congo a admis une dévaluation de -2,6% de la devise nationale, qui s’échange désormais à 1 024 francs congolais contre un dollar américain, alors que la baisse avait été limitée au cours des cinq années précédentes. Les autorités congolaises tentent d’enrayer le phénomène, continu depuis la fin de l’année dernière.
Deux mois après la mise en oeuvre d’un taux de change fluctuant du naira, rompant avec une politique de strict contrôle face au dollar, et alors que le pays voit sa croissance ralentir et ses réserves en dollars diminuer, la Banque centrale du Nigeria se fait plus pressante vis-à-vis des banques commerciales du pays.
Le metical mozambicain s’échangeait à 60 unités pour un dollar mardi – moitié moins que début 2015 – après qu’une société d’État n’a pas honoré le remboursement de 178 millions de dollars d’un prêt qui lui avait été octroyé par la banque russe VTB.
Lancée en 2013 avec un capital contrôlé à 75 % par un consortium d’actionnaires privés basé à Hong Kong et à 25 % par l’État guinéen, la Banque de développement de Guinée (BDG) a failli être victime d’une escroquerie relevant du fameux schéma de Ponzi.
Si à prix courant et exprimés en dollars, les revenus touristiques en Afrique ont reculé à 33,2 milliards de dollars en 2015 ; hors inflation et dépréciation, toutefois, les recettes du secteur en monnaie locale sont en légère hausse de +2,4 % sur le continent, selon le dernier baromètre de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) publié début mai.
La première économie d’Afrique serait-elle dans le déni ? Tandis que sa monnaie chute, le président Buhari refuse d’abaisser le taux de change. Mais tout indique qu’il devra bientôt s’y résoudre…
Ces agréments permettent à l’opérateur télécoms de devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
On connaissait le « Grexit », qui désigne une éventuelle sortie de l’euro de la Grèce. Mais le débat concerne aussi l’UEMOA et la Cemac, dont la monnaie est d’une certaine manière gérée… à Francfort.
Le président nigérian Muhammadu Buhari est de nouveau critiqué pour son immobilisme face à une grave crise économique et monétaire qui frappe le pays et menace de faire fuir les investisseurs.
Le rand sud-africain a atteint son niveau historique le plus bas ce lundi, victime des faibles perspectives économiques de la première économie industrialisée du continent noir, et des inquiétudes sur la morosité de l’économie chinoise.
Comme prévu, le yuan chinois a fait son entrée le 30 novembre dans le club très fermé des principales monnaies de réserve internationale à la faveur de son intégration dans l’unité de compte du Fonds monétaire international (FMI).
La banque britannique solidement implantée en Afrique affirme que malgré la forte baisse des réserves de change en Afrique centrale, la zone reste compétitive en raison notamment de la baisse de l’euro face au dollar.
Les critiques se multiplient contre la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Le 2 octobre, à Paris, la révision de l’accord qui lie leurs quatorze pays membres à l’euro et à la France sera au cœur du sommet de la zone franc.
Malmenés par la chute des cours des matières premières et du pétrole, plusieurs pays du continent voient leurs devises se déprécier. Et les difficultés que traverse l’économie chinoise ne viennent rien arranger.
Pour l’économiste togolais, la devise africaine adossée à l’euro est davantage un handicap qu’un atout dans les pays qui l’utilisent. À la suite du président tchadien, il ouvre le débat, sans tabou.
Le débat est régulièrement remis au goût du jour. Dernier en date : Idriss Déby Itno, qui estime que le franc CFA empêche l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de se développer.
La devise sud-africaine a brièvement atteint, ce mercredi, son plus faible niveau face au dollar américain en 14 ans. À l’image des autres pays émergents, l’Afrique du sud accuse le coup de la dévaluation surprise de la monnaie chinoise.
Les autorités angolaises indiquent avoir conclu un accord avec Pékin en vertu duquel le renminbi (la monnaie chinoise) pourra être utilisé en Angola, tandis que le kwanza, la devise du pays d’Afrique australe, le sera en Chine.
La monnaie nigériane accuse une forte dépréciation vis-à-vis du dollar, dans les bureaux de change. Pour Ravi Bhatia, responsable des notations souveraines africaines dans l’agence américaine, les autorités monétaires n’ont d’autre choix que de faire baisser les cours officiels.
Yvonne Mhango, économiste chez renaissance Capital, examine pour « Jeune Afrique » l’évolution récente de la naira, la monnaie du Nigeria, ainsi que ses perspectives d’évolution à moyen terme.
Après s’être fait connaître en proposant des services financiers classiques, la start-up e-Doley s’apprête à lancer des solutions de paiement innovantes.
En dévaluant de près de 9 % la monnaie nationale, les autorités espèrent stabiliser leur économie, qui souffre de la baisse vertigineuse des cours de l’or noir. Mais cette mesure suffira-t-elle à redresser la barre ?
La Banque centrale du Nigeria a modifié la parité du naira avec le dollar américain. Cette dévaluation intervient alors que le pays subit de plein fouet la baisse des cours du pétrole.
Si le cédi est en chute, ce n’est nullement à cause de la nouvelle politique de la réserve fédérale américaine. Mais parce que le Ghana multiplie les déficits.
Les ministres des Finances d’Afrique de l’Est ont finalisé et signé les règles auxquelles les États membres doivent souscrire avant le lancement de l’Union monétaire de l’Afrique de l’Est (UMAE). Bien que le processus soit désormais lancé, les pays concernés font face à des problèmes d’harmonisation.
Rembourser pour échapper aux juges quand vous êtes accusé d’avoir volé beaucoup d’argent, c’est désormais possible. Le Tribunal criminel spécial a déjà permis à l’État camerounais de recouvrer 3 milliards de F CFA.