Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
La « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui par l’armée française est l’épilogue d’une longue traque. Depuis des mois, toutes les armées de la région étaient à ses trousses. Mais le chef de l’État islamique au grand Sahara demeurait insaisissable.
Alors qu’Iyad Ag Ghali a salué la prise du pouvoir des talibans en Afghanistan, quel impact ce retour aura-t-il sur les groupes jihadistes au Sahel ? Eléments de réponse avec le spécialiste Adib Bencherif.
Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.
Des patrouilles mixtes se forment enfin. Comme à In Delimane, où hommes des forces régulières et membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad ont fait leurs premières rondes ensemble.
Depuis l’éclatement de la crise au Mali, début 2012, des artistes et des acteurs culturels de tous bords multiplient les initiatives et les créations pour valoriser la diversité et promouvoir la paix. Le renforcement du secteur culturel devrait être un axe majeur de toute stratégie de sortie de crise. Rempart essentiel contre l’intégrisme, la culture aura aussi un rôle majeur à jouer dans la construction d’une paix durable.
Une dizaine de marchés ruraux ont été fermés et la circulation de voitures et motos a été interdite dans plusieurs zones de l’ouest du Niger pour lutter contre des infiltrations terroristes venant du Mali voisin, ont indiqué jeudi les autorités locales et l’ONU.
Cinq gendarmes nigériens ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi au cours d’une attaque de nature vraisemblablement terroriste dans la région de Tillabéri. Une source sécuritaire avait fait état dans un premier temps d’un bilan de quatre morts.
C’est l’histoire d’un homme ordinaire pris dans des circonstances extraordinaires : celle d’un chef de village parti négocier la protection de sa communauté avec les jihadistes, quand ils régnaient sur le centre du pays, et qui doit aujourd’hui rendre des comptes.
Début octobre, une attaque jihadiste contre le camp de réfugiés maliens de Tazalit avait fait 22 morts dans les rangs de l’armée. Un traumatisme qui a poussé jeudi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur, à souligner des « défaillances » dans le dispositif militaire.
L’Américain Jeffery Woodke enlevé vendredi dans l’ouest du Niger est probablement aux mains du groupe jihadiste du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur nigérien Mohamed Bazoum.
Ahmed el-Tilemsi, l’un des principaux chefs jihadistes de la bande sahélo-saharienne, a été tué dans un raid mené par les militaires français dans le nord du Mali. Pour Paris, il s’agit d’un « coup très dur » porté aux groupes terroristes de la région.
L’armée française a annoncé jeudi avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mujao, dans une opération près de Gao, au nord du Mali. Proche de Mokhtar Belmokhtar, avec lequel il a fondé le groupe Al-Mourabitoune, ce Malien arabe était un chef jihadiste de premier rang dans la bande sahélo-saharienne.
Le jihadiste Sultan Ould Bady serait en conflit avec le Mujao, au nom duquel il a pourtant récemment revendiqué plusieurs attaques contre les Casques bleus au nord du Mali.
Yero Ould Daha, ancien cadre du Mujao à Gao, a rejoint le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), groupe armé opposé au MNLA qui participe aux négociations d’Alger en vue d’un accord de paix. Arrêté par les forces françaises, transféré à Bamako, il a finalement été relâché. Interview.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé mardi la mort du Français Gilberto Rodrigues Leal, enlevé en novembre 2012 dans l’ouest du Mali.
Le Mujao, Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest, a revendiqué vendredi des tirs de roquettes survenus hier dans la ville de Gao, au nord du Mali. Ces tirs n’ont pas fait de victimes.
Enlèvement d’une équipe malienne de la Croix-rouge, participation supposée à des attaques sanglantes dans la zone de Gao, tirs de roquettes : depuis une dizaine de jours, le Mujao semble être repassé à l’offensive.
Yoro Abdoulsalam, un responsable du Mujao, a revendiqué mardi l’enlèvement d’une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le nord du Mali. L’ONG était sans nouvelles de ses employés depuis ce week-end.
Selon les autorités maliennes et les rebelles du MNLA, les jihadistes du Mujao sont responsables du massacre d’une trentaine de Touaregs en fin de semaine dernière à Tamkoutat, dans la région de Gao.
D’après le site d’information mauritanien ANI, le groupe du terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar et le Mujao ont décidé de s’unir pour former une seule et même organisation jihadiste, baptisée « Al Mourabitoune » (« Les Almoravides »).
Le terrible bilan humain des attentats d’Agadez et Arlit, perpétrés le 23 mai, ébranle le système sécuritaire du Niger. Une forte présence sur le terrain et une étroite coopération avec les Occidentaux n’ont pas empêché le Mujao et Mokhtar Belmokthar de mener à bien leurs attaques.
Traqués dans leur refuge montagneux de l’Adrar des Ifoghas, les jihadistes du nord du Mali tentent de reprendre la main en contre-attaquant plus au sud dans la ville de Gao. Les assaillants ont été repoussés provisoirement, jeudi 21 février, après avoir occupé la mairie et la résidence du gouverneur. Des combats ont repris vendredi matin.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a revendiqué, jeudi 7 février, deux récentes explosions de mines qui ont frappé des véhicules de soldats maliens, faisant six morts.
Le site mauritanien « Alakhbar » a publié lundi 26 novembre une vidéo et des photos d’Alberto Rodriguez Leal, le Français enlevé le 20 novembre à Diéma (ouest du Mali). Devant la caméra, l’otage confirme avoir été enlevé par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et assure être « bien traité ».
Les rebelles touaregs du MNLA ont été à nouveau chassés de la ville de Ménaka par les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), lundi 19 novembre. Ménaka avait été l’une des premières localités prises par le mouvement indépendantiste, qui en avait été expulsé une première fois en juin avant d’y reprendre pied il y a environ trois semaines.
Les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont remporté des combats, vendredi 16 novembre, face aux rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MLNA) qui ont tenté de les déloger de leur bastion de Gao (nord-est du Mali). Une victoire célébrée dimanche dans les rues de la ville au son du kalachnikov.
La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a lancé, vendredi 16 novembre, une offensive pour reprendre la région de Gao aux islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Parallèlement, à Ouagadougou, les délégations d’Ansar Eddine et du MNLA se sont dits prêts à un « dialogue politique » avec le pouvoir malien.
Après de multiples tentatives pour nouer le dialogue avec les islamistes du Mujao (Nord-Mali), Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique, refuse de poursuivre les négociations. L’imam ne souhaite pas discuter avec une organisation qu’il estime dirigée par des étrangers et excessivement rigoriste dans son application de la charia.