Dans les cartons depuis 2022, le lancement de l’Agence africaine de notation de crédit (Acra) vient une nouvelle fois d’être reportée par l’Union africaine. Cet outil de notation doit permettre au continent de réduire l’influence des trois principales agences de notation sur les économies africaines.
L’agence de notation américaine vient de rehausser la note de Yaoundé. Une modification qui reflète un regain de confiance dans la stabilité économique et la gestion financière du pays.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (2/4). Les leaders mondiaux de la notation financière sont à nouveau confrontés à une salve de critiques portées par une soixantaine d’acteurs du développement. Explications et éléments de réponse des institutions mises en cause.
Le climat politique incertain qui règne dans le pays ne laisse pas augurer une amélioration de l’économie. Le défaut de paiement enregistré sur le marché régional risque de ternir durablement la réputation financière de Bamako.
La notation souveraine de Tunis est désormais au niveau de l’Ukraine et en-dessous de l’Irak, selon Fitch. L’agence de notation américaine a réduit d’un cran son estimation de la capacité du pays à rembourser ses emprunts à long terme, de B- à CCC. Une comparaison sévère, mais pas nécessairement une surprise. Explications.
Lancé dans une vague de privatisations et porté par une croissance en hausse, le Bénin reçoit une double notation positive de l’agence Bloomfield, qui relève toutefois que l’économie reste trop peu diversifiée et s’inquiète d’un secteur bancaire fragile.
L’agence Fitch a révisé à la hausse la perspective attachée à la note « B » qu’elle attribue à la dette gabonaise en la faisant passer de « négative » à « stable », le 5 octobre.
Avec une note de 43 sur 100, le royaume figure parmi les meilleurs pays d’Afrique en matière d’accès au savoir, selon un récent classement. Du chemin reste pourtant à faire pour égaler les pays en haut du classement mondial.
Les États africains vont devoir rembourser les emprunts internationaux contractés lors de la phase de forte croissance économique au début de la décennie. Les économies les plus exposées pourraient connaitre des crises de la dette au cours des prochaines années, comparables à celles qui ont frappé le continent à la fin des années 1990, prévient Moody’s.
L’agence de notation financière Moody’s a abaissé mardi d’un cran la note de la dette du Nigeria. Celle-ci passe de « B1 » à « B2 », en raison notamment des difficultés des autorités à compenser la baisse des prix du pétrole.
Standard &Poor’s a confirmé la note de « B » avec perspectives stables à la dette souveraine à long et à court terme de la République du Cameroun. L’agence de notation prévoit également une croissance de 4,5% pour 2018, contre 4% cette année.
L’agence de notation Fitch Ratings a annoncé, dans un communiqué publié mardi 10 octobre, avoir attribué au Maroc la note BBB- avec perspective stable. Elle estime que la croissance du PIB atteindra 4,6% en 2017.
Après Standard and Poors, l’agence de notation Moody’s a annoncé vendredi 28 juillet avoir dégradé la note de la République du Congo, de B3 à Caa2, avec perspective négative.
L’imbroglio s’épaissit autour de l’affaire Commisimpex, du nom de la société qui réclame au Congo de vieilles créances impayées. Elle a connu un nouveau rebondissement, fin juin. La justice américaine, qui avait donné raison à Commisimpex, a gelé un versement congolais destiné au remboursement de la dette extérieure du pays. Dans la foulée, l’agence de notation S&P a dégradé la note de cette dette, arguant que le pays avait fait défaut.
Dans un communiqué publié mercredi 21 juin, l’agence de notation Moody’s s’inquiète du projet de révision du code minier sud-africain. Selon l’agence de notation, les nouvelles dispositions envisagées pourraient augmenter les coûts d’exploitation et d’investissement des projets, ce qui entraînerait une dégradation des notes des compagnies minières du pays et, à terme, une baisse de la production.
Le Sénégal a émis, mardi 16 mai, 1,1 milliard de dollars d’obligations souveraines (eurobonds) vendues sur les marchés financiers internationaux. La dette sénégalaise a été achetée à bas coût par les investisseurs, au taux d’intérêt de 6,25%, en deçà des prévisions.
Quatre jours après Standard and Poor’s, une autre des trois grandes agences mondiales de notation financière, Fitch Ratings, a décidé à son tour de dégrader la note de l’Afrique du Sud.
Lungisa Fuzile quittera son poste le 15 mai prochain, un an avant la fin officielle de son mandat. Cette annonce intervient moins d’une semaine après un important remaniement ministériel en Afrique du Sud, notamment au ministère des Finances.
Quelques jours après le limogeage de Pravin Gordhan, le ministre des Finances respecté des milieux d’affaires mais rival de Jacob Zuma, l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé la note souveraine de l’Afrique du Sud à BB+, dans la catégorie spéculative. Cette annonce a aussitôt fait chuter le rand face au dollar.
Après que l’agence de notation Fitch Ratings a abaissé de « BB- » à « B+ » la note souveraine d’un pays déjà en mauvaise posture, les marges de manœuvre financière de l’exécutif se réduisent au moment où le pays se relance sur les marchés financiers et où une équipe du FMI est en visite à Tunis.
Dans ses perspectives de croissance pour 2017, rendues publiques mardi soir, l’institution financière internationale table sur une reprise des économies du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Une reprise sur laquelle, le même jour, deux agences de notation financière demeuraient plus que prudentes.
Croissance forte, exportations en hausse, réformes constructives… Les résultats sont très positifs. Pourtant, beaucoup sont encore loin d’en percevoir tous les bénéfices.
L’agence américaine Standard & Poor’s a maintenu vendredi la note souveraine B+/B du Sénégal, avec des perspectives stables, pariant sur une croissance supérieure à 6,5% jusqu’en 2019. Ce, alors même que l’Afrique doit boucler l’année à son plus faible niveau de croissance depuis 20 ans.
L’agence de notation financière salue les bonnes performances de la Côte d’Ivoire malgré un ralentissement de sa croissance. Fitch s’inquiète cependant de la baisse continue des prix du cacao et pointe la faiblesse de l’indicateur de développement humain par rapport à d’autres pays notés eux aussi B.
Un an et demi après avoir relevé la perspective de la note accordée à la dette souveraine de la Tunisie de « négative » à « stable », retour à la case départ mardi dernier : l’agence de notation financière américaine Moody’s a renvoyé la perspective à « négative », en avertissant que cette note pourrait prochainement passer en catégorie spéculative.
Vendredi la Côte d’Ivoire a reçu sa première notation de l’agence de notation panafricaine Bloomfield. C’est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à recevoir une appréciation de ses fondamentaux économiques estimés en CFA, et non pas en dollars. « C’est une appréciation plus juste de la capacité réelle de crédit d’un pays », vante le patron de cette agence de notation basée à Abidjan, qui assure que d’autres États africains vont suivre.