Un mois après la notation du Maroc par Moody’s, c’est au tour d’OCP, entreprise détenue à 95 % par l’État, d’être notée par les agences Standard & Poor’s et Fitch Ratings.
Moody’s a confirmé la note Ba1 attribuée au Maroc, tout en l’accompagnant de perspectives négatives. L’agence de notation pointe notamment du doigt les rigidités de l’économie marocaine et les pressions inflationnistes.
Alors qu’Ecobank est empêtré dans une crise de gouvernance depuis juillet dernier, l’agence de notation Fitch a souligné dans une note récente la situation paradoxale du groupe panafricain : présent dans 33 pays, il est supervisé par 21 régulateurs. Décryptage avec les auteurs de la note, Mahin Dissanayake et Solena Gloaguen, qui répondent aux questions de « Jeune Afrique ».
Alors que les États de l’UEMOA recourent de plus en plus aux marchés financiers, la question du risque de crédit en Afrique de l’Ouest revient au coeur de l’actualité. Stanislas Zézé, PDG de l’agence de notation financière Bloomfield Investment, basée à Abidjan, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Standard & Poors vient d’attribuer la note B – à la République démocratique du Congo. Elle maintient la note B attribuée au Cameroun. Selon l’agence de notation, les deux pays cumulent les mêmes handicaps en matière de risque politique et de gouvernance. Mais le faible niveau de la dette publique et les investissements dans les industries extractives sont des signes encourageants.
Youssouf Carius est le directeur et l’économiste en chef pour les analyses économiques et boursières de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, basée à Abidjan.
Le groupe marocain Banque Populaire vient de perdre la note « BBB-/A-3 » attribuée par l’agence de notation Standard & Poors. Cette dégradation ramène la note de la banque de la catégorie « investissement » au rang d’obligations « spéculatives ».
La ville de Dakar a reçu une note de l’agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation. Une première pour une collectivité locale en Afrique de l’Ouest.
Inquiète de la situation politique du pays, l’agence de notation Standard & Poor’s craint un impact sur le tourisme, secteur clé de l’économie. Elle a passé la note du pays de « BB- » à « B ».
Signe de la faiblesse du marché francophone, Fitch ferme son bureau de Tunis et renforce celui de Johannesburg, de même que ses homologues S&P et Moody’s.
En tournée depuis 10 jours dans les principales places financières internationales pour lever un milliard de dirhams, le Maroc est conforté dans sa démarche par Fitch Ratings et Standard & Poor’s qui l’ont maintenu dans la catégorie investment grade.
L’agence de notation financière a estimé lundi que la note de certains États africains de la zone franc était menacée en raison du poids des impayés à leurs créanciers. Sont cités par l’agence, le Cameroun, le Gabon et le Bénin.
L’agence de notation Fitch surveille de près les filiales nigérienne et béninoise de Bank of Africa. Qui seraient particulièrement vulnérables aux effets de la crise ivoirienne.
Indispensables pour accéder au marché du crédit, leurs appréciations peuvent influer gravement sur l’avenir d’un pays ou d’une entreprise. Pourtant, depuis quarante ans, elles ne cessent de se tromper. Sans aucune conséquence sur leurs bénéfices. Bien au contraire.