On croyait les pays du Sud-Est asiatique traumatisés par la catastrophe de Fukushima. Erreur. La majorité d’entre eux envisage de construire de nouvelles centrale nucléaires.
Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur l’état du programme nucléaire iranien confirme l’inquiétude des Occidentaux. Au lendemain de l’annonce de Washington du lundi 21 novembre confirmant un renforcement des sanctions contre la république islamique, visant en particulier les secteurs bancaire et pétrolier, retour sur les moments clés d’un bras de fer dont il est difficile de deviner l’issue.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doit publier mercredi un rapport confirmant l’existence d’une activité nucléaire iranienne militaire, alors que les tensions entre l’Iran et les pays occidentaux sont de plus en plus vives.
La catastrophe au Japon met en lumière les risques de cette technologie, mais selon cet expert, les besoins énergétiques sont tels qu’il est inenvisageable de s’en passer.
La vague d’angoisse liée à la catastrophe nucléaire au Japon n’épargne pas l’Afrique. À Kinshasa, le commissaire à l’énergie atomique a tenu à rassurer sur l’état du réacteur nucléaire congolais, le premier construit en Afrique. Endormi depuis sept ans, il n’en reste pas moins un danger potentiel, tout comme les déchets radioactifs encore stockés sur le site. Reportage.
Au moment où le Japon est confronté à la plus grande crise nucléaire civile de son histoire, tous les gouvernements utilisant cette technologie essaient de rassurer leurs citoyens. Et la République démocratique du Congo (RDC) ne fait pas exception.
En 2007, l’ambassade des États-Unis à Bujumbura (Burundi) est informée de la découverte de produits chimiques, dont de l’uranium, par deux Congolais, dans l’Est de la RDC. Les Américains vont hésiter quant à la validité de ces informations…
Face aux risques de vols et de trafics de matériel nucléaire, les Américains surveillent les anciens réacteurs congolais, selon un télégramme diplomatique publié par WikiLeaks.
La communauté internationale – qui menace de sanctionner Téhéran pour l’enrichissement de son uranium – vient de tenir une conférence sur le désarmement et la non-prolifération nucléaire. Le dirigeant iranien a souhaité que les puissances occidentales, les États-Unis particulièrement, soient déchargées de ces prérogatives.
Une clôture en grillage et des panneaux marqués « danger » délimitent le site d’In Akker dans le Sahara algérien où des déchets radioactifs sont toujours à l’air libre après 13 essais nucléaires français effectués dans les années 1960.
Les représentants des six grandes puissances en charge du dossier nucléaire iranien ont obtenu jeudi des avancées notables lors d’une journée-marathon de pourparlers à Genève.
A deux jours d’une réunion cruciale avec les grandes puissances, l’Iran a annoncé un prochain calendrier d’inspection d’un nouveau site nucléaire après une démonstration de sa puissance balistique. Une attitude de « girouette » qui augure de négociations compliquées…
La République islamique a mis au point un plan qui fait plusieurs propositions à l’Occident sur le nucléaire iranien. Ce « programme » sera soumis à l’approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi qu’à l’Allemagne.
Engagés dans une refonte de leur schéma énergétique, Alger, Tripoli, Tunis et Rabat s’intéressent de près au développement d’une industrie électronucléaire. Avec l’aval et le soutien actif des grandes puissances, notamment la France.
Il y a soixante-huit ans, la France essayait son premier prototype de bombe nucléaire dans le Sahara algérien. La première d’une longue série, de 1960 à 1966. Des tests atomiques aux conséquences désastreuses, toujours peu reconnues par les autorités françaises.