L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Opération militaire dirigée par l’armée française au Sahel, elle a pour objectif la lutte contre les groupes armés djihadistes de la région. Elle fait suite aux opérations précédentes de même nature, Serval et Épervier.
Deux ans après l’annonce du retrait de Barkhane, six mois avant le quatrième anniversaire de son premier putsch et à la date qui aurait dû être celle d’une présidentielle, le chef de la transition malienne a réuni les responsables de son système sécuritaire.
Mali, Burkina Faso, Niger. En moins d’une année, l’Agence française de développement a dû tourner le dos à trois de ses pays « prioritaires ». De quoi accélérer le processus de transformation en cours au sein du groupe, initié notamment par le président Emmanuel Macron.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Emmanuel Macron a annoncé que l’ambassadeur à Niamey, Sylvain Itté, allait rentrer en France. Paris met fin par la même occasion à sa coopération militaire avec la junte du général Abdourahamane Tiani, qui a renversé le 26 juillet le président Mohamed Bazoum.
Malgré la fin du dispositif Barkhane en novembre 2022, l’enjeu d’un droit d’inventaire demeure essentiel, selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos. Il importe, en effet, de tirer les leçons des échecs passés à l’heure où le Niger et le Gabon tombent à leur tour sous le joug de juntes militaires.
Alors que le front favorable à une intervention militaire se fissure, le Niger vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes à sa rescousse en cas d’attaque.
L’ancien Premier ministre, moins critique envers le régime d’Assimi Goïta qu’une grande partie de la classe politique malienne, dresse un bilan nuancé de la transition, trois ans après le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont dénoncé une menace « d’intervention militaire imminente à Niamey » fomentée selon eux par la Cedeao, alors que l’organisation ouest-africaine se réunit ce dimanche à Abuja.
Les États-Unis et la France continuent d’apporter leur soutien au président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État militaire. Le Niger est l’ultime pivot du dispositif antijihadiste de Paris au Sahel.
Partenaire privilégié d’Emmanuel Macron et de Joe Biden en Afrique de l’Ouest, Mohamed Bazoum, toujours retenu par des mutins, bénéficiait d’un soutien sans faille de ces deux alliés.
Soudan, Libye, Mali, Centrafrique, Mozambique… La liste des pays africains bénéficiant des services des mercenaires d’Evgueni Prigojine ne cesse de s’allonger. La brève insurrection de Wagner en Russie devrait pourtant leur servir d’avertissement.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Départ de Barkhane, présence des mercenaires de Wagner, organisation des élections… Nouhoum Sarr, membre du Conseil national de transition (CNT) malien, est un fervent soutien de la junte dirigée par Assimi Goïta. Interview.
Décédé il y a deux ans jour pour jour, Idriss Déby Itno venait d’être proclamé vainqueur du scrutin d’avril 2021. Des étendues désertiques de l’Ennedi, où il a grandi, à celles de la frontière libyenne, où il s’était forgé une image de guerrier intrépide, il avait traversé bien des tempêtes. Son portrait, en six actes.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Le président français a présenté ce lundi, depuis l’Élysée, sa vision du « nouveau partenariat » qu’il entend tisser avec l’Afrique. Parmi ses annonces, la réduction des effectifs militaires français sur le continent.
Un extrait du blockbuster, signé Marvel, a fait réagir le ministre français des Armées, qui dénonce une « représentation mensongère » de l’action des forces françaises au Mali. Un narratif emprunté aux sphères d’extrême droite.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a dénoncé dimanche 12 février les propos d’un responsable soutenant la junte au pouvoir et prédisant la reprise prochaine des hostilités dans le Nord.
Tandis que Paris et Moscou croisent le fer sur le terrain de la propagande, état des lieux en cartes et infographies de l’évolution de la guerre que Bamako livre depuis dix ans au terrorisme.
Fawaz Ould Ahmed et Mimi Ould Baba sont accusés d’avoir perpétré des attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire entre 2015 et 2017. Le premier a été discrètement extradé par Bamako vers les États-Unis, début décembre. Le second pourrait suivre dans les semaines à venir.
De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont souligné le 27 janvier l’impossibilité d’un « statu quo » pour la mission de maintien de la paix au Mali lors d’une réunion qui a mis en lumière les divisions sur la façon de la faire évoluer.
Le président français recevra son homologue ivoirien au palais de l’Élysée le 25 janvier. Outre la coopération bilatérale, ils évoqueront la situation régionale, et en particulier la transition à Ouagadougou.
Burkina Faso, Niger, Tchad, Côte d’Ivoire, Bénin… La France assure vouloir maintenir une présence en Afrique de l’Ouest pour lutter contre le jihadisme au Sahel. Quelle est la nouvelle stratégie de Paris ? Décryptage en vidéo.