L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Opération militaire dirigée par l’armée française au Sahel, elle a pour objectif la lutte contre les groupes armés djihadistes de la région. Elle fait suite aux opérations précédentes de même nature, Serval et Épervier.
« Scandale démocratique », « approche coloniale », « fuite en avant », « bavures »… Dans son ouvrage « Le Mirage sahélien », le journaliste Rémi Carayol décrypte, sans complaisance, neuf années d’opérations militaires françaises au Sahel.
Rejet des vieilles élites et de la France, détricotage du dispositif sécuritaire régional… L’arrivée des Russes dans la sous-région pourrait bien être l’accélérateur et le révélateur d’un changement de paradigme.
Six ans après l’attaque qui a coûté la vie à 22 personnes dont trois militaires dans la station balnéaire ivoirienne, les audiences ont débuté ce mercredi 30 novembre. Les parties civiles craignent que seules des « petites » mains soient jugées.
L’armée nigérienne a affirmé vendredi 11 novembre avoir tué quinze jihadistes présumés, lors d’une « riposte » menée avec des soldats français près du Mali, dans la zone des trois frontières, en fin de semaine dernière.
Avec le départ du Mali du dernier soldat français de la force Barkhane, ce qui ressemblait à une idylle, en 2013, finit en queue de tilapia. Chacun essaie de faire bonne figure.
Sébastien Lecornu se rendra à Niamey et Abidjan du 14 au 16 juillet. Un premier déplacement sur le continent largement consacré à la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel.
Résistant au cœur de multiples foyers de tensions, le Niger apparaît comme le nouveau patron du Sahel. Sécurité, relations avec la Cedeao, gouvernance… Le chef de la diplomatie de Mohamed Bazoum détaille la stratégie mise en place par Niamey.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, les soldats de l’opération Barkhane ont arrêté Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’EIGS, très actif dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Au pouvoir depuis un peu plus d’une année, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment antifrançais grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
Bamako a franchi un nouveau cap dans son conflit avec Paris en demandant la révocation des accords de défense entre les deux pays. Une décision qualifiée « d’illégitime » par le chef d’état-major des armées françaises.
Les autorités de transition ont réagi mardi aux accusations de Paris, qui a dénoncé la semaine dernière une opération de manipulation de Wagner visant à rendre l’armée française coupable d’avoir enterré des corps près de son ancienne base du Nord.
Une loi permettant de nouvelles implantations « plus près des théâtres d’opération » a été votée à l’Assemblée nationale. Le pays gouverné par Mohamed Bazoum bénéfice déjà du soutien de plusieurs forces occidentales, notamment françaises et américaines.
Deux jours après avoir quitté sa base militaire au nord du pays, l’armée française affirme avoir filmé des mercenaires de Wagner en train d’enterrer des corps non loin pour, selon elle, l’accuser d’exactions.
Après avoir quitté Tombouctou, Tessalit et Kidal fin 2021, les forces françaises de l’opération Barkhane sont parties ce mardi 19 avril de la base de Gossi, dans le nord-est du pays. Et certains habitants craignent de voir les groupes jihadistes se renforcer.
Sortie le 5 avril sur OCS, la série s’aventure dans la région de Mopti avec de jeunes engagés de l’armée française. Dans un contexte plutôt juste, la fiction dépeint l’intervention militaire et tous les problèmes qu’elle rencontre avec pertinence.
Depuis un mois, plusieurs villages des environs de Gao ont été ciblés par les jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Entre 300 et 500 personnes ont été tuées, principalement des civils. C’est le bilan le plus lourd jamais enregistré depuis le début du conflit.
« L’Afrique selon Macron » (7/7). Entre le chef de l’État français et la junte malienne, les relations ont d’abord été plutôt prometteuses. Emmanuel Macron et Assimi Goïta devaient se rencontrer le 20 décembre à Bamako mais la visite a été annulée, consacrant la rupture entre les deux pays.
La bronca anti-française du Mali qui a conduit au retrait de la force Barkhane est-elle en train de faire florès au Burkina voisin ? Les premiers signes apparaissent, tant dans les rues que sur les réseaux sociaux.
Ismaël Wagué, le ministre de la Réconciliation nationale est à Gao pour relancer le dialogue avec les groupes armés du nord du Mali. Ce déplacement a lieu alors que les ex-rebelles indépendantistes de l’Azawad font planer l’ombre d’une reprise des armes.
Le 8 avril 2021, le journaliste français Olivier Dubois était enlevé au Mali, alors qu’il était à Gao, dans le nord du pays, pour un reportage. Onze mois plus tard, ses proches gardent espoir.
Une opération des soldats français de Barkhane a mené à la neutralisation fin février de Yahia Djouadi. Surnommé « l’émir du Sahara », cet Algérien était un haut cadre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.
Les discussions avaient repris entre une délégation de l’organisation ouest-africaine et la junte malienne. L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan a quitté le pays, vendredi, sans obtenir de date pour de futures élections, mais de nouvelles rencontres sont prévues.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Le président nigérien a réuni ce 25 février une « conférence des cadres » à Niamey, pour évoquer la sécurité au Sahel. Il en a surtout profité pour préparer ses troupes au redéploiement à venir des forces françaises et européennes.
Les autorités maliennes de transition ont demandé vendredi à la France de « retirer sans délai » ses soldats du Mali, au lendemain de l’annonce du président Emmanuel Macron d’un retrait échelonné sur les prochains mois. Ce dernier l’a immédiatement rejetée.
Après neuf ans d’intervention au Mali, les forces militaires françaises plient bagage dans un contexte de fortes tensions entre Paris et Bamako. Mais Barkhane n’est pas un échec, assure le porte-parole de l’état-major français. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Alors qu’Emmanuel Macron a acté ce jeudi 17 février la fin de l’opération militaire française, les réactions au Mali sont partagées. Pour certains, une forme de fierté patriotique prévaut, d’autres craignent de voir la situation sécuritaire se dégrader.