L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Opération militaire dirigée par l’armée française au Sahel, elle a pour objectif la lutte contre les groupes armés djihadistes de la région. Elle fait suite aux opérations précédentes de même nature, Serval et Épervier.
Le président français a annoncé ce jeudi que les militaires et leurs partenaires européens allaient quitter le pays dirigé par Assimi Goïta. Sans toutefois se désengager totalement de la région du Sahel.
Cette semaine, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, doit annoncer la fin de l’opération Barkhane et, par ricochet, celle de la force européenne Takuba. La France entend se repositionner au Niger et dans les pays côtiers.
Les soldats français de l’opération Barkhane ont abattu des jihadistes impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui ont fait neuf morts, dont un ancien militaire français, a annoncé samedi l’état-major dans un communiqué.
Une attaque au mortier du camp militaire de l’opération Barkhane à Gao a tué un soldat et en a blessé neuf autres. Selon l’armée française, les assaillants ont été neutralisés.
Accusée par Bamako d’avoir violé l’espace aérien malien, l’armée française assure que ses vols ne sont pas concernés par les sanctions imposées au Mali par la Cedeao.
Poursuivant son désengagement dans le nord du pays, l’opération française Barkhane a remis les clés aux forces maliennes ce mardi 14 décembre. Notre correspondante était présente.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Ancien chef d’état-major de l’armée sénégalaise, le général Babacar Gaye revient sur les transitions au Mali et en Guinée, les mercenaires russes et la pression terroriste.
Le chef de la diplomatie française s’est rendu à Alger pour tenter de désamorcer les vives tensions entre les deux pays. Et de renouer « une relation de confiance ».
L’arrivée possible de mercenaires russes à Bamako, le jeu d’Assimi Goïta, la montée du sentiment anti-français, les actes posés par Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad… Entretien avec la ministre des Armées d’Emmanuel Macron.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
Le Premier ministre malien a accusé samedi 25 septembre la France d’un « abandon en plein vol » avec sa décision de retrait de la force Barkhane. La Russie a confirmé que Bamako avait approché « des sociétés privées russes ».
La fin de l’opération Barkhane au Sahel doit être l’occasion de consolider la coopération entre le Mali et ses partenaires, afin d’éloigner le risque du recours à sociétés étrangères de sécurité privée.
G5 Sahel, task force Takuba, et peut-être même mercenaires russes de Wagner… Alors que la France a commencé à réduire sa présence militaire au Mali, état des lieux des forces en présence face aux jihadistes.
Les pressions se sont intensifiées ces derniers jours, mais pour les autorités maliennes, le groupe russe peut être un « plan B » pour faire face à l’après-Barkhane.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, « Jeune Afrique » interroge une personnalité sur sa vision de ce qui fait événement sur le continent. Faut-il dresser un parallèle entre le retrait américain de Kaboul et la fin annoncée de l’opération Barkhane au Sahel ? Rony Brauman, figure incontournable de l’humanitaire, juge que Paris doit tirer les leçons de l’échec afghan.
Après le massacre d’une cinquantaine de personnes, le 8 août, dans quatre localités à la frontière avec le Niger, la définition d’une stratégie de lutte plus cohérente s’impose.
Le retrait de Barkhane appelle un redéploiement des troupes africaines et européennes chargées de maintenir la paix au Sahel. Interpol, qui désignera bientôt son nouveau dirigeant, peut devenir un acteur du nouveau dispositif.
« L’affaire Aziz », le coup d’État au Mali, la disparition d’Idriss Déby Itno, la prochaine visite de Mohammed VI, le retrait de Barkhane, la gestion de la Snim… Sur toutes ces questions, le président mauritanien s’exprime pour la première fois.
Un mois après avoir annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, Emmanuel Macron a livré les grandes lignes du futur dispositif à ses homologues ouest-africains. Et Niamey y occupe une place centrale.
Un sommet se tient ce 9 juillet, un mois après l’annonce de la fin de Barkhane. Au menu, la redéfinition de la collaboration militaire. La voix des sociétés civiles, qui appellent à une révision des priorités, doit aussi être entendue.
La France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’État au Mali en mai.
Insécurité, retour de Blaise Compaoré, procès dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara… De passage à Paris, Ousseni Tamboura, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Emmanuel Macron a annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel. Il n’a pas encore dévoilé les détails du futur dispositif mais plusieurs pistes se dessinent.
La France annonce le retrait de ses troupes au Mali alors que la menace terroriste qu’elle était venue endiguer s’est s’étendue. Elle doit maintenant passer le relais aux Européens et à l’ONU sans donner l’impression d’abandonner ses alliés au Sahel.
Quelles seront les conséquences du retrait des soldats français de l’opération Barkhane sur la situation sécuritaire au Mali ? Quelles raisons ont poussé Emmanuel Macron à choisir cette nouvelle stratégie dans le Sahel ? Chercheur au Centre FrancoPaix, Marc-André Boisvert livre son analyse.
Le patron de l’armée algérienne s’est discrètement rendu dans la capitale française pour discuter de la nouvelle donne sécuritaire au Sahel, après l’annonce de la fin de l’opération Barkhane.
Les militaires français ont tué Baye Ag Bakabo, le principal suspect dans le meurtre des deux envoyés spéciaux de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Il a été abattu lors d’une opération dans le nord du Mali.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, a dénoncé samedi une « manipulation » contre la force française Barkhane après une enquête de l’ONU l’accusant d’avoir tué 19 civils réunis pour un mariage au Mali.
La ministre française des Armées était à Bamako le 1er avril. Un déplacement qui survient en pleine polémique après la publication d’un rapport des Nations Unies faisant état de la mort de 19 civils lors d’une frappe menée par l’armée française début janvier. Paris réfute vigoureusement.