L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Opération militaire dirigée par l’armée française au Sahel, elle a pour objectif la lutte contre les groupes armés djihadistes de la région. Elle fait suite aux opérations précédentes de même nature, Serval et Épervier.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Une attaque a été menée dimanche par des personnes identifiées comme étant des jihadistes par le gouvernement, dans un lieu de villégiature proche de Bamako. Au moins deux personnes ont été tuées parmi la quarantaine de civils, clients et salariés du site présents au moment de l’attaque. Quatre des assaillants ont été tués et cinq ont été arrêtés par les forces de sécurité maliennes. L’attentat n’a pour l’instant pas été revendiqué.
La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé lundi à Bamako une aide de 50 millions d’euros pour permettre aux pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) de créer une force conjointe destinée à lutter notamment contre la menace jihadiste.
Trois militaires maliens ont péri mercredi dans l’attaque d’un convoi de ravitaillement de l’armée malienne dans la région de Ségou par un groupe armé, selon un responsable du ministère de la Défense.
Un tir de mortier a atteint un camp de la Minusma, à Tombouctou, jeudi 1er juin dans la matinée, blessant plusieurs soldats français, dont un gravement.
Un rapport de la FIDH dresse un bilan alarmant de la situation sécuritaire au Mali, alors qu’Emmanuel Macron se trouve ce vendredi aux côtés des soldats français basés à Gao.
Emmanuel Macron est arrivé ce 19 mai à Gao dans le nord du Mali. Le président français nouvellement élu souhaite donner une dimension nouvelle à l’engagement militaire de la France, sur place depuis quatre ans pour lutter contre les jihadistes.
Le président français, Emmanuel Macron, se rend au Mali vendredi. Une visite d’une journée à Gao, dans le nord du pays, où le président étrennera en Afrique son costume de « chef de guerre » et s’entretiendra à deux reprises avec le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le Mali devrait bel et bien être au programme de la première semaine d’Emmanuel Macron comme président de la République. Le successeur de François Hollande se rendra « jeudi ou vendredi » auprès des troupes françaises engagées au Mali, a-t-on appris lundi auprès de son entourage.
Pris dans une embuscade ce mardi dans la région de Ségou, neuf soldats maliens ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessés. Le gouvernement malien parle cependant d’un bilan « provisoire ». Cette attaque survient quelques jours seulement après la prorogation de l’état d’urgence par l’Assemblée nationale pour une durée de six mois.
La force française Barkhane a tué ou capturé une vingtaine de jihadistes ce week-end, au sud-ouest de Gao (Mali), dans zone où un soldat français avait été tué le 5 avril près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé dimanche l’état-major dans un communiqué.
En visite ce dimanche à Djibouti, le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a exprimé publiquement son souhait de voir la France continuer à mener le combat contre les réseaux extrémistes dans la région du Sahel.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
Le Parquet a requis mardi deux ans de prison, dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve, contre un militaire français jugé pour agressions sexuelles sur deux fillettes en 2015 au Burkina Faso, où il était en mission.
Un soldat français a été tué mercredi après-midi au Mali dans « un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays », ont annoncé jeudi la présidence et le ministère de la Défense français.
Le ministère malien de la Défense a annoncé ce dimanche la mort de onze militaires maliens, suite à une attaque contre la base militaire de Boulikessi, dans le centre du Mali. Elle est attribuée au groupe Ansarul Islam, mené par Ibrahim Malam Dicko.
Passé colonial et avenir commercial, opérations militaires et diplomatie parallèle… Les prises de position du candidat des Républicains, par la voix de son conseiller aux affaires africaines.
Devenu au fil du temps le « Monsieur Afrique » de François Hollande, le ministre français de la Défense a fait ses adieux dimanche au continent sur un message, « ne rien céder » face au terrorisme, et un conseil pour son successeur, la « patience ».
Informée par la population d’une attaque terroriste en préparation à Kidal, une trentaine de militaires rattachés à la force Barkhane sont intervenus mardi 14 février pour contrecarrer un projet d’attentat à l’engin explosif improvisé.
La plus grande région administrative, au nord du pays, échappe totalement au contrôle des autorités et des Casques bleus, au bénéfice de la CMA et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aussi violent que meurtrier, l’attentat-suicide perpétré contre un camp militaire mercredi a causé la mort de 77 personnes, a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées françaises jeudi.
Des soldats français de la force Barkhane déployés dans le nord du Mali ont tué fin novembre un combattant « qui s’est avéré être un mineur » au cours d’une opération anti-terroriste visant un réseau de guetteurs, a affirmé vendredi le ministère de la Défense dans un communiqué.
Il est toujours hors de question, pour l’armée française, de passer aux aveux publiquement. Les faits ont pourtant été reconnus, dans le secret d’une réunion tenue à huis-clos par des militaires de l’opération Barkhane : le 30 novembre, au cours d’une patrouille menée dans l’extrême-nord du Mali, des soldats français ont tué un enfant, puis l’ont enterré en catimini.
Au cours de l’année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d’après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.
Selon Matignon, Bernard Cazeneuve effectue ce jeudi son premier déplacement à l’étranger. Il doit rencontrer les soldats de la force Barkhane à N’Djamena, où il renouvellera le soutien de la France au président Idriss Déby Itno, précieux allié antijihadiste.
Un enfant de dix ans a été retrouvé mort dans le nord du Mali le 1er décembre, au lendemain d’une opération héliportée menée par des soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane. Le corps aurait été enterré à la va-vite, et des témoignages laissent supposer une tentative de dissimulation. La Minusma a ouvert une enquête pour en savoir plus.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a officialisé la fin de l’opération Sangaris lors d’une visite éclair dans la capitale centrafricaine Bangui ce lundi. Il a néanmoins assuré que l’armée française resterait présente et vigilante.
Le 8 octobre, Cheikh Ag Aoussa, chef militaire et figure majeure du HCUA, était tué dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Une semaine après, de nombreuses questions entourent toujours les circonstances exactes de sa mort.