L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Opération militaire dirigée par l’armée française au Sahel, elle a pour objectif la lutte contre les groupes armés djihadistes de la région. Elle fait suite aux opérations précédentes de même nature, Serval et Épervier.
L’armée française a pris ses distances avec les ex-rebelles touaregs, à qui elle reproche un double jeu permanent. Désormais, c’est front uni avec les militaires maliens.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a insisté sur l’importance de la lutte contre le terrorisme au Mali depuis le camp de la force Barkhane à Gao, où il a aussi rendu hommage lundi aux trois soldats français morts en avril dans l’explosion d’une mine.
Au moins un civil a été tué lundi dans une manifestation contre les forces militaires françaises et onusiennes à Kidal, dans le nord-est du Mali, a appris l’AFP auprès d’un habitant et d’une source au sein de la Mission de l’ONU (Minusma).
Deux militaires français ont succombé à leurs blessures, après l’explosion d’une mine dans le nord du Mali mardi. Un autre militaire français avait été tué sur le coup.
Quel bilan pour l’intervention française au Mali ? Le général Bernard Barrera, ex-commandant des forces terrestres de l’opération Serval répond aux questions de Jeune Afrique.
La France va poursuivre son opération antiterroriste au Sahel dans son format actuel, malgré les deux attentats qui viennent de toucher Bamako et Ouagadougou. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, mercredi.
La mission du chef de la Minusma, Mongi Hamdi, s’achève le 14 janvier. Dans son bureau bamakois, le diplomate tunisien a longuement reçu Jeune Afrique pour faire le bilan de son année passé au Mali. Interview.
Le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), un groupe armé malien pro-gouvernemental, a accusé le 23 décembre les militaires de Barkhane d’avoir tué plusieurs de ses combattants lors d’un raid dans le nord du pays, qui visait à neutraliser des jihadistes.
Berlin veut envoyer jusqu’à 650 soldats supplémentaires au Mali, a annoncé mercredi 25 novembre la ministre de la Défense Ursula von der Leyen, citée par l’agence allemande DPA. Objectif : soulager la France pour qu’elle intensifie ses frappes contre l’État islamique en Syrie.
Avec l’annulation de la réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali, qui devait se tenir du 19 au 21 août à Niamey, et la multiplication des combats près de Kidal, l’application des accords d’Alger semble encore s’éloigner. Mohamed Anacko, ancien leader touareg nigérien, devait participer aux discussions. Il livre son analyse à « Jeune Afrique ».
Lancée il y a un an, l’opération de l’armée française pourrait s’éterniser. Reportage dans son QG de N’Djamena, au Tchad, d’où l’on traque sans relâche – et avec des succès mitigés – les jihadistes du désert.
Fin de mission pour le général Jean-Pierre Palasset et le colonel Denis Mistral, les deux « patrons » de l’opération Barkhane, menée par l’armée française dans la zone sahélienne pour lutter contre le terrorisme.
Deux soldats français soupçonnés d’attouchements sur deux fillettes au Burkina Faso ont été entendus mercredi à Ouagadougou par des enquêteurs français et burkinabè, avant leur transfert en France, où ils sont arrivés jeudi matin.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a effectué lundi un déplacement à Gao et Bamako pour afficher le soutien de France à la Minusma et aux autorités maliennes après la signature de l’accord de paix.
Les militaires français déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane multiplient ces dernières semaines les frappes contre des bases jihadistes entre le Niger et le Mali.
Les forces spéciales françaises ont libéré un otage néerlandais détenu par le groupe islamiste Aqmi lors d’une opération lundi matin dans le nord du Mali, a annoncé le ministère français de la défense. Plusieurs individus ont été capturés lors de l’opération.
Des combattants d’Aqmi ont tué par balle puis décapité jeudi un civil qu’ils accusaient de travailler pour les forces françaises au Mali. L’exécution s’est déroulée en plein marché, dans un village à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.
Deux enfants et un Casque bleu tchadien ont été tués dimanche par des tirs de roquettes à Kidal, dans le nord-est du Mali, au lendemain d’un attentat meurtrier à Bamako, le premier à frapper des Occidentaux dans la capitale.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
Le 11 janvier 2013, l’armée française intervenait au Mali pour aider les militaires maliens à défendre leur territoire face à l’assaut des groupes jihadistes vers le sud du pays. Deux ans plus tard, l’armée malienne est-elle sur la bonne voie ? « Jeune Afrique » fait le point.
Un an après le déclenchement de l’opération Sangaris, et deux ans après celui de l’opération Barkhane, le ministre français de la Défense affiche ses objectifs : des transitions politiques réussies et davantage de coopération régionale en matière de sécurité.
Le Premier ministre Manuel Valls entame samedi à N’Djamena une visite de deux jours aux troupes françaises engagées dans le combat contre les groupes jihadistes armés au Sahel, qui le conduira également au Niger dimanche.
L’opération « Barkhane », du nom de la nouvelle configuration stratégique de l’armée française dans le Sahel qui devrait mobiliser 3 000 soldats environ, sera officiellement lancée le 1er août à N’Djamena.
François Hollande poursuit sa minitournée africaine par des visites à Niamey et à N’Djamena, vendredi et samedi. Après avoir esssentiellement parlé économie avec Alassane Ouattara, en Côte d’Ivoire, le président français va échanger sur les questions de coopération militaire et de lutte contre le terrorisme au Sahel avec ses homologues nigérien et tchadien.