Les journalistes françaises Justine Brabant et Leïla Miñano ont enquêté au plus près de l’armée française, sur ses nouvelles recrues. Dans « Mauvaise troupe », elles racontent le quotidien de ces jeunes soldats souvent mal informés, parfois envoyés dans la précipitation sur les opérations extérieures africaines.
Alors que la Centrafrique est engluée dans des crises politique et sécuritaire, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé appelle les puissances étrangères à venir en aide à son pays.
Les juges d’instruction ont prononcé leur décision jeudi, suivant les réquisitions du parquet de Paris, estimant qu’il n’était pas possible « d’établir des faits circonstanciés et étayés à l’encontre des militaires ». Une procédure d’appel est probable.
Le gouvernement tchadien a, dans une lettre datée du 24 mai, vivement rejeté un rapport de l’ONU accusant des soldats tchadiens d’exactions contre des civils en Centrafrique entre 2013 et 2014.
Le parquet de Paris demande un non-lieu dans l’enquête visant des soldats français de l’opération Sangaris en Centrafrique accusés de viols par des enfants en 2013 et 2014. L’enquête en question a été clôturée en décembre, sans mise en examen.
Les associations « Innocence en danger » et « Enfance et partage » ont annoncé vendredi avoir demandé à la justice française d’auditionner à nouveau des soldats français de la force Sangaris accusés de viols sur mineurs en Centrafrique entre 2013 et 2014. Elles dénoncent une instruction « partiale et lacunaire ».
L’enquête engagée en France sur les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs en Centrafrique mettant en cause des soldats français n’a débouché sur aucune mise en examen, a-t-on appris mardi.
Le bilan s’est considérablement alourdi. Les affrontements de la semaine dernière entre ex-Séléka en Centrafrique ont fait au moins 85 morts, selon le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, qui dénonce des violences dirigées contre les Peuls.
En déplacement à Bangui lundi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a entériné la fin officielle de l’opération militaire Sangaris. Reportage.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a officialisé la fin de l’opération Sangaris lors d’une visite éclair dans la capitale centrafricaine Bangui ce lundi. Il a néanmoins assuré que l’armée française resterait présente et vigilante.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu dimanche soir à Bangui pour acter la fin de l’opération Sangaris qui aura mis fin aux tueries de masse en Centrafrique, sans parvenir à neutraliser les bandes armées qui terrorisent la population.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche soir à Bangui pour officialiser la fin de l’opération Sangaris, malgré les regains de violences.
L’opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.
Selon le ministre de la Sécurité centrafricain, Jean-Serge Bokassa, un officier de l’armée centrafricaine a été tué mardi matin dans le quartier musulman PK5 de Bangui. En représailles, trois éleveurs peuls ont été tués.
Le scandale a éclaté au grand jour en avril 2015. Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs ont d’abord éclaboussé les soldats français de la force Sangaris avant que d’autres accusations ne visent des Casques bleus. Alors que les enquêtes ouvertes en France suivent lentement leur cours, deux victimes ont accepté de témoigner pour Jeune Afrique.
Particulièrement inquiètes des intentions belliqueuses de Noureddine Adam, les autorités centrafricaines ont demandé à l’ancien président Michel Djotodia, toujours en exil au Bénin, de tenter de le raisonner.
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Des sources judiciaires ont indiqué lundi que la justice française a ouvert depuis la semaine dernière une enquête visant des soldats de la force Sangaris, soupçonnés d’avoir passé à tabac deux Centrafricains à Bangui.
Faustin-Archange Touadéra a été reçu mercredi à l’Élysée par François Hollande pour sa première visite de chef d’État en France. Le président français lui a assuré que la France restera aux cotés de la Centrafrique.
L’Union européenne a officiellement lancé mardi une mission de formation de l’armée centrafricaine. Le but est d’aider les forces de l’ONU à stabiliser la Centrafrique après trois ans de conflit, au moment où l’opération française Sangaris touche à sa fin.
L’ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations de violences sexuelles particulièrement sordides qu’auraient exercées en Centrafrique des soldats de la force française Sangaris et des Casques bleus burundais et gabonais. Paris a promis jeudi de faire « toute la lumière » sur ces accusations.
Le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, qui a prêté serment mercredi à Bangui, s’est déclaré inquiet de la fin de la mission dans son pays en 2016 de la force militaire française Sangaris, annoncée le même jour par la France.
Jean-Yves Le Drian a annoncé mercredi que la France mettra fin dans le courant de l’année 2016 à la force Sangaris, l’opération militaire française en Centrafrique, sans toutefois donner de calendrier précis.
La France souhaite mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Quatre militaires français étaient entendus mardi à Paris dans l’enquête sur les soupçons de viols d’enfants lors d’un déploiement en Centrafrique, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.
Ambassadeur de France à Djibouti depuis mars 2014, Serge Mucetti a décidément du mal à boucler ses affectations dans les délais usuels (trois ans, en règle générale).
La diminution progressive des soldats de la force Sangaris en Centrafrique a été revue en raison de la situation sécuritaire et du probable report des élections.
Les forces internationales en Centrafrique ont mis fin dimanche à une opération militaire contre des positions rebelles des ex-Séléka dans la région de Sibut, à environ 180 kilomètres au nord de Bangui.
Des magistrats français se rendent dans la capitale centrafricaine pour interroger les six enfants de neuf à treize ans qui se disent victimes d’abus sexuels commis entre décembre 2013 et juin 2014 par des soldats de la force Sangaris.