Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a donné son feu vert à la déclassification de l’enquête interne de l’armée sur les accusations de viols d’enfants par des militaires français en Centrafrique. Le rapport va être transmis au parquet de Paris, chargé de l’enquête, qui a annoncé le 7 mai l’ouverture d’une information judiciaire.
Si un soldat français s’est rendu coupable de viol sur un enfant lors de la mission Sangaris en Centrafrique, il doit « se dénoncer immédiatement », a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
L’armée française, habituée aux interventions en Afrique, fait face à un scandale aux effets potentiellement dévastateurs à la suite d’accusations d’enfants selon lesquels des soldats les ont violés lors de l’opération Sangaris en 2014 en Centrafrique.
Après 14 soldats français de la force Sangaris, d’autres militaires étrangers en Centrafrique – des Tchadiens et des Équato-Guinéens – sont également accusés d’abus sexuels sur mineurs, selon un rapport interne de l’ONU.
Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause pour viols présumés d’enfants en Centrafrique. Mais seul une petite partie d’entre eux ont été identifiés.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
Un an après le déclenchement de l’opération Sangaris, et deux ans après celui de l’opération Barkhane, le ministre français de la Défense affiche ses objectifs : des transitions politiques réussies et davantage de coopération régionale en matière de sécurité.
La France va progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Un an après le lancement de l’opération Sangaris, la Centrafrique se porte-t-elle mieux ?
Le 5 décembre 2013, des massacres entre civils poussaient la France à intervenir militairement en Centrafrique à travers l’opération Sangaris. Un an après, les tueries ont cessé, mais le pays est ruiné et déchiré.
Environ 200 fondamentalistes musulmans se sont rassemblés vendredi pour une deuxième manifestation hebdomadaire dans le centre de Khartoum afin de dénoncer le rôle de la France dans le conflit en Centrafrique.
L’Assemblée nationale française a voté mardi la prolongation de l’opération militaire en Centrafrique. Certains groupes parlementaires ont tout de même émis des doutes et demandé un passage de relais accéléré à une opération de maintien de la paix de l’ONU.
À la demande du gouvernement, le Parlement français doit débattre mardi de la prolongation de l’opération Sangaris. Un vote favorable est attendu en fin de journée.
Selon le général français Francisco Soriano, commandant de l’opération Sangaris, les exactions et combats interreligieux ont « radicalement diminué » en Centrafrique depuis le début de l’intervention française, en décembre.
Le général Francisco Soriano, commandant de la force française Sangaris en Centrafrique, a qualifié, lundi, les miliciens anti-balaka d' »ennemis de la paix ».
Un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement, d’autres de manque de moyens, mais côté centrafricain, c’est surtout l’impatience qui prime, alors que Bangui connaît toujours la violence.
Avant de réduire dans quelques semaines ses effectifs dans le pays, l’armée française a décidé de renforcer sa stratégie de « contre-terrorisme » dans le nord du Mali, où elle traque les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est la nouvelle priorité de l’opération Serval.
Un État effondré, des milices à désarmer de toute urgence, des élections impossibles à organiser à court terme… La tâche de la France et de l’Union africaine s’annonce longue et très compliquée en Centrafrique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Bangui, vendredi matin. Objectif : faire le point de la situation avec les militaires français et africains engagés en Centrafrique, mais aussi avec les autorités de transition. Puis il s’envolera dans la soirée pour N’Djamena.
Le président français François Hollande est arrivé, mardi, en début de soirée à Bangui. Il devait se recueillir devant les corps des deux soldats français tués la nuit précédente, rencontrer les autorités religieuses ainsi que le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Comme promis par Paris, les soldats français présents en Centrafrique ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés, notamment les éléments de l’ex-Séléka, la coalition rebelle qui a chassé François Bozizé du pouvoir. L’opération se passe « plutôt bien », selon l’état-major français.
Les militaires français ont perçu une certaine tension dimanche à l’approche d’éléments armés de l’ex-rébellion Séléka (au pouvoir), présents dans Bangui où les Français ont renforcé leurs patrouilles, a annoncé à Paris l’état-major des armées.
Les habitants de Bangui attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes, après le massacre de 400 personnes au cours des dernières 72 heures.
Les habitants de Bangui, traumatisés par les massacres des derniers jours, attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français qui ont quadrillé les boulevards de la capitale, rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes.
Le contingent français en Centrafrique atteindra 1 600 hommes au total samedi soir et leur mission prioritaire sera de désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations, a annoncé le président François Hollande.
L’intervention française a officiellement débuté dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’un calme précaire régnait à Bangui, après une journée de violence qui a fait plus 140 morts. Dans la nuit, des tirs sporadiques d’armes automatiques ont encore été entendus.