Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Malgré la fin du dispositif Barkhane en novembre 2022, l’enjeu d’un droit d’inventaire demeure essentiel, selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos. Il importe, en effet, de tirer les leçons des échecs passés à l’heure où le Niger et le Gabon tombent à leur tour sous le joug de juntes militaires.
Alors que le front favorable à une intervention militaire se fissure, le Niger vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes à sa rescousse en cas d’attaque.
Juriste de formation, animateur radio de profession, rastafari par philosophie, le militant malien est dans le viseur de la junte. Incarcéré, il attend son procès.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Un extrait du blockbuster, signé Marvel, a fait réagir le ministre français des Armées, qui dénonce une « représentation mensongère » de l’action des forces françaises au Mali. Un narratif emprunté aux sphères d’extrême droite.
Burkina Faso, Niger, Tchad, Côte d’Ivoire, Bénin… La France assure vouloir maintenir une présence en Afrique de l’Ouest pour lutter contre le jihadisme au Sahel. Quelle est la nouvelle stratégie de Paris ? Décryptage en vidéo.
« Scandale démocratique », « approche coloniale », « fuite en avant », « bavures »… Dans son ouvrage « Le Mirage sahélien », le journaliste Rémi Carayol décrypte, sans complaisance, neuf années d’opérations militaires françaises au Sahel.
Six ans après l’attaque qui a coûté la vie à 22 personnes dont trois militaires dans la station balnéaire ivoirienne, les audiences ont débuté ce mercredi 30 novembre. Les parties civiles craignent que seules des « petites » mains soient jugées.
La menace jihadiste s’étend inexorablement vers le sud et concerne désormais tous les pays côtiers. Comment et avec quels moyens ces derniers s’organisent-ils pour y faire face ? Enquête.
L’option du tout-militaire adoptée par la communauté internationale dans sa stratégie de lutte contre le jihadisme dans le Sahel « n’a pas porté ses fruits », juge le chercheur Bakary Sambe. Selon lui, elle a même eu un effet contre-productif, en bouleversant les économies locales.
« Deux ou trois » des auteurs ou commanditaires de l’assassinat en 2013 au Mali des journalistes français de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon se trouveraient « a priori » en Algérie, ont indiqué mercredi à Dakar des proches des deux reporters.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
Un soldat français a été tué mercredi après-midi au Mali dans « un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays », ont annoncé jeudi la présidence et le ministère de la Défense français.
Passé colonial et avenir commercial, opérations militaires et diplomatie parallèle… Les prises de position du candidat des Républicains, par la voix de son conseiller aux affaires africaines.
Au cours de l’année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d’après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.
Quel bilan pour l’intervention française au Mali ? Le général Bernard Barrera, ex-commandant des forces terrestres de l’opération Serval répond aux questions de Jeune Afrique.
Quatre ans après l’éclatement du conflit, trois ans après la reprise du Nord, l’armée malienne peine à renaître. Face à un ennemi aux mille visages qui continue de semer la terreur, la présence des forces étrangères est, plus que jamais, indispensable à la survie d’un État sous tutelle sécuritaire.
En cette fin d’année, J.A. vous propose une sélection d’ouvrages voyageant entre l’Afrique et le Sud des États-Unis, et réalisés par des photographes, des dessinateurs, des peintres ou des romanciers. À offrir ou à s’offrir.
Même s’il nous rappelle à quel point les combats furent bien plus rudes qu’il n’y paraît, il ne faut pas lire le témoignage du général Bernard Barrera comme un énième récit de la guerre menée par la France au Mali en 2013.
Tout comme ses prédécesseurs sous la Ve République, le président français a recours aux éliminations ciblées dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Sans états d’âme. Une facette peu connue de sa personnalité que révèle le journaliste Vincent Nouzille dans sa dernière enquête.
Le 11 janvier 2013, l’armée française intervenait au Mali pour aider les militaires maliens à défendre leur territoire face à l’assaut des groupes jihadistes vers le sud du pays. Deux ans plus tard, l’armée malienne est-elle sur la bonne voie ? « Jeune Afrique » fait le point.
Plusieurs présidents et ministres du continent ont défilé dimanche à Paris aux côtés de dirigeants du monde entier pour la « marche républicaine » contre le terrorisme. De la place de choix réservée à IBK au volte-face des Marocains, « Jeune Afrique » vous raconte les coulisses africaines de cet évènement historique.
Alors que l’intervention internationale au Mali a débuté il y a précisément deux ans, le 11 janvier 2013, le redéploiement des jihadistes d’Aqmi au nord de Tombouctou est de plus en plus sensible. Avec un nombre croissant d’attaques à la clé.
Plusieurs chefs jihadistes de premier plan ont été tués par les forces françaises depuis le déclenchement de l’opération Serval au Mali, en janvier 2013. D’autres sont toujours en vie, cachés quelque part dans l’immensité sahélo-saharienne. Le point en infographie sur deux ans de traque dans le désert.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, dimanche, la fin de l’opération Serval au Mali. Elle va être remplacée par l’opération régionale « Barkhane » contre le terrorisme au Sahel.
La réorganisation du dispositif militaire français au Mali et dans la bande sahélo-saharienne va être décalée de quelques semaines en raison des combats meurtriers survenus le week-end dernier à Kidal.