Rachetée par la junior australienne Mali Lithium au géant canadien Barrick, la mine d’or malienne, dont les réserves paraissaient épuisées, s’apprête à produire de nouveau.
Si trois pays de la sous-région font désormais partie du top cinq des producteurs africains d’or, la Cedeao doit encore résoudre de nombreux défis liés à l’insécurité, l’énergie ou encore la régulation.
Le changement à la tête de l’État, l’intermédiation d’acteurs financiers majeurs et des concessions importantes faites par le groupe minier Kinross ont permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente.
Ébranlées par l’insécurité et la crise sanitaire, les producteurs d’or ont ralenti leur activité dans le pays. Pourtant, les perspectives restent positives grâce à la bonne tenue des cours mondiaux.
Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.
Avec une production d’environ 30 tonnes en 2019, soit quatre fois plus qu’il y a dix ans, la filière aurifère ivoirienne est en plein boom et attire de nouveaux opérateurs.
Deux mois après l’embuscade qui a fait 38 morts parmi ses employés, le producteur d’or canadien a annoncé le 6 février la reprise de ses activités à Boungou, dans l’est du pays.
La dégradation de la situation dans la région affecte grandement les groupes extractifs. Les coûts explosent, la production baisse, et certains projets, notamment d’exploration, sont abandonnés.
Sénégal, Côte d’Ivoire, Zambie… Depuis qu’il a pris les rênes du deuxième producteur d’or de la planète, le Sud-Africain Mark Bristow est sur tous les fronts.
Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d’or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des États concernés, met en garde l’ONG International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
L’attaque d’un convoi transportant des employés d’une société minière, dans l’Est, la plus meurtrière qu’a connu le pays, marque-t-elle un changement de mode opératoire de la part des groupes armés ? Tandis que le président burkinabè a annoncé le « recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace », Tristan Guéret, du cabinet Risk advisory group, livre son analyse de la situation.
Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.
La Cedeao compte parmi ses membres des producteurs de tout premier ordre au niveau continental, comme en témoignent les résultats de quelques filières des secteurs extractif et agro-industriel.
Managem, filiale du holding royal marocain Al Mada compte lever plus de 150 millions de dollars pour renforcer sa présence dans l’industrie aurifère au sud du Sahara, avec son mégaprojet de Tri-K en Guinée, mais aussi au Soudan et au Gabon.
La compagnie sud-africaine DRDGold a déserté les mines souterraines pour exploiter des résidus de surface. Et s’est rapprochée du grand producteur Sibanye-Stillwater.
Une escroquerie qui a causé un contretemps diplomatique entre le Kenya et les Émirats arabes unis (EAU) vient de déclencher une série d’enquêtes sur le secteur de l’or à Nairobi.
Grâce à l’exploitation de douze sites industriels, la filière aurifère du Burkina Faso a vu sa production croître de plus de 15 % entre 2017 et 2018. Et devrait faire encore mieux cette année.
Multiplication du nombre d’opérateurs, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production sur plusieurs sites… Le secteur aurifère malien se porte particulièrement bien.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
L’annonce le 11 mars de l’accord trouvé entre Barrick et Newmont Mining pour la création d’une coentreprise visant à exploiter en commun leurs gisements dans le « Gold country » du Nevada a sonné la fin de l’OPA hostile du premier sur le second, annoncée le 25 février dernier.
C’est la saison des mégafusions-acquisitions à la chaîne dans le monde aurifère, alors que le cours de l’or a augmenté de 11,4 % pendant les six derniers mois.
Au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire… Les miniers canadiens sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’exploration du sous-sol, aussi riche en métal jaune qu’en défis à relever.
Un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè, employés de la mine d’or d’Inata dans le nord du Burkina, ont été enlevés le 23 septembre alors qu’ils se rendaient à Djibo.
Depuis le début de la ruée qui a fondé Johannesburg en 1886, l’or a nourri le développement industriel de l’Afrique du Sud. Cette ère semble aujourd’hui révolue. Reportage à Evander, dans le nord-est du pays.
Le premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a lancé les travaux de la mine d’or de Niankorodougou, à près de 500 km au sud-ouest de la capitale, Ouagadougou. La coulée du premier lingot d’or par le propriétaire de la mine, le canadien Teranga Gold Corporation, est attendue fin 2019.
Ce jeune chercheur égyptien, doctorant en génie chimique à l’Université de Montréal, est sur le point de révolutionner le recyclage des déchets électroniques.
La confédération abrite l’un des plus importants stocks d’or de la planète, elle en raffine aussi deux tiers de la production mondiale. Un rapport au métal précieux qui a beaucoup évolué, reste fort et, inévitablement, fait des envieux.