Au terme de onze ans d’enquête, et après neuf ans de procès, les premières peines, allant de deux ans de prison à la peine de mort, ont été prononcées contre les vingt-trois prévenus, mais sans qu’on en connaisse le détail. Et l’identité des commanditaires demeure inconnue.
Félix Tshisekedi a décidé de suspendre le moratoire en vigueur depuis plusieurs années et de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires jugés coupables de trahison et les auteurs de « banditisme urbain entraînant mort d’homme ».
Les autorités sécuritaires congolaises ont plaidé pour la levée du moratoire sur la peine de mort concernant des militaires qui se rendraient coupables de « trahison » dans la guerre entre les forces gouvernementales et le M23.
L’avocat et ancien ministre de la Justice français est décédé dans la nuit du 8 au 9 février. Célèbre pour avoir porté l’abolition de la peine de mort en France, il en avait aussi fait un combat à l’international. Comme dans cette tribune publiée en octobre 2013 dans les colonnes de Jeune Afrique.
Alors que de nombreux responsables politiques, chefs d’entreprise ou journalistes ont été arrêtés depuis le début de 2023 et attendent toujours un jugement, la justice tunisienne vient d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre une douzaine d’autres, vivant à l’étranger. Une procédure qui a peu de chances d’aboutir.
Pris à tort pour un pyromane en août 2021, l’artiste peintre de 38 ans avait été lynché à mort. En première instance, 49 personnes, parmi les 102 accusés, avaient été condamnées à la peine capitale, commue en prison à vie.
Si Alger a décidé de ne plus appliquer la peine capitale depuis 1993, les tribunaux n’en continuent pas moins de la prononcer, relançant le débat sur le moratoire en vigueur.
Le meurtre crapuleux dans la banlieue de Tunis de Rahma Lahmar, 29 ans, ravive la polémique sur la peine de mort. Mais pour l’essayiste Amine Snoussi, ce débat mène à une impasse.
Les deux Néerlandais auteurs d’une fusillade survenue en novembre 2017 à Marrakech ont été condamnés à mort. Il s’agit des quatrième et cinquième sentences capitales prononcées en l’espace de dix jours au Maroc, alors qu’un moratoire de fait y est observé depuis 1993.
Début juin, le roi Mohammed VI a gracié deux condamnés à la peine capitale à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Ils sont environ une centaine aujourd’hui au Maroc. Si le royaume n’exécute plus depuis 1993, l’abolition n’est pas pour autant à l’ordre du jour.
Après l’assassinat de la jeune Bineta Camara et d’autres faits divers récents, certains Sénégalais ont réclamé le retour de la peine de mort. Mais ne tombons pas dans la sauvagerie dont nous accusons les assassins, ne leur faisons pas ce que nous leur reprochons d’avoir fait.
Selon le rapport annuel d’Amnesty International sur la peine de mort publié jeudi 12 avril, 63 personnes ont été exécutées et 1350 condamnations à mort ont été prononcées en Afrique en 2017. D’après l’ONG, la peine capitale est en recul sur le continent.
Quand Amnesty International a lancé sa campagne mondiale contre la peine capitale en 1977, le recours à ce châtiment, le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, était monnaie courante en Afrique subsaharienne. Pas un seul pays de la région n’avait aboli la peine de mort pour tous les crimes.
Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi qui durcit la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, a indiqué vendredi 17 novembre l’agence officielle AMI. Une décision qui fait suite à la conversion de la condamnation à mort d’un blogueur en peine de prison de deux ans le 9 novembre dernier.
Le prévenu, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheiti, un musulman âgé d’une trentaine d’années, avait été arrêté en janvier 2014 pour un article sur internet jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam. Sa condamnation à mort avait été cassée par la Cour suprême.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a appelé mercredi au rétablissement, dans les faits, de la peine de mort, après la candidature de plus de 50 personnes au poste de bourreau chargé d’exécuter les condamnés à mort par pendaison.
2 Tunisiens ont été condamnés à mort et 16 autres à des peines allant de 4 à 36 ans de prison pour deux affaires de terrorisme remontant à 2014, a annoncé le Parquet mercredi.
Peine de mort, torture, discriminations, pauvreté ou encore migration font partie des thèmes abordés mardi par les membres du Conseil des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’examen périodique universel des Nations unies, la situation en Tunisie y était examinée pour la troisième fois depuis 2008.
53 Nigérians accusés d’avoir organisé un mariage gay ont été traduits en justice ce mercredi dans l’État de Kaduna (nord). Ils risquent 14 ans de prison.
Amnesty International a publié mardi matin son rapport annuel sur la peine de mort dans le monde. Les conclusions de l’ONG sur le continent africain présentent des évolutions contrastées en matière de recours à la sentence capitale, notamment en Afrique subsaharienne.
La sentence est tombée tel un couperet. Jugé pour le meurtre, en 2010, d’Ali Tounsi, chef de la Sûreté nationale, le colonel Chouaïb Oultache a été condamné le 27 février à la peine capitale.
La Cour suprême mauritanienne a annoncé ce mardi qu’un nouveau procès se tiendrait pour rejuger Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, un blogueur condamné à mort pour un billet jugé blasphématoire.
Les prisons marocaines sont archi-saturées, selon l’Observatoire marocain des prisons. En cause : les cas de détention préventive qui progressent d’année en année.
Bien que la peine de mort ait été abolie au Bénin, quatorze personnes sont toujours détenues dans le « couloir de la mort » de la prison d’Akpro-Misséréké, près de Porto-Novo, selon l’ONG qui a publié un rapport ce lundi 16 janvier.
La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Les rares volontés politiques manifestées pour l’abolir butent encore sur une opinion publique opposée à la question.
Ce 10 octobre est célébrée la journée mondiale contre la peine de mort. La plupart des États africains l’ont abolie ou ne l’appliquent plus depuis longtemps. Retour sur la situation en Afrique et sur les dernières exécutions du continent.
La Guinée a procédé en début de semaine au retrait de la peine capitale dans les dispositions du Code pénal. L’abolition n’est pas officielle, mais dans les faits elle est réelle.
Le procès en appel de Ould Mkheitir devrait s’ouvrir jeudi prochain. En première instance, fin 2014, ce blogueur mauritanien avait été condamné pour apostasie. Une décision inédite dans le pays, qui avait suscité une grande incompréhension.