La vague de « fulanophobie » qui balaie le Sahel, où les populations peules représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices au Niger et au Burkina Faso, risque-t-elle de s’étendre ? L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Dans le long métrage réalisé par Mathieu Vadepied, seules deux langues ont droit de cité, le wolof et le peul. Jusqu’à quand se laissera-t-on abuser par le vocable réducteur de « tirailleur sénégalais » ?
Figure incontournable de la littérature camerounaise et lauréate du Goncourt des lycéens 2020, l’autrice publie un nouveau roman courageux, « Cœur du Sahel », dans lequel elle se dresse contre les différences de castes au sein de son pays.
Lobbying, manifestations, rapports… Des associations peules dénoncent, en Afrique comme en France, la discrimination et les amalgames dont leur communauté fait l’objet.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
Avec la disparition d’El Hadj Saïkou Yaya Barry, c’est l’une des principales figures de la communauté peule que la Guinée a perdu. Décédé le 17 septembre à l’âge de 94 ans, il était une autorité morale incontournable et un chantre infatigable de la concorde nationale.
Voyage entre Mamou et Dalaba, dans le sud du Fouta-Djalon, au cœur des paysages époustouflants et préservés qui ont rendu ce massif célèbre dans le monde entier.
Comment expliquer l’assimilation des milices peules aux groupes jihadistes, au sein d’une partie de la société civile comme parmi les responsables politiques et sécuritaires ? Aux lendemains du massacre de plus de 160 civils peuls à Ogossagou, Boubacar Haidara, géographe spécialiste de l’islam politique, livre son analyse et propose quelques pistes pour sortir de cet amalgame mortifère.
Plusieurs milliers d’habitants du « pays dogon », dans les cercles de Bandiagara, Koro et Bankass, ont manifesté jeudi pour réclamer que l’État assume ses responsabilités en matière de sécurité, alors que l’armée annonçait avoir repoussé une nouvelle attaque.
Soixante-deux personnes ont été tuées entre dimanche et mardi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, frontalière du Mali, selon un nouveau bilan annoncé mercredi soir par le ministre de l’Administration territoriale qui affirme qu’une attaque « jihadiste » serait à l’origine de « représailles ».
Six habitants de villages dogons du centre du Mali ont été tués lors d’attaques distinctes, a-t-on appris mardi auprès d’élus locaux, d’une source de sécurité, et de la Mission de l’ONU (Minusma).
Un mois après les massacres de Yirgou, les 1er et 2 janvier dernier, le bilan est encore incertain. Aux 49 morts recensés par les autorités, des associations évoquent des bilans allant de 110 à 210 personnes tuées. Pour Boubakary Diallo, de l’Union nationale des Rugga du Burkina, une chose est sûre : ces violences ont un « caractère purement ethnique ».
Des chasseurs traditionnels dogons du centre du Mali ont tué fin juin 24 civils peuls, révèle une enquête de l’ONU publiée mardi 18 décembre, et au moins 34 autres en décembre, selon Human Rights Watch.
Une confusion règne au Mali autour des groupes armés qui sévissent dans le centre du pays. Pour Dougoukolo Alpha Oumar Ba-Konaré, il faut déconstruire l’image d’un conflit entre des « peuls armés » – assimilés à des jihadistes – et des « chasseurs dozo ».
L’identité peule apparaît comme un épouvantail symbolisant la menace jihadiste. Pourtant, cette identité est bien trop hétérogène pour établir un lien aussi simple.
Le comédien le plus populaire des Français sera au Sénégal en février. Il y tournera son prochain long métrage sur le retour au pays d’un Sénégalais. La Malienne Fatoumata Diawara est également au casting.
A Makurdi, capitale de l’État de Berue, un millier des personnes se sont rassemblées mercredi pour dénoncer les violences des éleveurs peuls à l’encontre des cultivateurs.
Une trentaine de personnes ont péri dans des violences entre les communautés peule et dogon dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, en fin de semaine dernière. Les affrontements entre les deux communautés ont pour le moment cessé mais la tension reste vive, ce mardi.
C’est à un voyage intemporel, dans une Afrique éternelle que nous convie Gilles Coulon dans son exposition « Transhumance », présentée jusqu’à la mi-juin à la galerie Dupon, dans le 18ème arrondissement parisien.
Au moins huit personnes ont été tuées mercredi dans des violences dans le centre du Mali entre des membres de la minorité peule et des chasseurs traditionnels appartenant essentiellement à l’ethnie majoritaire bambara.
Des représentants d’associations peules du Mali, du Niger, et du Burkina Faso se sont réunis la semaine dernière à Dori, dans le nord du Burkina. Objectif de cette rencontre : mettre sur pied un réseau civil transfrontalier pour lutter contre l’insécurité grandissante dans leur région.
Déclenchés le week-end dernier par l’assassinat d’un commerçant bambara, des affrontements intercommunautaires entre Peuls et Bambaras auraient fait au moins une vingtaine de morts dans la région du Macina.
Une dizaine de personnes ont été tuées au cours du week-end et des habitations incendiées dans le centre du Mali lors de violences entre éleveurs peuls et agriculteurs bambaras.
C’est l’histoire d’un homme ordinaire pris dans des circonstances extraordinaires : celle d’un chef de village parti négocier la protection de sa communauté avec les jihadistes, quand ils régnaient sur le centre du pays, et qui doit aujourd’hui rendre des comptes.
Le Yaaral n’a pas eu lieu cette année. Initialement prévue pour le 26 novembre, cette fête ancestrale qui célèbre la traversée du Niger par les troupeaux et leurs bergers et leur retour sur la rive droite du fleuve, une fois que la saison des pluies est passée, a été annulée au dernier moment. Trop risqué.