Le divorce entre Bakaye Cissé et Oumar Aldjana, les deux leaders de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), un groupe armé qui n’a pas six mois d’existence, donne lieu à une redistribution des cartes dans le centre du pays.
Mercredi soir, 24 personnes avaient été arrêtées et placées en détention à Madaoua, après des affrontements meurtriers entre éleveurs peuls et agriculteurs haoussas dans le village de Bangui, au Niger, le 1er novembre.
Alors que les conflits opposant agriculteurs et éleveurs se multiplient en Afrique de l’Ouest – et qu’ils prennent parfois une tournure radicale, comme au Mali –, les Peuls ont rendez-vous à Ouagadougou, les 22 et 23 octobre, au Ran Hôtel Somketa, pour le premier congrès mondial du Pulaaku.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Facebook poursuit son développement en terre africaine. Le réseau social a lancé vendredi sa nouvelle version en peul et se décline désormais en sept langues africaines. En attendant plus…
Qui est derrière l’attaque du camp militaire de Nampala, qui a fait 17 morts et une trentaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne le 19 juillet ?
Le pays a rendu hommage jeudi à ses 17 soldats tués dans une attaque terroriste à Nampala, dans le centre du pays, et annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce meurtre.
Des hommes armés ont attaqué mardi le principal camp militaire de Nampala, à 500 km au nord-est de Bamako. L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) affirme avoir tué plusieurs soldats.
Seize personnes ont été tuées dans des affrontements qui ont opposé dimanche et lundi des éleveurs peuls à des éléments de l’ex-Séléka dans le nord de la Centrafrique. Par ailleurs, des violences ont éclaté dans l’enclave musulmane du PK-5 à Bangui lundi, faisant trois morts.
Un nouveau groupe politico-militaire vient de s’ajouter à la myriade de mouvances évoluant actuellement dans le centre du Mali. Son nom : l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ). Son fondateur et dirigeant, Oumar Aldjana, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’armée malienne et des milices tuent et arrêtent-elles « injustement » des civils peuls pris pour des jihadistes ? C’est en tout cas ce que dénonce une association malienne regroupant des membres de cette communauté.
Ils sont artistes, businessmen, hommes politiques… Macky Sall, Tierno Monénembo, Baba Laddé, Inna Modja, Omar Sy ou encore Nafissatou Diallo, tous ou presque, incarnent, à leur manière, cette réussite si valorisée chez les Peuls.
Entre la littérature – foisonnante – et la tradition orale, difficile de s’y retrouver. Aboubacry Moussa Lam, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, et Fary Silate Kâ, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire, nous éclairent sur les fondements, réels ou fantasmés, de l’identité peule.
Les Peuls sont sans doute près de trente millions en Afrique. Présents dans une quinzaine de pays, ils partagent la même langue, la même culture, et alimentent souvent les mêmes fantasmes. Rencontre avec un peuple sans frontières.
Le général autoproclamé Baba Laddé à la tête d’une grande alliance ? À la tête du Front populaire, cet ancien sous-officier de l’armée tchadienne n’envisage rien de moins que de renverser le président Idriss Déby et appelle à la formation d’une grande alliance avec notamment Aqmi et le Polisario. Suffisant pour inquiéter le Tchad et la Centrafrique.
D’abord attribuée aux Touaregs, l’attaque d’une caserne militaire au Mali, le 22 mars dernier, serait le fait de membres de la communauté peule. L’armée a procédé à une dizaine d’arrestations.
Plus de dix années de travail ont été nécessaires à l’écrivain guinéen pour raconter cinq siècles d’une histoire tourmentée à travers l’Afrique de l’Ouest.