De plus en plus connus à l’étranger, ils s’imposent dans les foires et les biennales internationales. Et, bien souvent, réimportent leur savoir-faire dans leur pays natal.
« Ma fille s’est battue jusqu’à son dernier jour contre les inégalités », confie Christine Alaoui, la mère de la photographe assassinée en 2016 à Ouagadougou. Une fondation perpétue sa mémoire et continue de promouvoir son riche travail.
Créée en 2017 à l’initiative du patron franco-malgache du groupe Axian, la Fondation H ouvre à Antananarivo un nouvel espace de 2200 m2. Son objectif : contribuer au rayonnement de la création africaine. Rencontre avec un mécène passionné.
Figure de la photographie africaine, Adama Sylla est exposé pour la première fois à Paris, à la galerie Talmart, jusqu’au 22 avril. L’écrivain Elgas se remémore pour l’occasion la grande époque des studios photo, dans lesquels le doyen autodidacte a appris le métier.
La foire d’art contemporain africain a fait son grand retour dans la ville rouge du 9 au 12 février, alors que se lançait aussi le Festival africain du livre de Marrakech.
Du 14 au 19 février, Cotonou, Porto-Novo et Ouidah accueillent le Festival international des arts du Bénin (FInAB). L’occasion, pour Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, et Ulrich Adjovi, promoteur de l’événement, de plaider pour une meilleure valorisation du secteur culturel.
Sous les maillots siglés Messi, Ronaldinho, Drogba, Eto’o ou Torres, des hommes et des femmes qui se rêvent d’autres vies. Le photographe franco-suisse Michaël Zumstein les a photographiés.
Dans « Congo in Conversation » et « Congo, une lutte sublime », une dizaine de photographes documentent le quotidien des Congolais, avec lucidité et humanisme.
Pendant plusieurs mois, le photographe Sylvain Cherkaoui s’est consacré à cette race ovine très prisée dont l’élevage est à la fois un art et une activité fort lucrative.
Pour la première fois, l’artiste d’origine camerounaise bénéficie d’une importante rétrospective à la Maison européenne de la photographie de Paris. Laquelle démontre que ses multiples autoportraits sont tout sauf égocentriques.
Ce Dakarois autodidacte photographie sous tous les angles la ville qui l’a vu naître, ses habitants et leurs coutumes. Il nous raconte « sa » capitale et l’influence qu’elle a sur son œuvre.
Avec sa série « Frontières infranchissables », Catherine Cattaruzza s’interroge sur ce qu’elle appelle « les états de guerre latente ». Ses photos, exposées à Divonne-les-Bains (Ain), trouvent un écho particulier en cette période de pandémie mondiale.
Le commissaire d’exposition et journaliste britannique Ekow Eshun nous donne dans le beau livre « Africa 21e siècle » un captivant cours magistral sur l’Afrique contemporaine à travers 300 clichés de 51 photographes.
Le célèbre photographe américain est mort à 82 ans dans des circonstances étrangement ressemblantes à sa trépidante existence, nimbée de mystère et d’obscurité. Tombé fou amoureux dès son adolescence de l’Afrique, l’auteur du culte « The End of the Game », n’aura eu de cesse de la représenter. Retour sur la vie et l’œuvre d’un esthète aventurier hanté par la mort et la violence.
À l’occasion des Rencontres de Bamako, les frères Amadou Baba et Django Cissé ont ouvert leurs archives aux visiteurs. Chez eux, la grande Histoire et le quotidien des Maliens se rejoignent.
Du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020, la capitale malienne accueille la 12e édition des Rencontres de Bamako. Dans un pays où la situation politique reste inquiétante, le délégué général et le directeur artistique ont choisi pour thème « Courants de conscience ».
À Paris, l’exposition « Filets obscurs », consacrée aux clichés du Français Pierre Gleizes, revient sur la campagne du navire Esperanza, déployé par Greenpeace au large des côtes africaines en 2017. Des images fortes, qui témoignent d’une situation dramatique pour les océans comme pour les hommes qui en dépendent.
Soutenue par la puissante Fondation Calouste Gulbenkian, une résidence accueille à Mindelo des artistes de l’Afrique lusophone qui n’ont pas la possibilité de se professionnaliser dans leur pays.
À travers une exposition visible jusqu’en octobre, la Fondation Zinsou invite les Cotonois à (re)conquérir une mémoire partiellement effacée par la parenthèse coloniale.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
« Vodou – Esprit es-tu là ? ». C’est le nom d’un livre de photographie que deux Français passionnés de cette culture présente notamment au Ghana, au Togo et au Bénin espèrent publier bientôt. Pour que ces images rares, capturées alors qu’ils ont « franchi la frontière des spectateurs sceptiques », laissent une trace.
Célébré à Paris le temps d’une grande rétrospective, le journaliste Pascal Maitre, qui a fait ses débuts à Jeune Afrique, se rappelle les circonstances de certains reportages.
Nike, géant des articles de sport, a fait appel à la photographe suisso-guinéenne Namsa Leuba pour la promotion de sa collection aux couleurs des Super Eagles du Nigeria.
Avec « Afrique. Les religions de l’extase », le Musée d’ethnographie de Genève propose un vaste tour d’horizon des pratiques religieuses sur le continent.