Face à la saturation de ses capacités, le port de la capitale économique camerounaise par lequel transite l’essentiel du commerce de la région, entame son extension sur la rive gauche du Wouri.
Principale porte d’entrée de l’archipel depuis des siècles, la ville s’est imposée au fils du temps comme comme l’un des plus importants hubs portuaires de la côte ouest-africaine.
Gestion des flux, prise de rendez-vous, formalités administratives… Du Maroc au Bénin en passant par le Sénégal, les opérateurs portuaires et logistiques, dont APM Terminals, investissent pour digitaliser leurs activités.
Amorcé avant la pandémie de Covid-19, l’investissement des opérateurs portuaires et des logisticiens dans la chaîne du froid s’accélère. Même si les obstacles sont nombreux.
Le groupe français a lancé en 2019 un label pour réduire l’impact sur l’environnement de ses terminaux portuaires et activités logistiques. Premier bilan de cette démarche, traduisant une tendance de fond dans le secteur, en Afrique de l’Ouest.
Face à un port ivoirien en pleine refonte, le voisin ghanéen a attiré d’importants investissements pour réaliser un nouveau terminal ultramoderne. La lutte pour la suprématie régionale s’intensifie.
L’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic en 2020. Un chantier de modernisation vient de démarrer. Objectif : passer le cap des 500 000 tonnes traitées par an.
Projet stratégique pour le développement des provinces du Sud comme dans la politique africaine du royaume, le chantier du complexe portuaire de Dakhla devrait être confié au tandem 100 % marocain Somagec-SGTM.
Attributions contestées, ruptures de contrat, relations houleuses… Les différends se multiplient autour des ports, entraînant parfois un gel des investissements et des performances dégradées. Sortir de cette logique est urgent.
Si Doraleh enregistre des performances tout à fait honorables en ces temps de pandémie, l’État djiboutien devra assainir le cadre juridique avant d’espérer attirer de nouveaux opérateurs privés.
La Chine n’a jamais autant exporté que depuis le début de la pandémie, mais les conteneurs commencent à manquer et à voyager à des prix élevés. Résultat : les importateurs et les exportateurs opérant sur le continent voient leurs coûts s’envoler.
Le Port autonome de Dakar est un univers gigantesque… engoncé en plein cœur de la capitale. S’il veut se développer, il doit se moderniser, mais aussi se « décentraliser ».
Gestion efficace, investissements ciblés, mais aussi trafic en baisse en lien avec la fermeture de la frontière terrestre nigériane, le Port autonome de Cotonou, sous gestion belge depuis 2018 doit faire face à des défis conjoncturels parfois contraires.
Le vétuste port malgache – dont les derniers travaux d’envergure datent de 1929 – accélère la modernisation de ses infrastructures afin de jouer un rôle de plateforme de redistribution des marchandises à l’échelle de la région.
Conséquences visibles de la crise financière et économique, nombre de chantiers sont à l’arrêt dans la capitale Brazzaville. « Les seuls qui continuent de tourner sont ceux financés par les acteurs chinois », constate Pierre-Alix Tchiongho, directeur associé chez Ernst & Young Congo.
Le groupe français Bolloré inaugure en septembre son aérohub. Cette plafeforme doit lui faire prendre une longueur d’avance sur ses concurrents, CMA CGM et Sea-Invest.
La compétitivité de la principale plateforme des échanges commerciaux sénégalais pâtit depuis trop longtemps de la vétusté des infrastructures. Sa nouvelle direction riposte avec un plan stratégique 2019-2023.
Après l’inauguration à la fin de juin de l’extension du port marocain Tanger Med, le royaume entend dépasser ses grands rivaux d’Europe du Sud. Rachid Houari, directeur central du complexe portuaire, revient sur les ambitions de la plateforme.
Alors que Pékin investit massivement dans les infrastructures et construit des complexes portuaires, ses groupes remportent peu de contrats d’exploitation.
Pour rattraper son retard sur Tema, Lomé et Abidjan, le port béninois a confié sa gestion à une entreprise privée. Dix-huit mois après son arrivée, les travaux commencent.
Accusé depuis une dizaine d’années de corruption pour l’obtention de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry, le groupe français Bolloré a vu son dossier classé sans suite par la Cour d’appel de Paris. Mais reste en revanche mis en examen pour le volet togolais de cette affaire.
La plateforme maritime, qui a déjà bouleversé l’économie de la ville de Tanger, a doublé de taille pour les conteneurs et veut aussi développer ses activités propres.
Retour en images sur le classement annuel des ports de commerce africains de la fondation African Ports Awards, dont le président, Guy Manouan, décrypte pour Jeune Afrique les enjeux et les tendances de ce secteur clé de l’économie africaine.
Chargé des infrastructures portuaires et logistiques de Djibouti depuis 2001, Aboubaker Omar Hadi est le véritable architecte du virage économique pris par son pays il y a plus de vingt ans.
À mi-mandat, le président Ismaïl Omar Guelleh est en position de force sur la scène politique. Mais il doit faire face à de nombreux défis sociaux et à des bouleversements géopolitiques majeurs dans la région.
Pour réussir en affaires, il faut une bonne dose de confiance entre partenaires et, surtout, la certitude que chacun d’entre eux conserve l’impression d’en faire, des affaires. Force est de constater qu’après une décennie d’intérêts partagés entre Djibouti et l’opérateur portuaire dubaïote, DP World, l’absence de confiance et de bénéfices mutuels menace le contrat qu’ils ont signé en 2000.
Lomé, premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest veut se doter d’une plateforme multiservice pour accélérer le traitement des marchandises et accroître le trafic.
La longueur des études de faisabilité et les difficultés à mobiliser les ressources privées nécessaires ont retardé l’exécution de certains des plus emblématiques projets du Bénin. Tour d’horizon.