Aux XVIIIe et XIXe siècles, des milliers d’esclaves furent déportés vers l’Amérique. Si l’Histoire a retenu le nom de Gorée (Sénégal), elle découvre tout juste l’existence du comptoir de Bimbia, au Cameroun.
En l’espace d’une décennie, la plupart des terminaux du continent sont passés sous le contrôle d’opérateurs privés. Parmi ceux-ci, le français Bolloré s’est taillé la part du lion, notamment en Afrique de l’Ouest.
Idéalement situé, le port sec de Bobo-Dioulasso a permis au Burkina Faso d’attirer une partie du commerce régional. De quoi inspirer d’autres États du continent…
Le manutentionnaire belge Sea-Invest investit sur le terminal minéralier d’Abidjan et multiplie les partenariats avec des sociétés de l’hinterland. Objectif : exporter en masse les minerais ouest-africains.
Grève, suspension des importations de matières premières, insuffisances techniques structurelles… Le premier port commercial tunisien tente de sortir la tête de l’eau.
Forte de son économie florissante et dopée par l’essor de sa classe moyenne, l’Afrique échange de plus en plus avec le reste du monde, essentiellement par voie maritime. Une aubaine pour les opérateurs, qui renforcent leurs lignes à destination du continent.
L’autorité des ports sud-africains, Transnet National Ports Authority (TPNA) a annoncé vouloir investir 47 milliards de rands, soit près de 4,5 milliards d’euros, dans la réalisation de nouveaux terminaux portuaires à travers le pays.
Réaménagement, approfondissement, assainissement… Quatre opérateurs, belges et néerlandais, se partagent le marché de l’entretien des ports en Afrique. Revue de détail.
Malgré les crises, politiques et économiques, l’intérêt pour les ouvertures maritimes du continent ne faiblit pas. Les grands groupes se livrent une bataille sans merci pour en prendre le contrôle.
La guerre des ports africains qui oppose depuis des années Vincent Bolloré à son ex-associé Jacques Dupuydauby, a connu, le 30 septembre, un nouveau rebondissement judiciaire au bénéfice du premier.
À nouveau sécurisé, le port d’Abidjan, qui collectait 90% des ressources douanières de la Côte d’Ivoire avant la crise, espère un retour rapide du trafic en provenance de l’Afrique de l’Ouest. Le problème pourrait désormais se situer en amont, sur les routes ivoiriennes.
Les lignes commerciales bougent, la géographie des escales se redessine. Épargné par la crise, le marché africain a le vent en poupe. Opérateurs à l’affût, nouvelles infrastructures… État des lieux du secteur.
Porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest, le pays dispose de deux ports en eau profonde, qui se préparent à multiplier leur volume d’activités et à reprendre des parts de marché dans la sous-région.
Le 30 avril, Bolloré Africa Logistics prendra officiellement les clés du terminal à conteneurs du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN). En décembre dernier, associé à l’opérateur congolais Socotrans, le groupe français de logistique et de manutention portuaire a emporté le contrat de concession du PAPN pour vingt-sept ans, à l’issue d’un appel d’offres très disputé et encadré par les bailleurs de fonds.
Trafic freiné par la crise, revenus des opérateurs privés en berne : le financement des grands chantiers est menacé. Il reste 7 milliards de dollars à trouver pour boucler les onze projets les plus importants.