Le centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, aussi appelé « prison de Makala », est situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), entre les communes de Makala et de Selembao. La prison est connue pour ses conditions de détention particulièrement difficile, avec une surpopulation importante. Le centre est d’une capacité théorique de 1500 détenus, mais il abriterait en réalité 15 000 personnes.
Alors que le président Félix Tshisekedi est accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire, la RDC espère compter parmi les membres de cet organe basé à Genève.
Plus d’une semaine après les faits, les familles des victimes et l’opinion publique attendent toujours des éclaircissements. Le chef de l’État congolais a, quant à lui, sévèrement mis en garde les membres du gouvernement.
Les autorités congolaises ont déclaré ne pas être en mesure d’identifier les corps de détenus abattus lors des événements qui ont fait au moins 129 morts au pénitencier de Kinshasa dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre.
Selon les informations de Jeune Afrique, le directeur de la prison centrale de Makala a été suspendu de ses fonctions trois jours après une « tentative d’évasion » qui a viré au carnage, faisant 129 morts.
Alors que les autorités congolaises sont sous pression après la « tentative d’évasion » réprimée dans le sang à la prison de Makala, le garde des Sceaux, Constant Mutamba, assure que des substances toxiques ont été retrouvées dans son bureau.
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui avait soutenu Moïse Katumbi lors des élections de décembre 2023, a été arrêté le 2 septembre par l’ANR. L’opposition dénonce une « tentative d’intimidation » de la part du pouvoir.
La tentative d’évasion spectaculaire de la prison de Makala à Kinshasa, où des tirs ont retenti dans la nuit de dimanche à lundi, a fait au moins 129 morts et 59 blessés, selon le ministre de l’Intérieur.
Des tirs ont retenti au milieu de la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre dans l’enceinte du pénitencier de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de s’évader ont été abattus, mais le bilan est toujours incertain.
La situation demeure confuse à l’intérieur de la plus grande prison de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de fuir ont été tués par les forces de l’ordre.
Notre journaliste, qui a passé plus de six mois derrière les barreaux à Kinshasa, a publié des vidéos inédites dévoilant les conditions de détention au sein de la plus célèbre prison congolaise.
Surpopulation, violence, absence de soins, délai de procédure… Sur le continent, les conditions de vie dans les prisons sont souvent indignes. Focus, en infographies, sur trois d’entre elles : Makala en RDC, Kondengui au Cameroun et la maison d’arrêt de Niamey, au Niger.
En RDC, après une injonction du chef de l’État, un haut magistrat est allé visiter la prison centrale de Kinshasa pour y constater les ravages de la surpopulation carcérale.
La Fondation Bill Clinton pour la paix dénonce les conditions de détention dans la plus grande prison de RDC, où l’immense majorité des détenus sont en attente de jugement.
Incarcéré depuis trois mois et jugé pour, entre autres, « faux en écriture » et « propagation de faux bruits », notre correspondant à Kinshasa a reçu en prison des visites de candidats à l’élection du 20 décembre.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, estime que sous son mandat, « les libertés d’opinion et d’expression » ont été « mieux exercées ». Une affirmation qui apparaît au mieux comme naïve, au pire comme cynique au regard de la détention abusive de notre collaborateur dans le mouroir de Makala depuis trois mois.
Notre correspondant en RDC a été emprisonné ce 14 septembre à la prison centrale de Kinshasa. Jeune Afrique continue de demander sa libération immédiate et dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse.
En RDC, l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi est sorti de prison le 22 juillet, comme plusieurs sources l’ont confirmé à Jeune Afrique. Sa libération provisoire, sollicitée par ses avocats, a aussi fait l’objet de discussions depuis plusieurs jours.
Le 8 avril 2020, en RDC, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi était convoqué par un juge pour répondre de détournements de fonds. Le début d’une longue épreuve qu’il avait racontée à Jeune Afrique, plusieurs semaines avant de revenir sur le devant de la scène au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie.
Si plus d’un demi-millier de prisonniers de l’établissement pénitencier congolais ont bénéficié d’une libération conditionnelle, le problème de la surpopulation carcérale est loin d’être résolu.
« VIP en prison » (3/4) – Incarcéré à la prison de Makala depuis quatre mois, Vital Kamerhe reçoit beaucoup. Au point parfois d’inquiéter ses alliés politiques. Rencontre avec le prisonnier le plus célèbre de Kinshasa.
Alors que la justice a rejeté ce samedi 11 avril sa demande de remise en liberté provisoire, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, incarcéré depuis le 8 avril dans le cadre de l’enquête sur le programme des 100 jours, continue de recevoir de nombreuses visites et de consulter ses alliés à la prison centrale de Makala.
Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président congolais, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire, ce mercredi 8 avril, après avoir été entendu au parquet général de Matete dans le cadre de l’enquête sur les fonds alloués au programme des 100 jours.
Plus de deux cents personnes en détention irrégulière ont été relâchées samedi à Kinshasa par les autorités de la République démocratique du Congo, a annoncé Emmanuel Cole, un défenseur des droits des prisonniers.
Jugés coupables de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, en 2001, 28 détenus de la prison de Makala espèrent toujours obtenir une grâce présidentielle. Considérés comme des prisonniers politiques par plusieurs ONG, ils seraient seraient aujourd’hui « à bout » physiquement, mais aussi financièrement.
Selon des sources sécuritaires concordantes, des tirs ont été entendus ce lundi matin aux alentours de la prison de Makala, à Kinshasa. Une nouvelle attaque du centre pénitentiaire aurait été repoussée, mais la situation demeure confuse dans certains quartiers de la capitale de la RDC. Selon un premier bilan officiel, au moins douze morts sont à déplorer.
Un groupe d’hommes armés et cagoulés a procédé dans la nuit de samedi à dimanche à une « fouille systématique » des proches de Moïse Katumbi détenus depuis plusieurs mois dans la prison centrale de Makala à Kinshasa. L’ancien gouverneur dénonce un « harcèlement » et dit craindre pour la vie de ces derniers.
Dans la nuit du 16 au 17 mai, pas moins de 5 000 détenus se sont enfuis de la prison de Makala, à Kinshasa. Bien que la voie ait été libre, certains prisonniers ont choisi de ne pas s’évader.
Le 17 mai, à 2 heures, un commando attaque la prison de Makala en plein cœur de Kinshasa pour libérer le chef de la secte Bundu dia Kongo. Ce sont cette nuit-là près de 5 000 détenus qui se seraient fait la belle. Du jamais-vu.