Cette année, avec le développement du marché de la street food et l’explosion du nombre de créateurs de contenu sur les réseaux sociaux, la dernière collation avant l’aube a repris du galon.
Pendant le ramadan, des Tunisiens en situation précaire cherchent un complément de revenus, généralement en proposant des produits alimentaires faits maison. Ces métiers informels et temporaires se multiplient avec la crise économique.
Les soirées devant la télévision font partie du rituel du mois sacré dans beaucoup de familles et les professionnels de la publicité l’ont bien compris. Au point que certains téléspectateurs parlent d’un véritable matraquage.
Le Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir mené des tirs à partir de « chars et d’hélicoptères » sur des personnes qui attendaient une distribution de farine à proximité de la ville de Gaza.
Rabat vient d’annoncer avoir obtenu le droit de ravitailler directement les Palestiniens de Gaza. Un accord exceptionnel, que le royaume attribue à ses bonnes relations avec Tel-Aviv.
S’ils se mobilisent chaque année pour éviter une explosion des prix lors du mois du jeûne, les pouvoirs publics algériens sont plus décidés encore à éviter de mécontenter la population en cette année électorale. Les mesures annoncées sont donc particulièrement strictes.
Les Gazaouis se sont rassemblés le 11 mars pour la première rupture quotidienne du jeûne en ce début de ramadan marqué par la menace d’une famine et les raids aériens.
Les négociations pour une trêve restent bloquées en raison de désaccords persistants entre le Hamas et Israël, notamment concernant le sort des otages et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien enclavé.
Recadrage de la presse sportive, convocation des patrons des chaînes de télévision, création de deux « commissions de veille »… Le ministre algérien de la Communication multiplie les décisions autoritaires. Une façon pour ce fidèle du président d’imposer son image de collaborateur incontournable.
À moins d’un mois du ramadan, les autorités algériennes mettent les bouchées doubles pour enrayer la flambée des prix et assurer la disponibilité des denrées alimentaires en quantités suffisantes.
Dans un contexte de hausse des prix et de difficultés d’approvisionnement en farine, les files d’attente s’allongent devant les boulangeries, tandis que l’angoisse du manque, justifiée ou non, s’installe.
Lors de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, plusieurs footballeurs, dont Zakaria Aboukhlal, ont refusé de porter le flocage arc-en-ciel, mettant en avant « le respect de leurs convictions personnelles ».
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Les combats étaient toujours intenses entre militaires et paramilitaires, vendredi dans les rues de Khartoum, chacun des belligérants ignorant les multiples appels au cessez-le-feu lancés à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
En plein ramadan, la fiction « Le Jeu de Dames » est devenue un phénomène de société, non sans s’attirer son lot de critiques, elles-mêmes sources d’audience.
En autorisant l’importation de 20 000 tonnes de sucre, l’exécutif a apaisé les tensions sur le marché national, en plein ramadan. Il ne règle pas pour autant le différend entre les importateurs et le producteur local, la Compagnie sucrière sénégalaise.
Le premier tour de la législative partielle dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest) aura lieu le 2 avril. Parmi les candidats, deux anciens titulaires du poste, et des outsiders insolites.
En cette période de graves difficultés économiques, les Égyptiens s’accrochent à la tradition de charité du ramadan, les donateurs et les personnes dans le besoin plaçant leurs espoirs dans la générosité des fêtes.
À l’approche du ramadan, des internautes marocains appellent au boycott des dattes algériennes, dont plusieurs quintaux ont été détruits en début de semaine à Casablanca. Accusées d’« inonder le marché marocain » et d’être cancérigènes, elles favoriseraient « la concurrence déloyale ».
Particulièrement dépendante des importations de biens alimentaires, la Tunisie subit de plein fouet la crise mondiale liée au conflit Russie-Ukraine. Reportage à Tunis.
Dans beaucoup de pays, le ramadan est devenu une source de business. Mais quel est le sens spirituel de ces semaines de jeûne, qui ne sont pas spécifiques à l’islam ?
De Rabat au Caire, les séries télévisées du ramadan ont accompagné l’évolution des sociétés arabes, brisant des tabous tels que l’adultère ou l’homosexualité. Le cru 2020 détonne, lui, par ses positions politiques.
L’ensemble des pays musulmans a désormais entamé le mois de ramadan. Entre l’état d’urgence sanitaire au Maroc, les couvre-feux généralisés en Algérie et en Tunisie, et les craintes sanitaires et économiques, force est de constater que ce mois sera bien singulier. Et singulier ne signifie pas moins exaltant, ou plus difficile.