Déshydratation, fatigue, manque d’apport énergétique plus de douze heures par jour… À l’approche du ramadan, de nombreux musulmans se demandent si le jeûne peut accroître le risque d’être atteint du coronavirus. Des interrogations légitimes.
Pèlerinage annulé, mosquées fermées, rassemblements interdits… De l’Arabie saoudite au Maroc, les fidèles se préparent à un mois sacré, qui devrait commencer ce jeudi 23 avril pour nombre de musulmans, plus morne qu’à l’accoutumée.
Au Maghreb, plusieurs groupes et mouvements défendent le droit de ne pas jeûner durant le ramadan. Si les appels au respect des libertés individuelles se succèdent en Tunisie et au Maroc, la mobilisation reste plus timide en Algérie.
Si la plupart des pays sunnites ont débuté le jeûne le lundi 6 mai, d’autres ont entamé le mois saint un jour avant ou après. Pourquoi ces décalages ? Explications.
Boudées toute l’année, les deux principales chaînes de télévision marocaines 2M et Al Aoula profitent du ramadan pour se réconcilier avec les téléspectateurs du royaume.
Voilà le mois de ramadan arrivé à son terme. On sait que le vocable « ramadan », qui, dans le calendrier musulman, désigne le neuvième mois de l’année, est construit sur la racine « RMD », qui évoque la réverbération du soleil sur le sol, et donc la chaleur. Le nom est employé une seule fois dans le texte coranique (2:185), mais ce mois est aussi le seul à être cité de façon nominative.
Production locale, concurrence des chaînes, pic d’audience… Le directeur de l’agence Media Algeria, spécialisée dans l’achat d’espaces publicitaires, analyse les enjeux de la production audiovisuelle durant le ramadan.
Depuis quelques années, la mobilisation citoyenne pour le droit de manger en public durant le Ramadan prend de l’ampleur. Comme toujours, les non-jeûneurs se heurtent aux pressions sociales, et cette fois-ci au ministère de l’Intérieur aussi.
Arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée, humiliations, interdits de toutes sortes… Les dérives autoritaires liées à l’inadéquation entre de vieilles lois obsolètes et la Constitution se multiplient. Enquête.
Il a été dit – et redit – que les musulmans de France avaient voté pour Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle. L’expression « musulmans de France » renvoie le plus souvent aux militants religieux, aux affiliés du Conseil français du culte musulman (CFCM), aux lobbyistes de la charia, aux fans du voile.
Pour les pays d’islam s’est achevé, il y a une semaine, le mois de ramadan ; pour les pays d’Europe (judéo-chrétiens en majorité) débute, aujourd’hui, la période dite des vacances qui dure deux bons mois : juillet et août.
Clinton, Bush et Obama l’ont fait, pas Trump. Contactée par plusieurs médias américains, la Maison Blanche a confirmé qu’elle n’accueillerait pas cette année de dîner pour célébrer la fin du Ramadan, s’attirant (encore) un peu plus les foudres de la communauté musulmane.
En cette fête de l’Aïd el-Fitr, le président Béji Caïd Essebsi a présenté dimanche ses vœux au peuple tunisien, et en particulier aux « concitoyens vivant dans les pays du Golfe ». L’occasion pour lui de s’exprimer sur le conflit diplomatique opposant depuis quelques semaines le Qatar à d’autres pays arabes.
Depuis quelques années, les soirées du mois du Ramadan sont devenues des opportunités pour les jeunes sociétés événementiel en Algérie. Mais la crise économique qui secoue le pays jette un froid sur ce secteur en plein essor.
Non au terrorisme, oui à la compatibilité de l’Islam et de la République. C’est le message qu’a martelé le 20 juin le président français Emmanuel Macron avant de rompre le jeûne avec les différents représentants religieux du pays.
Très croyant, le franco-sénégalais Lamine N’Diaye a attendu de mettre un terme à sa carrière de joueur en 1993 pour observer scrupuleusement le Ramadan.
De retour après une pause d’une année, « Achour el Acher » est le programme télé le plus populaire en Algérie en ce mois sacré. Une satire politique en phase avec son temps.
Star du feuilleton ramadanesque « Awled Moufida » – en tête des audiences en Tunisie -, Nidhal Saadi parcourt aussi la France avec son one man show «Diplomatiquement incorrect ». Prochaine date : le 21 juin à Paris. Entre deux spectacles, il raconte avec humour et émotion son tout premier Ramadan.
Aujourd’hui retraité, l’ex-défenseur des Lions de l’Atlas, vice-champion d’Afrique 2004, se souvient de son premier Ramadan. Il avait alors quinze ans.
Recettes, maquillage, shopping, conseils pratiques, spiritualité, lecture, activités manuelles… Via sa série de vidéos spécial Ramadan, la Youtubeuse Asma Fares partage ses différentes routines du mois saint avec des milliers d’internautes.
Entre deux tournages, le youtubeur algérien Anes Tina, 28 ans, se remémore les souvenirs de son premier Ramadan. À l’époque, il savait déjà jouer la comédie.
Respecter un jeûne majoritaire ou revendiquer une différence en matière de spiritualité ? En ce mois saint de l’islam, des manifestants tunisiens défendent le droit de ne pas jeûner, tandis que certaines autorités dénoncent une sustentation provocante…
Un tribunal de la ville de Bizerte, dans le nord de la Tunisie, a condamné lundi à un mois de prison un homme accusé d' »atteinte aux bonnes mœurs » pour avoir fumé en public en plein mois de ramadan, selon une source judiciaire.
Des dizaines de personnes ont manifesté dimanche à Tunis pour réclamer le droit de manger et de boire en public durant le ramadan et pour protester contre l’arrestation des non-jeûneurs. Une première en Tunisie.
Celle qui a conquis des millions de Marocains avec ses recettes de cuisine livre un récit nostalgique et émouvant de son premier Ramadan à Jeune Afrique.
Lauréat 2016 du prix Découvertes de RFI, l’artiste guinéen Soul Bang’s, 24 ans, marque une pause dans sa tournée africaine pour raconter son premier Ramadan à Jeune Afrique.
Le mois saint de l’Islam est aussi une période de spéculation sur les produits de première nécessité. Les gouvernements bluffent-ils quand ils bandent les muscles ?…
Quatre Tunisiens ont été condamnés jeudi à un mois de prison pour « outrage public à la pudeur » après avoir mangé dans un jardin public en plein ramadan, mois sacré de jeûne musulman, a indiqué jeudi à l’AFP le Parquet de Bizerte (nord).