Le conseil d’administration du Fonds vert pour le climat a approuvé, le 20 octobre, une participation de 280 millions de dollars dans le programme Transformation des systèmes financiers pour le climat de l’AFD – doté d’une enveloppe globale de 750 millions de dollars pour financer des projets dans 17 pays, majoritairement africains.
Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent » s’il veut limiter le réchauffement à 1,5°C. Une cote d’alerte qui pourrait être atteinte dès 2030, préviennent les experts climat de l’ONU, qui redoutent que le continent africain sombre un peu plus dans la faim et la pauvreté.
Selon une nouvelle étude, le potentiel d’énergie solaire et éolienne en Afrique de l’Ouest a été considérablement sous-estimé jusqu’à présent. Une tribune co-écrite par Sebastian Sterl et Wim Thiery, professeur à l’Université Libre de Bruxelles (VUB) et chercheur dans le domaine des interactions entre l’atmosphère et l’hydrosphère.
L’exercice est théorique mais le résultat marquant : des chercheurs ont calculé que l’installation d’immenses centrales d’énergies éolienne et solaire sur une partie du désert du Sahara pourrait augmenter les précipitations locales, en plus de produire de l’électricité pour la planète.
Trente-six personnes sont mortes au Niger dans des inondations depuis le début de la saison des pluies en juin. Celles-ci ont particulièrement frappé le nord désertique du pays, selon un bilan communiqué mardi 28 août par l’ONU.
Selon une étude réalisée par la société Verisk Maplecroft, la hausse des températures pourrait provoquer une recul de 10,8 % des exportations d’Afrique de l’Ouest et de 7,9 % des exportations d’Afrique centrale, principalement dans les secteurs des industries extractives et de l’agriculture.
95 % de la population de lémuriens est « sur le point de s’éteindre », a affirmé l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un regroupement d’organisations de défense de l’environnement.
Une étude sur le long terme dévoile la réalité de l’expansion du principal désert africain. Les causes sont aussi connues que les solutions. Mais les lanceurs d’alerte prêchent dans… le désert.
Le bassin du fleuve Congo, deuxième réserve forestière humide après le bassin amazonien, est aussi un gigantesque piège à CO2 aujourd’hui en danger. Un sommet se tient fin avril à Brazzaville sur le sujet, dans un assourdissant silence médiatique.
Victime du phénomène climatique El Niño, la métropole sud-africaine du Cap pourrait échapper au scénario catastrophe de la coupure totale, à condition que la consommation d’eau se maintienne au niveau actuel et que les pluies attendues dans les prochains mois se concrétisent.
Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo. Une entreprise colossale, envisagée de longue date, mais qui divise.
Alors que le risque de stress hydrique s’accroît, la multinationale française Veolia se présente comme un partenaire solide, offrant des solutions hybrides.
Pour cet administrateur du Nepad, il est urgent de repenser la distribution de l’aide à la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique, en s’appuyant notamment sur le secteur privé.
Il joue les médiateurs au Moyen-Orient, s’attache à contrer les climatosceptiques et à relancer une Union européenne à la dérive. Il y a quelques jours, il était sur le continent africain… Présent sur tous les fronts, le président français vise le leadership de l’Occident. Pour le moment, il s’en sort plutôt bien.
Les ministres de l’Environnement d’une centaine de pays se réunissent de lundi à mercredi à Nairobi sous l’égide de l’ONU, pour lancer un appel à lutter contre la pollution, qui tue prématurément chaque année 9 millions d’individus dans le monde.
L’utilisation d’outils connectés, l’irrigation souterraine en goutte-à-goutte et le renouvellement des plantations d’oliviers pourrait permettre de doubler la production d’huile d’olive tunisienne et d’assurer une meilleure régularité des récoltes, alors que le pays est déjà le deuxième exportateur au niveau mondial, derrière l’Espagne.
Alors que les émissions liées à l’industrie et à la combustion d’énergies fossiles se sont accrues en 2017 et que de nombreux rapports affirment que la Terre se rapproche de « points de bascule » irrémédiables, l’Afrique était au cœur des discussions du 15 novembre, à Bonn.
Les ministres de l’Environnement d’une trentaine de pays ont avancé résolument samedi à Montréal vers la mise en oeuvre de l’accord de Paris sur le climat quand les Américains ont soudainement fait volte-face après avoir semblé assouplir leur position.
Né dans une Afrique sage, en matière de comportement écologique, l’un des plus violents ouragans enregistrés en Atlantique a pris la direction des pays qui combinent pollution massive et scepticisme vis à vis du réchauffement climatique. Justice ? Pas sûr…
Le changement climatique, le déficit hydraulique, la marginalisation des zones concernées, le morcellement des terres, la mauvaise gestion des ressources, mais aussi l’urbanisation croissante menacent la survie des oasis dans le monde. Au Maghreb, des associations tirent la sonnette d’alarme, en militant pour leur préservation via notamment une coopération transfrontalière.
Les trois quart de l’humanité risquent d’être victime d’une vague de chaleur d’ici 2100. C’est ce que révèle une étude parue cette semaine dans la revue « Nature Climate Change ». Avant de sombrer dans la panique, Jeune Afrique a interrogé Wilfran Moufouma Okia, responsable scientifique au sein du GIEC et spécialiste du changement climatique en Afrique.
Les pluies qui s’abattent depuis la fin du mois de mai sur Abidjan ont tué au moins 15 personnes et occasionné 25 blessés, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement. Ce dernier a promis la mise en place prochaine d’un schéma directeur d’assainissement du grand Abidjan « pour éviter les dégâts ».
Après avoir longtemps entretenu le suspense, le président américain a finalement annoncé ce jeudi la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, semant la consternation parmi les 194 autres pays signataires du texte. Conclu fin 2015, il vise à contenir le réchauffement climatique et prévoit la mise en place d’un fonds d’aide financière destiné aux pays les moins avancés.
Le réchauffement climatique est responsable de l’augmentation de la fréquence des tempêtes extrêmes qui ont plus que triplé ces 35 dernières années au Sahel, révèle une étude parue mercredi.
Que faire de la récente révélation scientifique sur le lien entre le courant El Niño, d’origine américaine, et la répartition des cas de choléra en Afrique ? Peut-être une meilleure prévention…
Le président guinéen et la ministre française de l’Environnement ont présidé à Conakry le 2e conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), essentiellement consacré à la levée des fonds nécessaires aux projets.
Une étude publiée cette semaine et réalisée dans le cadre de la COP22 montre qu’une majorité de jeunes Africains sont sensibilisés aux problématiques liées au réchauffement climatique.
Un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes estime à 14 millions le nombre de personnes obligées de fuir leur foyer entre 2009 et 2015 à cause de dérèglements climatiques, dont 1,1 million rien que l’année dernière. La sécheresse et les inondations sont les deux principales causes et s’ajoutent à la guerre et aux expropriations.