Après avoir longtemps entretenu le suspense, le président américain a finalement annoncé ce jeudi la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, semant la consternation parmi les 194 autres pays signataires du texte. Conclu fin 2015, il vise à contenir le réchauffement climatique et prévoit la mise en place d’un fonds d’aide financière destiné aux pays les moins avancés.
Le réchauffement climatique est responsable de l’augmentation de la fréquence des tempêtes extrêmes qui ont plus que triplé ces 35 dernières années au Sahel, révèle une étude parue mercredi.
Que faire de la récente révélation scientifique sur le lien entre le courant El Niño, d’origine américaine, et la répartition des cas de choléra en Afrique ? Peut-être une meilleure prévention…
Le président guinéen et la ministre française de l’Environnement ont présidé à Conakry le 2e conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), essentiellement consacré à la levée des fonds nécessaires aux projets.
Une étude publiée cette semaine et réalisée dans le cadre de la COP22 montre qu’une majorité de jeunes Africains sont sensibilisés aux problématiques liées au réchauffement climatique.
Un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes estime à 14 millions le nombre de personnes obligées de fuir leur foyer entre 2009 et 2015 à cause de dérèglements climatiques, dont 1,1 million rien que l’année dernière. La sécheresse et les inondations sont les deux principales causes et s’ajoutent à la guerre et aux expropriations.
L’accord de Paris sur le climat est entré en vigueur vendredi 4 novembre, trois jours avant l’ouverture de la COP 22 à Marrakech. Mais ce traité historique, censé permettre de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C » n’a pas été ratifié par tous les pays engagés.
C’est « un jour historique pour la planète » selon le Président François Hollande : le tout premier accord engageant le monde entier contre le réchauffement doit entrer symboliquement en vigueur ce vendredi, moins d’un an après son adoption.
Jeudi et vendredi, Kigali accueille les représentants de 197 pays. Ils doivent discuter d’un amendement au protocole de Montréal sur les HFC, de redoutables gaz à effet de serre. Une rencontre primordiale, à quelques semaines de la COP 22 à Marrakech.
Juillet a été le mois le plus chaud de l’histoire moderne, établissant un record depuis le début des relevés de températures il y a 137 ans, selon les scientifiques du gouvernement américain mercredi.
À partir de lundi, l’humanité a consommé la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et vivra donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre, a calculé l’ONG Global Footprint Network, relevant que ce moment survient de plus en plus tôt chaque année.
Alors que la pire sécheresse depuis 35 ans s’abat sur l’Afrique australe, des agences humanitaires ont demandé jeudi plus d’un milliard de dollars pour aider les millions de personnes rendues vulnérables.
Le 1er juillet, la loi interdisant les sacs en plastique entrera en application au Maroc. Un groupement d’associations appelle, le week-end du 25 juin, à une campagne de ramassage dans tout le Maroc.
Les 20 et 21 juin 2016 se tient à Port-Louis le Women’s Forum Mauritius. Pour cette occasion, sa présidente Jacqueline Franjou s’est confiée à Jeune Afrique. Elle espère sensibiliser les gouvernements africains sur les questions climatiques. Surtout, elle réaffirme le rôle que doivent jouer les femmes dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Une tribune également signée par Adam Thiam, ancien chef de cabinet du président de la Commission de l’Union Africaine, et Matthieu Wemaëre, avocat à Bruxelles, qui a conseillé le gouvernement du Pérou pour la COP20 et celui du Maroc pour la COP21.
En marge des assemblées générales annuelles que tient la Banque africaine de développement (BAD) à Lusaka en Zambie, un accord de principe a été trouvé entre l’institution et l’African Risk Capacity (ARC), la mutuelle d’assurance fondée par 26 États africains en 2012 avec l’objectif de couvrir, à échéance 2020, 30 pays et 160 millions d’Africains contre les risques de sécheresse, d’inondation ou de cyclone.
En marge de la COP22 (Marrakech, 7-18 novembre), l’Académie du royaume du Maroc sortira en arabe, français, anglais et allemand un dictionnaire technique plus spécialement consacré à l’environnement.
L’ONU s’est inquiétée lundi de la situation alimentaire au Zimbabwe, touché par une grave sécheresse. Selon l’organisation, le pays a besoin de 290 millions de dollars pour nourrir jusqu’à 4,5 millions de personnes d’ici les prochaines récoltes.
Le bras armé des Nations unies pour lutter contre le réchauffement climatique a encore tout à prouver. Après une année 2015 dédiée à sa construction et à la réalisation de ses premiers investissements, 2016 doit être synonyme « d’accélération » pour le Fonds vert pour le climat.
Quatre mois après l’accord de Paris sur le climat, quelque 160 délégations nationales se retrouvent au siège de l’ONU à New-York, où doit avoir lieu vendredi 22 avril la cérémonie de signature du texte. Le « Monsieur Afrique » de la COP 21 nous explique la portée de l’événement.
Le président du Malawi a déclaré l’état de catastrophe naturelle dans le pays et a demandé l’aide de la communauté internationale pour lutter contre l’une des sécheresses les plus violentes de ces dernières décennies. Le Mozambique voisin a annoncé être en alerte rouge.
Alors que de nouvelles pluies diluviennes sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi sur la RD Congo, l’ONU a révélé que les inondations avait fait plus de 550 000 victimes dans le pays depuis octobre 2015.
Près d’un million d’enfants en Afrique de l’Est et australe sont atteints de malnutrition aiguë sévère en raison de la sécheresse qui touche le continent et qui devrait s’aggraver à cause du phénomène climatique El Niño.
Avec le réchauffement climatique, le continent semble promis au pire : sécheresses, montée des eaux, crises alimentaires… À moins qu’il n’en profite pour devenir un champion du développement durable ?