Conséquence, entre autres, d’une circulation automobile démentielle, la pollution de l’air est à Delhi dix fois supérieure à la norme admise par l’OMS. On tousse, on suffoque, on tombe malade. Que faire ?
Suite à la grave sécheresse qui affecte les récoltes de la région depuis plusieurs mois, quatorze millions de personnes pourraient manquer de nourriture en 2016 en Afrique australe, a alerté les Nations unies dans un communiqué publié lundi.
Dans le nord du pays, le changement climatique a des effets très concrets. Entre la hausse du niveau de la mer, l’érosion et les erreurs humaines, c’est toute une ville et sa région qui sont menacées.
Un accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement, dont l’ampleur menace la planète de catastrophes climatiques, a été adopté à Paris par 195 pays, mais beaucoup reste à faire pour que les engagements ambitieux se concrétisent.
L’Afrique participe à la COP 21, mais elle n’a pas le feu sacré de l’Europe pour les énergies renouvelables, car celles-ci demeurent chères et difficiles à maîtriser.
La mobilisation générale autour de la COP21, ces milliers de participants, chefs d’État, ministres, scientifiques, activistes, lobbyistes, journalistes, etc., venus des quatre points cardinaux pour se pencher au chevet de la planète, fait penser à la fameuse phrase de Marx : « L’humanité ne se pose que des problèmes qu’elle peut résoudre. »
Grands absents de la COP21, les partis verts africains sont aussi très peu représentés dans les sphères politiques nationales. Quelle est leur véritable influence ? Franck Habineza est président de la Fédération des verts africains.
Le Bissau-Guinéen analyse la position du continent sur l’échiquier environnemental mondial. Entre la nécessité de faire entendre sa voix et l’immensité du chantier à venir.
Du 30 novembre au 11 décembre, les pays du monde entier se réunissent à Paris pour faire face au dérèglement climatique. Les dirigeants africains sont au nombre de 54 dans la capitale française pour participer aux négociations. Un dossier complet spécial COP21 à découvrir dans le J.A. n° 2864, en kiosques du 20 novembre au 5 décembre.
La COP 21 s’est ouverte lundi avec les déclarations, limitées à quelques minutes, de l’ensemble des chefs d’État présents à Paris. Voici les principales déclarations des présidents africains.
De toutes les régions du monde, le continent est le plus affecté par le réchauffement de la planète. Il en est pourtant le dernier responsable. À Paris, ses États vont réclamer justice.
Du 30 novembre au 11 décembre, les pays du monde entier se réunissent à Paris pour faire face au dérèglement climatique. Reste à savoir s’ils sauront dépasser le stade des bonnes intentions.
Ambitieuse mais mal ficelée, une exposition parisienne, regroupant 54 artistes issus d’autant de pays africains, a tenté d’alerter sur les problèmes d’accès à l’énergie sur le continent. Elle sera visible en Afrique en 2016.
L’homme qui plantait des palétuviers, militant écologiste sénégalais à l’inimitable bagou, sera présent en France à l’occasion de la COP21, du 29 novembre au 11 décembre. Sans illusions, mais toujours optimiste et combatif.
La Banque mondiale a annoncé mardi un plan d’action de 16 milliards de dollars d’ici 2020, pour aider l’Afrique à lutter contre le changement climatique.
L’érosion côtière s’accélère sous l’effet du changement climatique. Un phénomène dont sont victimes presque toutes les villes togolaises du littoral, notamment celle d’Aného, située à 45 km au sud-est de Lomé. Selon les experts, la mer y grignoterait chaque année de 7 à 15 mètres de rivage… Reportage.
La dépendance alimentaire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient risque de s’accroître d’ici à 2050 si les tendances de production et de consommation persistent, avec le changement climatique comme facteur aggravant, selon une étude présentée le 28 octobre par l’Institut national de la recherche agronomique.
D’ici à 2030, près d’un quart des besoins énergétiques du continent africain pourrait être couvert par les énergies renouvelables, selon un rapport publié lundi par l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena).
À quelques semaines de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), la coordinatrice du Centre africain pour la politique en matière de climat, Fatima Denton revient sur trois enjeux cruciaux de l’accord de Paris.
En plein cœur du mois d’août, la ministre française de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, met le paquet pour assurer la promotion de la COP21, la méga-conférence internationale sur le climat, qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
Conakry est frappée depuis le 24 juillet par des pluies torrentielles qui ont provoqué la mort d’au moins quatre personnes. Les populations se plaignent du manque de réaction des autorités, et la saison des pluie n’est pas terminée.
Alors que le budget français consacré au développement est en baisse constante depuis 2010, Paris voudrait qu’une partie plus importante de son effort militaire, notamment en Afrique, soit pris en compte dans les chiffres de l’aide publique au développement.
Lorsque des milliers de personnes voient leurs habitations ravagées par un cyclone, que des peuples doivent migrer parce que leurs terres sont devenues trop arides, que les inondations succèdent aux sécheresses et que les prévisions agricoles de certains pays sont constamment revues à la baisse, il n’y a plus aucun doute que la menace climatique est réelle et touche la planète entière.
Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, a débuté une double tournée africaine. Elle en explique les enjeux à « Jeune Afrique ».