Après l’orage qui a surpris Bamako jeudi, au tout début de la saison des pluies, l’eau continue à dévaler des collines entourant le quartier populaire de Niamakoro, où décharges sauvages et urbanisation anarchique ont alourdi le bilan d’un phénomène météo pourtant habituel au Mali.
Le cyclone Idai, qui a balayé en fin de semaine le Mozambique et le Zimbabwe, emportant routes, ponts, hôpitaux, écoles et au moins un barrage, a fait au moins 162 morts. La ville de Beira, la deuxième ville mozambicaine, est détruite ou endommagée à 90%, selon la Croix-Rouge.
Alors que les délégations marocaine, algérienne et tunisienne demandent des réponses concrètes et plus de moyens pour faire face au dérèglement du climat, la COP24 s’est contentée de valider l’accord de Paris, entré en vigueur en novembre 2016.
Comme tout le littoral ouest-africain, les côtes ivoiriennes sont menacées par l’érosion. À 150 km d’Abidjan, une ville entière est en train de disparaître.
La Côte d’Ivoire doit accélérer son programme de lutte contre le réchauffement climatique. Tel est le message que la Banque mondiale a adressé en juillet au gouvernement dans un chapitre de son dernier rapport sur le pays.
Les signaux en matière d’énergie sont inquiétants, selon l’initiative SEforALL. Alors qu’environ 600 millions de personnes n’y ont pas accès en Afrique, seul 17 % du total des financements consacrés à l’électricité ont été alloués au continent, ce qui représente une baisse de 32 % par rapport à la période précédente.
Pour renforcer et moderniser les compétences des agricultrices togolaises, Brigitte Acakpo, l’une des femmes de ce secteur les plus influentes du pays, a créé en 2016 le Consortium Femmes REDD+ Togo, qui réunit 62 ONG du secteur.
Le conseil d’administration du Fonds vert pour le climat a approuvé, le 20 octobre, une participation de 280 millions de dollars dans le programme Transformation des systèmes financiers pour le climat de l’AFD – doté d’une enveloppe globale de 750 millions de dollars pour financer des projets dans 17 pays, majoritairement africains.
Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent » s’il veut limiter le réchauffement à 1,5°C. Une cote d’alerte qui pourrait être atteinte dès 2030, préviennent les experts climat de l’ONU, qui redoutent que le continent africain sombre un peu plus dans la faim et la pauvreté.
Selon une nouvelle étude, le potentiel d’énergie solaire et éolienne en Afrique de l’Ouest a été considérablement sous-estimé jusqu’à présent. Une tribune co-écrite par Sebastian Sterl et Wim Thiery, professeur à l’Université Libre de Bruxelles (VUB) et chercheur dans le domaine des interactions entre l’atmosphère et l’hydrosphère.
L’exercice est théorique mais le résultat marquant : des chercheurs ont calculé que l’installation d’immenses centrales d’énergies éolienne et solaire sur une partie du désert du Sahara pourrait augmenter les précipitations locales, en plus de produire de l’électricité pour la planète.
Trente-six personnes sont mortes au Niger dans des inondations depuis le début de la saison des pluies en juin. Celles-ci ont particulièrement frappé le nord désertique du pays, selon un bilan communiqué mardi 28 août par l’ONU.
Selon une étude réalisée par la société Verisk Maplecroft, la hausse des températures pourrait provoquer une recul de 10,8 % des exportations d’Afrique de l’Ouest et de 7,9 % des exportations d’Afrique centrale, principalement dans les secteurs des industries extractives et de l’agriculture.
95 % de la population de lémuriens est « sur le point de s’éteindre », a affirmé l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un regroupement d’organisations de défense de l’environnement.
Une étude sur le long terme dévoile la réalité de l’expansion du principal désert africain. Les causes sont aussi connues que les solutions. Mais les lanceurs d’alerte prêchent dans… le désert.
Le bassin du fleuve Congo, deuxième réserve forestière humide après le bassin amazonien, est aussi un gigantesque piège à CO2 aujourd’hui en danger. Un sommet se tient fin avril à Brazzaville sur le sujet, dans un assourdissant silence médiatique.
Victime du phénomène climatique El Niño, la métropole sud-africaine du Cap pourrait échapper au scénario catastrophe de la coupure totale, à condition que la consommation d’eau se maintienne au niveau actuel et que les pluies attendues dans les prochains mois se concrétisent.
Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo. Une entreprise colossale, envisagée de longue date, mais qui divise.
Alors que le risque de stress hydrique s’accroît, la multinationale française Veolia se présente comme un partenaire solide, offrant des solutions hybrides.
Pour cet administrateur du Nepad, il est urgent de repenser la distribution de l’aide à la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique, en s’appuyant notamment sur le secteur privé.
Il joue les médiateurs au Moyen-Orient, s’attache à contrer les climatosceptiques et à relancer une Union européenne à la dérive. Il y a quelques jours, il était sur le continent africain… Présent sur tous les fronts, le président français vise le leadership de l’Occident. Pour le moment, il s’en sort plutôt bien.
Les ministres de l’Environnement d’une centaine de pays se réunissent de lundi à mercredi à Nairobi sous l’égide de l’ONU, pour lancer un appel à lutter contre la pollution, qui tue prématurément chaque année 9 millions d’individus dans le monde.
L’utilisation d’outils connectés, l’irrigation souterraine en goutte-à-goutte et le renouvellement des plantations d’oliviers pourrait permettre de doubler la production d’huile d’olive tunisienne et d’assurer une meilleure régularité des récoltes, alors que le pays est déjà le deuxième exportateur au niveau mondial, derrière l’Espagne.
Alors que les émissions liées à l’industrie et à la combustion d’énergies fossiles se sont accrues en 2017 et que de nombreux rapports affirment que la Terre se rapproche de « points de bascule » irrémédiables, l’Afrique était au cœur des discussions du 15 novembre, à Bonn.
Les ministres de l’Environnement d’une trentaine de pays ont avancé résolument samedi à Montréal vers la mise en oeuvre de l’accord de Paris sur le climat quand les Américains ont soudainement fait volte-face après avoir semblé assouplir leur position.
Né dans une Afrique sage, en matière de comportement écologique, l’un des plus violents ouragans enregistrés en Atlantique a pris la direction des pays qui combinent pollution massive et scepticisme vis à vis du réchauffement climatique. Justice ? Pas sûr…
Le changement climatique, le déficit hydraulique, la marginalisation des zones concernées, le morcellement des terres, la mauvaise gestion des ressources, mais aussi l’urbanisation croissante menacent la survie des oasis dans le monde. Au Maghreb, des associations tirent la sonnette d’alarme, en militant pour leur préservation via notamment une coopération transfrontalière.
Les trois quart de l’humanité risquent d’être victime d’une vague de chaleur d’ici 2100. C’est ce que révèle une étude parue cette semaine dans la revue « Nature Climate Change ». Avant de sombrer dans la panique, Jeune Afrique a interrogé Wilfran Moufouma Okia, responsable scientifique au sein du GIEC et spécialiste du changement climatique en Afrique.
Les pluies qui s’abattent depuis la fin du mois de mai sur Abidjan ont tué au moins 15 personnes et occasionné 25 blessés, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement. Ce dernier a promis la mise en place prochaine d’un schéma directeur d’assainissement du grand Abidjan « pour éviter les dégâts ».