Alors que le président sénégalais souhaite de nouvelles lois sur le contrôle des plateformes, les internautes se retrouvent une nouvelle fois entre le marteau des dérives en ligne et l’enclume de la censure…
À l’approche d’une présidentielle ougandaise sous tension, Facebook a fermé les comptes de proches du pouvoir. Dans la foulée, l’État a suspendu l’accès à tous les réseaux sociaux…
Depuis son avènement en 2013, le président égyptien a mis en place un réseau efficace chargé de surveiller internet et de répandre la bonne parole du régime.
À l’ère de la post-vérité, la guerre de l’information est une façon de poursuivre un conflit conventionnel par d’autres moyens. Une réalité qui imprègne dorénavant les relations entre États arabes, dont certains ont pleinement investi le champ de la communication… et de la désinformation.
Les réseaux sociaux se sont pris de passion pour la chloroquine du Panoramix français et l’artemisia du président malgache, et l’on aurait tort de se moquer.
Alors que les scientifiques sont engagés dans un contre-la-montre pour élaborer des traitements contre le coronavirus, en Afrique la défiance envers les vaccins occidentaux s’affiche sur les réseaux sociaux.
Bien malgré lui, le désormais ex-candidat à la mairie de paris a participé à la dévalorisation du politique. À force de faire des réseaux sociaux le lieu de conquête, et même d’exercice, du pouvoir, les tenants du « nouveau monde » ont oublié le potentiel destructeur du regard panoptique porté par le village global.
Vrais-faux jihadistes, pillage organisé, leaders africains manipulés… Les réseaux sociaux sont une incroyable caisse de résonance pour les rumeurs et thèses complotistes. Tour d’horizon de quelques-unes d’entre-elles, entre fake news et approximations plus ou moins volontairement entretenues.
Face à la haine en ligne, certaines plateformes semblent, enfin, sortir de l’immobilisme. Mais les efforts consentis demeurent insuffisants et manquent souvent de constance.
Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, a annoncé le 13 juillet la levée des restrictions sur les réseaux sociaux, bloqués depuis plus d’un an pour « des raisons sécuritaires » par les autorités.
Le mouvement #TaxePasMesMo a fait reculer le gouvernement sur son projet d’imposer les réseaux sociaux. Porté par une alliance de circonstance hétéroclite, il illustre les aspirations et les contradictions d’une société ultraconnectée.
L’équipe de communication de la présidence béninoise est omniprésente sur les réseaux sociaux, et multiplie les innovations. Au risque de prendre de front les mécontentements des internautes.
La ministre de l’Économie numérique et de la Communication revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers d’un des secteurs prioritaires sur l’agenda gouvernemental béninois.
« Il n’est absolument pas question d’une nouvelle taxation sur les réseaux sociaux », assure-t-on au ministère béninois de l’Économie numérique et de la communication, alors que l’Arcep, l’autorité de régulations des communications, vient de promulguer un nouveau cadre tarifaire.
Le recours aux réseaux sociaux demeure important pour les candidats aux élections. Ces canaux peuvent être d’une grande efficacité, pour peu qu’ils soient employés non pas à l’aveugle, mais avec une stratégie réaliste et bien ciblée, analyse Mathias Hounkpe.
Avec son tube « Tchizambengue », la chanteuse Shan’L fait l’éloge des maîtresses et projette de manière provocante une autre image de la féminité africaine.
Manipulation de l’information, appel au meurtre, incitation à la haine… Comment vaincre l’épidémie qui ravage plateformes et réseaux sociaux ? Facebook et les autres jurent qu’ils font l’impossible. Mais est-on obligé de les croire ?
« Inquiétant », « irrationnel », « inédit ». Le patronat marocain est sous le choc devant l’incroyable « succès populaire » du boycott qui frappe actuellement les marques Sidi Ali (eau), Afriquia (stations-service) et Centrale Danone (lait).
L’édition 2018 de notre classement des 50 Africains les plus influents a été difficile à établir. Retour sur la méthode qui nous a permis de mesurer l’influence de ces personnalités qui interviennent dans des domaines aussi différents que les arts, les affaires, le sport ou la politique.
Le 26 mars 1984 s’éteignait Ahmed Sékou Touré, le premier président de la Guinée indépendante, après un règne d’un quart de siècle. Trente-quatre plus tard, son bilan suscite toujours la controverse parmi les Guinéens. Si certains se souviennent avant tout de son « Non à De Gaulle », d’autres rappellent les nombreuses exactions de l’ancien chef de l’État.
Vraie volonté ou mauvaise communication ? Le 29 novembre dernier, un message publié sur les réseaux sociaux par la Fédération algérienne de Football (FAF) à l’issue d’un bureau fédéral a fait beaucoup de bruit. Il y est question des binationaux, d’engagement pour le pays et de supériorité technique. Depuis, les instances tentent de minimiser sa portée.
Ces trois jeunes femmes divertissent les Maliens en racontant leur train de vie dispendieux sur les réseaux sociaux. Leur notoriété dépasse désormais les frontières du pays.
L’image d’une fillette menottée et encadrée de policiers a créé l’émoi sur les réseaux sociaux. Binja Yalala a été arrêtée par la police d’Idjwi, dans le Sud-Kivu, lors des manifestations du 15 novembre. Elle est accusée d’avoir « violenté les forces de l’ordre ».
La diffusion d’une vidéo montrant des migrants subsahariens être vendus comme des esclaves en Libye a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités africaines, politiques ou du monde de la culture, ont dit leur dégoût et réclament des actions.
À deux semaines des élections locales, certains candidats ont eu recours à des affiches surprenantes, et parfois hilarantes, pour faire campagne. Florilège.