Même divisés et indignés par le conservatisme ambiant, les militants qui ont contribué à la chute de Ben Ali rêvent toujours d’un printemps des libertés.
Devenus incontournables, les réseaux sociaux ont rythmé l’année 2015 des Africains. De l’attaque de Charlie Hebdo, qui a provoqué soutien et indignation sur le continent, à l’élection de Roch Marc Christian Kaboré au Burkina Faso, les hashtags ont fleuri sur Twitter. Rétrospective.
Chaque dimanche de fin de mois, des centaines de Tunisiens descendent dans les rues… pour les nettoyer. Depuis plusieurs mois, les internautes s’organisent sur les réseaux sociaux pour pallier l’inaction du gouvernement et des municipalités dans plusieurs domaines, avec pour seuls mots d’ordre : propreté, solidarité et civisme.
Comptes personnels ou institutionnels, les chefs d’État du continent gazouillent de plus en plus sur Twitter. En 2015, qui sont les utilisateurs confirmés et les débutants ? Tour d’horizon.
À gauche du montage Instagram, un visage austère en noir et blanc, enserré pour les femmes dans un voile sombre : la photo officielle de la carte d’identité.
Alors que sa première tournée africaine s’est achevée lundi, le pape François continue de faire le buzz. De nombreux internautes ont en effet détourné une photo où il apparaît, micro au poing, tel un rappeur américain, dans un camp de réfugiés centrafricain.
Quelques heures après l’explosion de Yola qui a fait plus de 30 morts mardi, Facebook a annoncé le déploiement au Nigeria de son dispositif d’urgence, le «safety check».
Musique en streaming, géolocalisation de bonnes adresses, prise en charge de personnes malades… Les développeurs rivalisent d’ingéniosité pour rattraper leurs confrères brazzavillois.
Le gouverneur du Katanga a créé, le 21 septembre, son premier profil public sur un réseau social. La première étape vers le lancement d’une campagne présidentielle ?
Quatre utilisateurs africains de Facebook sur cinq se connectent désormais au réseau social via leur téléphone portable. Selon ces statistiques publiées par Facebook jeudi, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya – trois poids lourds démographiques du continent – sont les trois pays comptant le plus d’utilisateurs en Afrique sub-saharienne.
Si les dirigeants africains sont de plus en plus nombreux et de plus en plus actifs sur Twitter, peu d’entre eux se suivent mutuellement. Et dans un monde interconnecté, les comptes les plus influents ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Immersion interactive.
L’Afrique compte-elle vraiment sur la toile ? À peu près autant que le seul État indien, à en croire une carte réalisée par l’Oxford Internet Institute.
Le député congolais Zoé Kabila, frère du président de la RDC, a tenu à rendre un hommage samedi sur Twitter aux « kadogos qui ont fait le choix de laisser leurs stylos pour les armes ». Le tweet a été rapidement supprimé avant d’être republié. Retour sur une polémique.
Le feuilleton des révélations familiales d’Emmanuel Adebayor s’est poursuivi ce dimanche avec une nouvelle publication du footballeur togolais sur sa page Facebook. Cette fois-ci, c’est Rotimi Adebayor, l’un de ses frères, qui est visé.
Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.
Emmanuel Adebayor a réglé mardi soir ses comptes avec plusieurs membres de sa famille, sur Facebook. Un déballage 2.0 destiné à « servir de leçon » aux familles africaines, avance l’international togolais. Florilège.
Les résultats de la présidentielle du 25 avril au Togo sont proclamés depuis lundi au compte-gouttes. Le président sortant Faure Gnassingbé est en tête après 18% du dépouillement. Pendant ce temps, on assiste à une véritable bataille de nerfs sur internet entre les partisans des principaux challengers.
Depuis l’attaque de mercredi contre le musée du Bardo qui a fait 21 morts selon le dernier bilan, les internautes du monde entier multiplient les messages de soutien à la Tunisie.
Conscients que Twitter ou Facebook peuvent améliorer leur image et influer sur les résultats d’une élection, plusieurs chefs d’État d’Afrique subsaharienne ont intégré les réseaux sociaux dans leur plan com. Mais d’autres redoutent leurs effets déstabilisateurs.
Le site de microblogging Twitter a supprimé lundi un compte ouvert depuis le 8 février, présenté comme celui de la nébuleuse islamiste nigériane Boko Haram. Une action que réclamaient de nombreux abonnés du réseau social.
La communauté des chefs d’État africains présents sur Twitter vient de s’agrandir. Ali Bongo Ondimba a publié son premier tweet le 9 février. Au pouvoir depuis six ans, le Gabonais saura-t-il se hisser au niveau de ses pairs les plus connectés ?
Avec #JeSuisRaif, une mobilisation d’ampleur en faveur de la libération du blogueur saoudien Raif Badawi s’est engagée sur internet. Décryptage de cette mobilisation en ligne.
Sur les réseaux sociaux, la majorité des internautes africains ont compati à la douleur du peuple français lors de l’attaque sanglante de « Charlie Hebdo » et de la prise d’otages de l’Hypercacher de Vincennes. Mais à côté du célèbre hashtag #JeSuisCharlie, des voix dissonantes se sont néanmoins fait entendre.
Coupe du monde, cérémonie des Oscars, émeutes à Ferguson, épidémie d’Ebola, Boko Haram… L’actualité de l’année 2014 a été riche et les réseaux sociaux particulièrement actifs. Voici notre sélection des dix hashtags qui ont marqué ces douze derniers mois sur le continent et dans la diaspora.
S’ils sont aujourd’hui presque tous présents sur Twitter, nos présidents y sont-ils pour autant influents ? Pas forcément, tant le pourcentage de followers fictifs ou inactifs peut être élevé. Jeune Afrique fait le point, chef d’État par chef d’État.
Le Burkina Faso vit-il une révolution 2.0 ? Sur Twitter, le hashtag #lwili a été la star de la journée du 30 octobre. Il ne faut cependant pas surestimer l’influence des réseaux sociaux.
#IamALiberianNotAVirus (comprenez : « Je suis un Libérien, pas un virus »). C’est la nouvelle campagne qui anime les réseaux sociaux américains pour lutter contre la stigmatisation des personnes originaires du Liberia.