Dans un contexte de tensions avec la junte au pouvoir à Niamey, le groupe nucléaire français a annoncé ce vendredi 15 novembre interrompre de façon temporaire le financement des activités extractives de sa filiale nigérienne afin de prioriser le « paiement des salaires ».
À peine réélu, Donald Trump a annoncé le nom de celui qui sera le chef de sa diplomatie. Ce choix, qui s’est porté sur le sénateur de Floride, n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Alger, l’élu républicain ayant déjà par deux fois appelé à sanctionner le pays.
Le Kremlin travaille à la mise en place de nouveaux relais d’influence sur le continent à travers la création d’instituts culturels. Des structures non étatiques mais étroitement liées à Rossotrudnichestvo, l’agence russe pour la coopération internationale.
Le Royaume-Uni vient d’annoncer une liste de sanctions contre des paramilitaires, notamment d’Africa Corps, et certains de leurs fournisseurs pour « violations généralisées des droits humains » en Libye, au Mali et en Centrafrique.
Le gouvernement burkinabè a protesté contre le retrait du calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI) de son tour national, dont la 35e édition se déroule actuellement. L’instance du cyclisme sanctionne la présence de coureurs russes au départ de la course.
Un mois après la parution de son enquête sur les Africains combattant en Ukraine pour le compte de la Russie, Jeune Afrique revient en détails sur l’histoire de l’un d’eux, Alain*. Ce Centrafricain, recruté dans son pays par le groupe Wagner, a réussi à fuir le front.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
La société russe Alabuga recrute massivement en Afrique, via un programme consacré aux jeunes femmes de 18 à 22 ans. Officiellement pour suivre une formation professionnelle. Mais surtout pour participer discrètement à l’industrie de guerre russe.
Qu’ils soient enrôlés dans l’armée ou recrutés par le groupe Wagner, des centaines d’Africains combattent en Ukraine, côté russe. François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, revient pour RFI sur cette enquête exclusive.
Exploration, production, construction d’infrastructures… Moscou développe progressivement ses activités dans le pays d’Afrique centrale. Vrais engagements pétroliers ou « simple positionnement stratégique » ? Éléments de réponse.
Qu’ils manient les promesses de salaires mirobolants ou la menace, voire la contrainte, les recruteurs russes usent de tous les leviers pour enrôler les « Africains de Poutine ».
Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Qui sont-ils ? Comment ont-ils été recrutés ? Comment vivent-ils ? Jeune Afrique est allé à la rencontre des Africains de Vladimir Poutine.
Le communicant russe, officiellement sociologue, a été interpellé le 19 septembre en compagnie d’un de ses proches, Samir Seïfan. Les deux hommes travaillent depuis plusieurs années pour la nébuleuse Wagner, qui a la première communiqué sur leur arrestation.
Selon plusieurs sources, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a nommé ce commandant du groupe Wagner conseiller spécial en matière de sécurité. Ce qui vient renforcer encore un peu plus la position de ce discret mercenaire.
Après des déconvenues sur le continent en matière de communication et la perte de combattants de l’Africa Corps au Mali, c’est par un don de vivres et de médicaments que Moscou manifeste son soutien à la lutte contre les jihadistes sahéliens.
La mort d’Evgueni Prigojine, le 23 août 2023, a rebattu les cartes de l’implication russe en Afrique. Dans ce « big bang » politico-militaire, une structure émerge : Africa Corps, nouvelle arme d’influence de Vladimir Poutine sur le continent. Voici, en infographies, le nouvel organigramme d’une nébuleuse aussi floue que puissante, en constante évolution.
Sous l’étroite surveillance de Moscou depuis la disparition d’Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif au Sahel et en Centrafrique. Avec un même objectif : porter sur le continent l’ambition de puissance anti-occidentale du maître du Kremlin. Révélations.
L’Ukraine a revendiqué ce 15 août de nouvelles avancées dans son offensive dans la région russe de Koursk. La Russie assure de son côté y avoir repris un village, tout en maintenant sa pression plus au sud, sur le front du Donbass.
À la suite du présumé soutien ukrainien aux rebelles maliens, Bamako a rompu ses relations diplomatiques avec Kiev, puis expulsé l’ambassadrice de Suède dont le pays a retiré son aide au développement. Le Sahel apparaît davantage comme un nouveau terrain d’affrontement entre la Russie et l’Ukraine.
Une délégation du géant russe Rosatom a entamé le 6 août une visite de quatre jours au Burkina Faso pour évaluer un projet de construction d’une centrale, dont le lieu d’installation reste à définir.
À la suite de la rupture de ses relations avec le Mali et le Niger, l’Ukraine est confrontée à la méfiance de ses alliés africains. Une situation qui met à mal la stratégie diplomatique qu’elle déploie depuis l’invasion de son territoire par la Russie.
Selon le général Kenneth Ekman et l’Africom, et malgré le retrait américain du Niger, les États-Unis sont toujours prêts à dialoguer avec leurs partenaires du continent et à poursuivre leurs efforts dans le domaine sécuritaire.
Les autorités de Niamey reprochent à Kiev un « soutien » à des « groupes terroristes », après une lourde défaite de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe Wagner, fin juillet à Tinzaouatène.
La mobilisation a faibli au fil des jours à la suite de la répression policière, mais des centaines de personnes se sont tout de même rassemblées dans les rues, le 5 août, pour protester contre la hausse des prix et la mauvaise gouvernance.
L’annonce, il y a un an, de ce projet de partenariat entre Thiès et la ville ukrainienne devenue russe en 2014 avait suscité l’ire de Kiev en pleine guerre contre Moscou.
En se rapprochant des régimes en place au Sahel, comme lui proches de Moscou, le maréchal libyen joue sur plusieurs tableaux. Mais il cherche avant tout à consolider son pouvoir face aux autorités de l’Ouest et à se poser en partenaire incontournable, y compris pour les Occidentaux.
Patron de presse, journaliste et écrivain, l’Ivoirien Alafé Wakili vient de publier son quatrième roman dans lequel il imagine un coup d’État dans un pays qui accueille la Coupe d’Afrique des nations.
En trois décennies, l’ancien agent du KGB et actuel président russe a amassé une des fortunes les plus considérables de la planète. Une bande dessinée raconte le système qu’il a mis en œuvre.