Le Kremlin envisage la construction d’une base logistique pour la flotte russe au Soudan, alors que Washington n’a toujours pas retiré Khartoum de la liste des États soutenant le terrorisme.
Outre ses liens toujours soutenus avec la France, le pays continue d’entretenir des relations très étroites, et redynamisées ses vingt dernières années, avec la Chine, la Russie et Cuba.
Certains pays africains, comme le Kenya, ont montré leur intérêt pour le vaccin contre le Covid-19 annoncé par le Kremlin. Une aubaine pour une Russie gourmande d’influence sur le continent.
Alors que Le Caire se montre prêt à intervenir en Libye face à l’annonce d’une offensive du GNA sur Syrte, quelle est la part de bluff et de réalité dans ces menaces ? Éléments de réponse.
Le conflit, dans cette enclave caucasienne que se disputent l’Arménie et l’Azerbaïdjan, reflète la confrontation entre Moscou – allié des Arméniens – et Ankara – soutien des Azerbaïdjanais turcophones – sur les scènes syrienne et libyenne.
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, s’est entretenu à distance avec ses homologues sud-africain, égyptien et congolais. Au menu : sommet Russie-Afrique, relations commerciales et coronavirus.
De nombreux États africains seront représentés à haut niveau au Forum international militaro-technique (« Army 2020 ») organisé par Moscou, dont les dates viennent d’être annoncées.
La crise sécuritaire au Sahel inspire des dénonciations de conspirations internationales. Une certaine société civile africaine met la France à l’index, tandis que le président français évoque la Russie à mots couverts…
Pour compenser la concurrence du gaz russe et des gaz de schiste américains, l’entreprise publique Sonatrach est contrainte de se replier sur l’exportation de gaz naturel liquéfié.
Le président camerounais Paul Biya ne s’est finalement pas rendu au sommet Russie-Afrique à Sotchi. Un désistement qui a provoqué l’ire de son homologue russe Vladimir Poutine.
Conçu comme une véritable démonstration de force, le sommet Russie-Afrique a été un succès pour le maître du Kremlin. Même si aucune annonce majeure n’a été faite.
Ouverture réussie pour le premier sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine et co-présidé par le président en exercice de l’Union africaine (UA), Abdel Fattah al-Sissi. Les dirigeants africains ont répondu à l’appel de Sotchi et, en ce premier jour surtout consacré à la coopération économique, promesses, serments d’amitié et contrats se sont multipliés.
C’est un personnage tout droit sorti d’un roman de Dostoïevski. Glacial et provocateur. Officiellement sans lien avec le Kremlin, Prigojine passe pourtant pour un proche de Poutine. Portrait.
Or, diamants, armes, blanchiment d’argent et trafics en tout genre… La présence russe en Centrafrique suscite bien des fantasmes. Parfois à tort, souvent à raison.
De moins en moins d’Africains optent pour des établissements d’enseignement supérieur russes. Les jeunes subsahariens se plaignent de surcroît du racisme auquel ils sont souvent confrontés en Russie, ce qui ne contribue pas à améliorer l’attractivité des facultés moscovites.
Du 22 au 24 octobre, Sotchi accueillera le tout premier sommet Russie-Afrique. Diplomates, organisateurs ou encore têtes pensantes : Jeune Afrique a dressé le portrait de ceux qui sont aux commandes de ce grand raout diplomatique.
Au sud du Sahara et au Maghreb, Vladimir Poutine veut voir son pays jouer un rôle de premier plan, comme au temps de la guerre froide. Du 22 au 24 octobre, Sotchi, au bord de la mer Noire, accueillera le tout premier sommet Russie-Afrique.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Introduits auprès de Faustin-Archange Touadéra par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et par d’autres intermédiaires, les Russes renforcent leur emprise en Centrafrique.
Principal chef rebelle du pays, il est l’un des hommes clés de la crise qui mobilise les chancelleries, de Paris à Moscou. Et pour cause : Noureddine Adam affirme contrôler 70 % du territoire.
Le président russe a nommé Vladimir Titorenko ambassadeur de Russie en Centrafrique, qui sera chargé de dossiers sensibles, dont la mise en œuvre de l’accord de coopération militaire.
Avec Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, et le fidèle Iouri Ouchakov, ils conseillent leur président sur l’Afrique et le Moyen-Orient. Diplomatie, échanges économiques, accords de défense… La Russie revient en force.
La Russie s’est affirmée comme un acteur déterminant dans le chaos libyen. Allié du maréchal Haftar, le Kremlin maintient un contact avec toutes les principales parties impliquées dans le conflit – y compris Seif al-Islam Kadhafi, qui vient d’annoncer son retour sur la scène politique via Moscou.
L’Union soviétique a été parmi les premiers soutiens de la jeune Guinée indépendante, en 1958. Soixante ans après, la Russie est de retour dans la coopération économique, sanitaire et militaire. Alexandre Brégadzé, l’ambassadeur de Russie en Guinée, plaide pour un renforcement de cette coopération renouvelée.
Igor Setchine, l’un des hommes les plus influents de Russie, fait l’objet d’un grand portrait dans le n° 79 de « La Revue », en vente dans les kiosques depuis le 30 août.