Alors que s’est ouvert le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique, l’hôte tente d’éblouir le continent, tout autant que les invités essaient de séduire le régime de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a prévu de prononcer « un grand discours » pour évoquer sa vision des relations russo-africaines et « la formation d’un nouvel ordre mondial ».
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Le ministre aux Grands travaux et aux investissements stratégiques se démène depuis plusieurs semaines pour faire passer le projet de nouvelle Constitution, soumis à référendum ce 30 juillet et devant permettre au président de se maintenir au pouvoir.
Tandis que la deuxième édition du sommet s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg, Jeune Afrique fait le point sur les chefs d’État qui ont répondu oui (ou non) à l’invitation de Vladimir Poutine.
Quatre déplacements du chef du Kremlin sur le continent depuis 2012 et un jeu de dupes à Sotchi, en 2019… Il n’y a rien à atteindre du rendez-vous de Saint-Pétersbourg, pronostique l’expert en géopolitique Adrien Poussou, alors que le deuxième sommet Afrique-Russie doit s’y tenir les 27 et 28 juillet.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Le président de transition, Ibrahim Traoré, qui s’adressait à des unités spéciales de lutte anti-jihadiste, a promis aux militaires « de nouvelles acquisitions de moyens de combat terrestre et aérien ».
Alors que le groupe paramilitaire pourrait renforcer sa présence sur le continent en y redéployant une partie des mercenaires qui combattaient en Ukraine, le gouvernement britannique a pris des mesures contre une série d’entités et de personnalités qui y sont liées.
Tension sur les marchés, inflation, pénurie… Très dépendant de la Russie et de l’Ukraine pour ses importations en blé, que risque vraiment le continent africain ? Décryptage.
Le président russe, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est attendu à Johannesburg lors du sommet des Brics. Signataire du statut de Rome, l’Afrique du Sud a en théorie l’obligation de l’arrêter.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
Alors que Moscou fait tout pour s’attirer les bonnes grâces des pays africains, il en est un, la Tunisie, qui abrite, depuis la révolution de 1917, une communauté russe attachée à ses traditions. Récit.
Un projet de partenariat entre la ville sénégalaise de Thiès et celle de Sébastopol, en Crimée, ravive les positionnements nationaux sur le conflit ukrainien.
Pretoria organisera bien le prochain sommet des Brics, auquel Vladimir Poutine est convié. Et ce malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du président russe.
Deux semaines après la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine en Russie, les grandes manœuvres pourraient avoir débuté dans les rangs de Wagner en Centrafrique. Plusieurs centaines de mercenaires ont quitté Bangui pour Moscou ce 6 juillet et l’avenir de Vitali Perfilev est très incertain. Révélations.
Exilé en Biélorussie et incertain quant à l’avenir de son empire, Evgueni Prigojine peut s’appuyer sur de précieux collaborateurs sur le continent, notamment au Mali et en Centrafrique. Combattants, propagandistes ou ingénieurs, voici les « Africains » du chef de Wagner.
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Congrès national africain, au pouvoir en Afrique du Sud, a organisé un dialogue sur le conflit russo-ukrainien. Mais la rencontre a viré au procès de l’influence occidentale dans le monde.
La tentative de rébellion du groupe paramilitaire Wagner contre Moscou donne à réfléchir aux militants prorusses du continent. Mais tous n’ont pas la même marge de manœuvre.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Deux jours après être entré en conflit avec l’armée russe, déployant ses hommes vers Moscou, le patron de Wagner a fait volte-face, sous la pression du Kremlin. Celui-ci a annoncé lui avoir offert l’exil. Mais le feuilleton n’est peut-être pas fini.
Tandis que le président russe, Vladimir Poutine, accuse le patron de Wagner de trahison, ce dernier reproche à Moscou d’avoir abandonné l’Afrique, où ses troupes se battent en Centrafrique et au Mali.
Vladimir Poutine s’est dressé samedi contre la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » posés par Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Le président sud-africain a qualifié d’« historique » la mission africaine qui, en fin de semaine, s’est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer sa médiation dans la guerre en Ukraine. Celle-ci n’a toutefois pas abouti à des résultats immédiats.
Agacé par les liens qui unissent Moscou et Pretoria, Washington menace de retirer l’Afrique du Sud de la liste des bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), lequel permet un accès préférentiel au marché américain.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, en octobre 2022, Ouagadougou a nettement pris ses distances avec la France et s’est rapprochée de plusieurs pays non-occidentaux.