Les hommes d’affaires russes, dont beaucoup sont liés au Kremlin, ont longtemps essayé de nouer des liens d’affaires au Maroc. Mais la plupart des accords n’ont jamais abouti, et la méfiance entre Rabat et Moscou est réciproque…
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a effectué une visite de deux jours à Alger, où il a été reçu par son homologue, Ramtane Lamamra, ainsi que par le président Abdelmadjid Tebboune, convié à Moscou par Vladimir Poutine pour une visite officielle.
Le ministre chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a effectué une discrète mais remarquée visite à Moscou ces derniers jours pour signer un nouvel accord de coopération militaire entre les deux pays. Un déplacement symbolique alors que le Kremlin a relancé son offensive en Ukraine.
Il n’est pas sûr que les plus ardents partisans d’une « rupture » avec l’Occident mesurent réellement la vulnérabilité du continent africain. La rhétorique n’est pas une stratégie économique.
La bronca anti-française du Mali qui a conduit au retrait de la force Barkhane est-elle en train de faire florès au Burkina voisin ? Les premiers signes apparaissent, tant dans les rues que sur les réseaux sociaux.
Nombre de figures politiques ou médiatiques africaines profitent de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de Moscou pour relancer le mouvement anti-français et décolonial. Revue de ces alliés objectifs – et parfois financiers – du Kremlin et de sa propagande anti-impérialiste.
Depuis le début de l’offensive contre Kiev, un cliché fait le bonheur des réseaux sociaux : on y voit un homme présenté comme le maître du Kremlin aux côtés des ex-présidents Samora Machel et Emmerson Mnangagwa. Mais son authenticité est plus que douteuse…
Alors que la classe politique sud-africaine se divise sur l’attitude à adopter face à l’invasion russe de l’Ukraine, le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) soutient Vladimir Poutine et relaie la propagande du Kremlin.
Président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État sénégalais s’emploie à peser diplomatiquement dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou. Une tâche délicate alors que le continent est divisé sur la position à adopter.
Si la guerre en Ukraine lui a attiré les foudres des Occidentaux, le président russe dispose sur le continent d’une tout autre image. Experts en communication, sécurocrates, oligarques… Voici les artisans de la diplomatie africaine du Kremlin.
Dans un récent communiqué, l’Ukraine invitait les Africains à venir combattre l’envahisseur russe à ses côtés. Soucieuse de rester neutre dans le conflit, l’Algérie a vivement protesté.
Vingt-six pays africains n’ont pas soutenu la résolution demandant l’arrêt du recours à la force russe en Ukraine. Nombre d’observateurs africains n’ont pas manqué de se réjouir du relatif manque de soutien à une résolution dite « occidentale ». Analyse.
De Zuma à Ramaphosa, les présidents sud-africains soignent leur relation avec Moscou, avec qui leur pays entretient des liens historiques anciens. Cette nuit encore, lors d’un vote à l’ONU, Pretoria s’est abstenu de condamner l’invasion de l’Ukraine.
Face au tsunami de condamnations de l’invasion de l’Ukraine, le rejeton du président ougandais, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, exprime son soutien au président russe.
Présents à Bamako et à Bangui, les mercenaires russes ont depuis quelques jours le regard tourné vers l’Ukraine. Des hommes y auraient été envoyés depuis la Centrafrique, où la propagande tourne à plein régime pour soutenir l’invasion de Poutine.
Depuis plusieurs mois, les hommes de Wagner ont pris pied au Mali. Comment leur présence s’est-elle décidée ? Combien sont-ils et où sont-ils déployés ? Comment se financent-ils ? Jeune Afrique lève le voile sur le théâtre d’ombres de Moscou à Bamako.
Politicien madré, le ministre russe des Affaires étrangères est le visage de l’offensive de Moscou en Afrique, où la Russie surfe sur le sentiment anti-occidental. Portrait d’un vétéran de la scène diplomatique mondiale.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
Selon un porte-parole du gouvernement russe, ce dernier prête particulièrement attention à l’impact de la situation sur les marchés des métaux et l’opérateur Rusal.
« La symphonie africaine de Poutine » (2/2). Productions de contenus audiovisuels, financement de médias locaux, parrainage d’influenceurs « anti-impérialistes », campagnes de propagande sur internet… Les moyens déployés par Moscou pour promouvoir son action sont innombrables.
« La symphonie africaine de Poutine » (1/2). Incontournable au Soudan et en Centrafrique, présente en sous-main au Sahel, cette société de sécurité privée officieuse liée au maître du Kremlin est de plus en plus active sur le continent. De Khartoum à Bamako, en passant par Bangui et Saint-Pétersbourg, plongée dans le monde interlope des vrais-faux mercenaires.
La Russie a procédé à une « captation de pouvoir » en Centrafrique via les mercenaires de la force Wagner, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, estimant en revanche improbable une telle menace au Sahel.
Alors que la France a officialisé la suspension d’une partie de son aide à la Centrafrique, le fossé se creuse entre Paris et Bangui, qui a misé sur un rapprochement avec la Russie. Cette situation est-elle irrémédiable ? La ministre des Affaires étrangères centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Nommé par Vladimir Poutine directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères, Vsevolod Tkatchenko sera l’un des principaux artisans du prochain sommet Russie-Afrique, prévu pour 2022.
Dans son combat contre les groupes armés, le président centrafricain mise beaucoup sur son alliance avec Moscou, qui a dépêché des hommes de confiance à Bangui. Voici ces Russes qui forment sa garde rapprochée.
Les forces du gouvernement d’accord national (GNA) à Tripoli ont mis la main sur un système de défense antimissile Pantsir russe lorsqu’elles ont pris d’assaut la base aérienne d’Al-Watiya de Khalifa Haftar, dans l’ouest de la Libye, le 18 mai 2020.
La guerre d’influence entre Paris et Moscou ne cesse de prendre de l’ampleur à Bangui. Dernier épisode en date : l’infiltration supposée d’un sous-traitant de la défense française par le renseignement russe. Voici les détails de cette affaire.
Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère rwandais de la Défense. Bangui a également annoncé le déploiement de « plusieurs centaines » de soldats russes.
Le réseau social américain a supprimé plusieurs dizaines de faux comptes dédiés à la promotion de la politique étrangère française et à la critique de celle de la Russie. La campagne, visant le Mali et la Centrafrique, aurait été menée par « des individus associés à l’armée française ».