Le 9 novembre, plusieurs véhicules militaires du Front Polisario ont ciblé un événement festif organisé à Mahbès à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Marche verte. Les Forces armées royales ont riposté par des tirs de drones. Aucune perte déclarée côté marocain, mais au moins, trois morts et trois blessés dans les rangs sahraouis.
C’est l’une des mesures annoncées lors de la récente visite au Maroc du président Macron : la France restituera au royaume pas moins de 2,5 millions de documents qui portent sur la période coloniale. Des archives qui pourraient appuyer certaines revendications territoriales de Rabat.
À l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, le souverain a salué les avancées diplomatiques liées au dossier sahraoui et critiqué les détracteurs du plan d’autonomie défendu par Rabat. Il a aussi rendu hommage au « patriotisme » des Marocains de l’étranger et annoncé la création d’institutions qui leur seront dédiées.
Il y a tout juste 49 ans, à l’appel du roi, un cortège de 350 000 Marocains se mettait en marche pour « libérer le Sahara occidental de la présence espagnole ». Un événement historique, toujours commémoré par le royaume. Dix ans plus tard, en 1985, le souverain accordait l’une de ses rares interviews à notre collaborateur Hamid Barrada.
Les positions du président français sur la souveraineté marocaine au Sahara occidental, exprimées lors de son déplacement de trois jours dans le royaume, ont été fustigées par plusieurs médias en Algérie, qui parlent d’atteintes au droit international et accusent Paris de mettre de l’huile sur le feu.
Après avoir proposé, sans succès, la création d’un État sahraoui en lieu et place de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, est sur la sellette. Sans progrès dans un délai de six mois, il envisage de jeter l’éponge et s’interroge sur la pertinence même des efforts de la Minurso.
L’équilibre précaire de l’armée en Guinée, le bras de fer entre la junte et les miniers au Mali, les accords UE-Maroc sur le Sahara occidental, l’arrestation de Kemi Seba en France et les levées de fonds des start-ups : voici votre édition du Brief de cette semaine.
La visite, le 7 octobre, d’un haut dignitaire de l’ANC à Rabat laissait entrevoir un réchauffement des relations entre Rabat et Pretoria. Elle s’est transformée en scandale côté sud-africain.
Le feuilleton judiciaire opposant le Front Polisario à l’Union européenne au sujet des accords commerciaux entre Rabat et Bruxelles s’est soldé ce vendredi par un avantage accordé au mouvement séparatiste, les juges de la CJUE annulant les accords en vigueur. Pour le Maroc, il s’agit d’« un parti pris politique flagrant ».
Avec l’arrivée du roi du Maroc en France, les hypothèses autour d’une rencontre avec le président français vont bon train. Elle scellerait définitivement la réconciliation entre les deux pays.
Le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique analyse l’actualité de la diplomatie du royaume. Et particulièrement, le récent changement de position d’Emmanuel Macron sur la question du Sahara.
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, organisée ce week-end, a été marquée par une vive altercation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident qui n’est que le dernier d’une déjà longue série, impliquant à chaque fois des représentants de la République arabe sahraouie démocratique.
Le 27 août 1994, toute relation terrestre entre les deux voisins était interrompue. Depuis, la brouille est devenue divorce. Oubliée, la fraternité qui les liait à l’époque de la colonisation. Marocains et Algériens ne se parlent plus, ne se connaissent plus. Irrémédiablement ?
Rabat n’en fait pas un mystère : les pays qui souhaitent entretenir de bonnes relations avec le Maroc doivent s’exprimer sur la question du Sahara occidental et, idéalement, y ouvrir des représentations diplomatiques. Le Tchad est le dernier pays en date à avoir rejoint la liste, qui ne cesse de s’allonger.
Alger a annoncé le 30 juillet le retrait immédiat de son ambassadeur à Paris pour protester contre le soutien de la France au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental. Les relations entre la France et l’Algérie entrent dans un nouveau cycle de tensions jamais connu au cours des deux dernières décennies.
Après la reconnaissance par la France de la solution d’autonomie du Maroc dans le Sahara, beaucoup de groupes de l’Hexagone devraient investir dans cette région en pleine transformation. Au risque de froisser le voisin de l’Est ?
Un message adressé au roi Mohammed VI par le président français Emmanuel Macron confirme l’évolution de la position de la France, pour laquelle la proposition marocaine serait désormais « la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée ». Le gouvernement algérien a annoncé « le retrait immédiat » de son ambassadeur à Paris.
Par un communiqué virulent publié ce jeudi, le ministère algérien des Affaires étrangères a manifesté son mécontentement face à la volonté française de soutenir le plan marocain sur le Sahara. Mais pour l’heure, aucune annonce n’a été faite en ce sens.
Pas une semaine sans que le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie ne publie un communiqué de victoire sur les fronts militaire et diplomatique. Et pourtant, sur le terrain comme à l’ONU, il ne se passe rien, ou presque.
Parmi les critiques des détracteurs de la marocanité du Sahara, on entend souvent l’idée d’un mépris pour les populations locales et leur culture, mais également, de plus en plus, le récit selon lequel les candidats à la migration qui transitent dans la région y seraient particulièrement maltraités. Les faits contredisent pourtant ces affirmations.
Voyage au cœur d’une région que le règne de Mohammed VI – depuis 1999 et son arrivée sur le trône – a définitivement ancré dans la modernité… et la marocanité.
L’affirmation la plus répandue de ceux qui contestent la marocanité des provinces du Sud est celle qui fait des Sahraouis des citoyens de seconde zone. Le problème est qu’elle est très largement inexacte.
Dane le feuilleton Alger-Berkane, la Confédération africaine de football a tranché : elle octroie la victoire en demi-finale de la Coupe de la Confédération au RS Berkane, après le double forfait de l’USM Alger. Les Algériens ne voulaient pas jouer si les Marocains arboraient sur leur maillot une carte contenant le Sahara occidental.
Le match aller de la demi-finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) entre l’USM Alger et la RS Berkane n’avait pas pu se disputer le 21 avril en raison d’un différend portant sur le maillot des Marocains. La CAF a tranché en faveur de ces derniers, mais les Algérois ont saisi le Tribunal arbitral du sport.
La présence de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara à une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Proche-Orient, ce 18 avril, a surpris. Sa venue ne semble en effet pas justifiée par ses fonctions aux Nations unies.
Le dimanche 21 avril, une confrontation footballistique entre les clubs algérien et marocain a été annulée. En cause : la mise à l’index par Alger du maillot du club de Berkane, sur lequel figure une carte du Maroc incluant le Sahara occidental.