Alger a annoncé le 30 juillet le retrait immédiat de son ambassadeur à Paris pour protester contre le soutien de la France au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental. Les relations entre la France et l’Algérie entrent dans un nouveau cycle de tensions jamais connu au cours des deux dernières décennies.
Après la reconnaissance par la France de la solution d’autonomie du Maroc dans le Sahara, beaucoup de groupes de l’Hexagone devraient investir dans cette région en pleine transformation. Au risque de froisser le voisin de l’Est ?
Un message adressé au roi Mohammed VI par le président français Emmanuel Macron confirme l’évolution de la position de la France, pour laquelle la proposition marocaine serait désormais « la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée ». Le gouvernement algérien a annoncé « le retrait immédiat » de son ambassadeur à Paris.
Par un communiqué virulent publié ce jeudi, le ministère algérien des Affaires étrangères a manifesté son mécontentement face à la volonté française de soutenir le plan marocain sur le Sahara. Mais pour l’heure, aucune annonce n’a été faite en ce sens.
Pas une semaine sans que le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie ne publie un communiqué de victoire sur les fronts militaire et diplomatique. Et pourtant, sur le terrain comme à l’ONU, il ne se passe rien, ou presque.
Parmi les critiques des détracteurs de la marocanité du Sahara, on entend souvent l’idée d’un mépris pour les populations locales et leur culture, mais également, de plus en plus, le récit selon lequel les candidats à la migration qui transitent dans la région y seraient particulièrement maltraités. Les faits contredisent pourtant ces affirmations.
Voyage au cœur d’une région que le règne de Mohammed VI – depuis 1999 et son arrivée sur le trône – a définitivement ancré dans la modernité… et la marocanité.
L’affirmation la plus répandue de ceux qui contestent la marocanité des provinces du Sud est celle qui fait des Sahraouis des citoyens de seconde zone. Le problème est qu’elle est très largement inexacte.
Dane le feuilleton Alger-Berkane, la Confédération africaine de football a tranché : elle octroie la victoire en demi-finale de la Coupe de la Confédération au RS Berkane, après le double forfait de l’USM Alger. Les Algériens ne voulaient pas jouer si les Marocains arboraient sur leur maillot une carte contenant le Sahara occidental.
Le match aller de la demi-finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) entre l’USM Alger et la RS Berkane n’avait pas pu se disputer le 21 avril en raison d’un différend portant sur le maillot des Marocains. La CAF a tranché en faveur de ces derniers, mais les Algérois ont saisi le Tribunal arbitral du sport.
La présence de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara à une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Proche-Orient, ce 18 avril, a surpris. Sa venue ne semble en effet pas justifiée par ses fonctions aux Nations unies.
Le dimanche 21 avril, une confrontation footballistique entre les clubs algérien et marocain a été annulée. En cause : la mise à l’index par Alger du maillot du club de Berkane, sur lequel figure une carte du Maroc incluant le Sahara occidental.
Après la confusion engendrée par la visite à Pretoria de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé les constantes de la position du Maroc dans ce conflit.
Jusqu’ici secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger tentera-t-il de convaincre les Algériens d’assouplir leur position sur le dossier du Sahara ? Éléments de réponse.
En visite à Rabat, le ministre français des Affaires étrangères est chargé d’ouvrir un nouveau partenariat entre la France et le Maroc. Et de préparer une future visite officielle du président Macron, au cours de laquelle la question du Sahara pourrait à nouveau être abordée.
En recevant les sœurs du roi Mohammed VI à l’Élysée, Brigitte Macron a symboliquement marqué la fin de la brouille entre les deux pays. Rabat attend maintenant une évolution de la position française sur la question du Sahara, qui pourrait venir rapidement.
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Le président français a confié à son ministre des Affaires étrangères la délicate mission d’améliorer les relations diplomatiques entre Paris et Rabat. La suite d’une série d’initiatives semblant témoigner d’une volonté de rapprochement.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Après des périodes de froid, la coopération entre Rabat et La Haye bat de nouveau son plein sur fond de gestion commune des questions migratoires. Une éclaircie entre les deux pays qui repose sur des questions de politique intérieure néerlandaise, mais également de géopolitique.
Avec la reconnaissance par le Panama de la souveraineté marocaine sur le Sahara, le Polisario et son parrain algérien perdent un de leurs soutiens traditionnels en Amérique latine.
Garants du maintien de l’ordre et maillon central du système de renseignement, les représentants régionaux du roi sont incontournables. Voici les hommes de confiance du Palais sans qui rien ne se fait localement.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, ce sont les aviateurs français de l’Aéropostale qui s’attaquent à la traversée du Sahara, suivant des routes qui les mènent au Sénégal avant de bifurquer vers l’Amérique du Sud. Une épopée où l’on croise Saint-Exupéry, Mermoz ou Malraux.
Dès 1830 et jusqu’à la fin du XIXe siècle, la France va tenter de tracer une route entre ses colonies nord-africaines (Algérie, Tunisie, Maroc) et subsahariennes (AOF et AEF). Mais comment vaincre le Sahara ? Les projets, délirants pour certains, vont se succéder.
Lorsqu’ils prennent pied en Afrique du Nord et se trouvent confrontés au Sahara, les militaires français ont encore en tête la campagne d’Égypte des troupes napoléoniennes. Ils vont vite comprendre que la région, où se cachent les troupes rebelles, est bien plus difficile à apprivoiser.
Bien avant la conquête française de l’Afrique du Nord, les Romains, puis les Arabes avaient eux aussi mis la main sur la « Numidie ». Et comme pour leurs lointains successeurs, la tentation était grande d’étendre leur empire et de découvrir ce qui existait au sud du vaste désert saharien.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.