Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a demandé mercredi au Conseil de sécurité « de prolonger d’un an le mandat » de la force de paix Minurso au Sahara Occidental, afin de soutenir la reprise de négociations politiques début décembre à Genève.
Le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, a salué dimanche l’invitation à des discussions, lancée par l’émissaire de l’ONU Horst Koehler, pour tenter de relancer un processus de paix moribond.
Youssef Amrani a été nommé le 20 août ambassadeur du Maroc à Pretoria. Le dernier ambassadeur marocain dans le pays avait été rappelé en 2006, après la reconnaissance par l’Afrique du Sud de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Deux hommes, deux lignes, deux styles. D’un côté, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères. De l’autre, Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. Entre les deux, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental.
L’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental doit passer ce mercredi devant les membres du Conseil de sécurité à New York. Entre sa dernière tournée et les discussions autour du prolongement du mandat de la Minurso, Horst Köhler doit surtout faire face à la lassitude des diplomates.
La Rasd ne sera pas conviée au Forum d’affaires Turquie-Afrique, le Burkina et la Côte d’Ivoire enverront une mission conjointe au Mont Péko… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
L’Union européenne et le Maroc ont paraphé ce mardi un nouvel accord de pêche valable pour les quatre prochaines années, qui inclut explicitement les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Lors de sa récente tournée sur le terrain, Horst Köhler, l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, a pu mesurer le chemin qu’il reste à parcourir avant de ramener les différentes parties à la table des pourparlers, désertée depuis 2012. Mission impossible ?
Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, fait le bilan des travaux du 31e sommet de l’UA à Nouakchott. Notamment sur la question du Sahara occidental.
Les chefs d’État de l’Union africaine (UA) réunis à huis clos lors du sommet de Nouakchott, ont désigné un « quartet » de trois présidents ainsi que le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, pour tenter de résoudre le conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a remis ce dimanche à Nouakchott un rapport très attendu sur le conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Il préconise de mettre en place un mécanisme africain qui, cependant, ne se substituerait pas aux efforts des Nations unies.
Alors que la coopération est indispensable en matière de sécurité, il semblerait que le dialogue entre les services de renseignements algériens et marocains soit rompu.
Le groupe marocain OCP a pu récupérer une cargaison bloquée à Port Elizabeth depuis mai 2017 suite à une plainte du Polisario. Mais il a fallu à l’entreprise s’acquitter d’abord des frais judiciaires.
Le Maroc a accusé dimanche le Front Polisario de « provocations » dans la zone tampon du Sahara occidental, en fustigeant une « nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu » dans cette région désertique disputée.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé samedi dans un communiqué « à la plus grande retenue » au Sahara occidental, que se disputent le Maroc et le Front Polisario, en mettant en garde contre une modification du « statu quo ».
La presse algérienne se déchaîne suite aux déclarations dans Jeune Afrique du ministre marocain des Affaires étrangères, impliquant Alger et Téhéran dans le soutien au Polisario. Des « propos irresponsables » selon Alger.
Sahara, Iran, Algérie, Polisario, Union africaine et politique économique… Le ministre marocain des Affaires étrangères explique la vision du roi Mohammed VI sur ces sujets brûlants.
L’Office chérifien des phosphates (OCP) a annoncé mardi 8 mai avoir « récupéré pour un dollar symbolique » une cargaison de 55 000 tonnes mise aux enchères en Afrique du Sud après sa saisie sur plainte du Front Polisario.
Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, arguant du soutien militaire de Téhéran au Polisario. Mais le spectre du conflit entre l’Arabie saoudite et le Qatar n’est pas étranger à cette levée d’hostilités, selon Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.
Après de multiples retouches, une nouvelle résolution concernant le conflit du Sahara devrait être soumise au vote du Conseil de sécurité d’ici lundi 30 avril, au plus tard. Le texte remanié prévoit un prolongement du mandat de la mission onusienne de six mois seulement et appelle à une reprise de négociation d’ici la fin de l’année.
Les États-Unis ont décidé de reporter un vote du Conseil de sécurité de l’ONU, prévu initialement mercredi 25 avril et destiné à renouveler pour un an la mission de la force de paix Minurso au Sahara occidental.
Le Conseil de sécurité des nations unies doit se pencher, mercredi 25 avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental porté par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Rabat est à l’offensive diplomatique.
Comment prétendre trancher d’un coup de cimeterre une dune friable et volatile, dont chaque grain recouvre une histoire contradictoire ? À l’instar du désert qui lui fournit un cadre et un enjeu, le conflit quarantenaire du Sahara occidental n’est pas aisément réductible.
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
En marge de sa rencontre avec son homologue français Jean-Yves Le Drian lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a répondu le lendemain, dans une interview à « France 24 », aux accusations marocaines d’incursions du Polisario au Sahara occidental. Il s’est également exprimé sur le 5e mandat de Bouteflika et la béatification des moines de Tibhirine.
Dans son dernier rapport qui sera soumis au Conseil de sécurité ce mois d’avril, le secrétaire général de l’ONU a joué à l’équilibriste. Sans parti pris, il s’est cependant exprimé sur les questions du moment.
Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, le roi du Maroc a plaidé, avec des mots très durs, pour qu’Alger prenne part aux négociations sur ce conflit historique. Alger, de son côté, refuse toute implication directe, et précise que ces négociations ne concernent que le Maroc et le Polisario.
Le numéro 2 de la diplomatie sahraouie est mort mardi dans une clinique en Espagne, des suites d’une longue maladie. Il a accompagné toutes les négociations onusiennes depuis l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.