Le groupe marocain OCP a pu récupérer une cargaison bloquée à Port Elizabeth depuis mai 2017 suite à une plainte du Polisario. Mais il a fallu à l’entreprise s’acquitter d’abord des frais judiciaires.
Le Maroc a accusé dimanche le Front Polisario de « provocations » dans la zone tampon du Sahara occidental, en fustigeant une « nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu » dans cette région désertique disputée.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé samedi dans un communiqué « à la plus grande retenue » au Sahara occidental, que se disputent le Maroc et le Front Polisario, en mettant en garde contre une modification du « statu quo ».
La presse algérienne se déchaîne suite aux déclarations dans Jeune Afrique du ministre marocain des Affaires étrangères, impliquant Alger et Téhéran dans le soutien au Polisario. Des « propos irresponsables » selon Alger.
Sahara, Iran, Algérie, Polisario, Union africaine et politique économique… Le ministre marocain des Affaires étrangères explique la vision du roi Mohammed VI sur ces sujets brûlants.
L’Office chérifien des phosphates (OCP) a annoncé mardi 8 mai avoir « récupéré pour un dollar symbolique » une cargaison de 55 000 tonnes mise aux enchères en Afrique du Sud après sa saisie sur plainte du Front Polisario.
Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, arguant du soutien militaire de Téhéran au Polisario. Mais le spectre du conflit entre l’Arabie saoudite et le Qatar n’est pas étranger à cette levée d’hostilités, selon Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.
Après de multiples retouches, une nouvelle résolution concernant le conflit du Sahara devrait être soumise au vote du Conseil de sécurité d’ici lundi 30 avril, au plus tard. Le texte remanié prévoit un prolongement du mandat de la mission onusienne de six mois seulement et appelle à une reprise de négociation d’ici la fin de l’année.
Les États-Unis ont décidé de reporter un vote du Conseil de sécurité de l’ONU, prévu initialement mercredi 25 avril et destiné à renouveler pour un an la mission de la force de paix Minurso au Sahara occidental.
Le Conseil de sécurité des nations unies doit se pencher, mercredi 25 avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental porté par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Rabat est à l’offensive diplomatique.
Comment prétendre trancher d’un coup de cimeterre une dune friable et volatile, dont chaque grain recouvre une histoire contradictoire ? À l’instar du désert qui lui fournit un cadre et un enjeu, le conflit quarantenaire du Sahara occidental n’est pas aisément réductible.
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
En marge de sa rencontre avec son homologue français Jean-Yves Le Drian lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a répondu le lendemain, dans une interview à « France 24 », aux accusations marocaines d’incursions du Polisario au Sahara occidental. Il s’est également exprimé sur le 5e mandat de Bouteflika et la béatification des moines de Tibhirine.
Dans son dernier rapport qui sera soumis au Conseil de sécurité ce mois d’avril, le secrétaire général de l’ONU a joué à l’équilibriste. Sans parti pris, il s’est cependant exprimé sur les questions du moment.
Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, le roi du Maroc a plaidé, avec des mots très durs, pour qu’Alger prenne part aux négociations sur ce conflit historique. Alger, de son côté, refuse toute implication directe, et précise que ces négociations ne concernent que le Maroc et le Polisario.
Le numéro 2 de la diplomatie sahraouie est mort mardi dans une clinique en Espagne, des suites d’une longue maladie. Il a accompagné toutes les négociations onusiennes depuis l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.
Le royaume a appelé l’instance onusienne à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « provocations ». Faute de quoi, le Maroc « assumera ses responsabilités », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.
L’émissaire onusien Horst Köhler présente ce mercredi les premières conclusions de sa tournée régionale au Conseil de sécurité. Le Maroc, le Polisario et leurs cercles d’amis se préparent à une nouvelle bataille ce mois d’avril dans le dossier sur le Sahara occidental.
Au lendemain de la récupération du Sahara occidental en 1975, Rabat s’était appuyé sur une élite du cru pour défendre sa cause. Choyées par le Palais, ces figures locales continuent de servir d’atout diplomatique.
La famille Ould Errachid détient l’une des clés du Sahara marocain. Le plus en vue de la dynastie, Hamdi Ould Errachid est d’ailleurs le député-maire de la capitale, Laayoune. Retour sur une installation au pouvoir.
Famille historique du Sahara, les El Joumani étaient déjà puissants lors de l’occupation espagnole. Khatri Ould Sidi Saïd El Joumani fut l’une des figures tutélaires de ce clan dont l’un des membres siège en tant que député du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
À travers Rassemblement national des indépendants (RNI) son parti historique, la famille Bouaida s’est imposée en politique aux portes du Sahara. Aujourd’hui c’est Mbarka Bouaida la dernière de la fratrie qui est la chef de file.
Très présente au sein de l’armée marocaine, la famille Tamek étend également son influence dans la sphère politique en maintenant le contrôle sur son fief d’Assa Zag, près de la frontière avec l’Algérie.
Les membres de la famille Derham, puissants économiquement, pèsent également dans le champs politique, où ils sont présents sous différentes couleurs. Mais le nom de Derham est aussi associé au récent scandale du « jeune à la Ferrari ».
La Cour de justice l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, tout en rappelant que ce dernier n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes.
Rabat semble peu favorable au choix de l’émissaire des Nations unies, Horst Köhler, qui a consulté des responsables de l’Union africaine et de l’Union européenne pour favoriser les négociations sur l’avenir du Sahara occidental.
La diplomatie marocaine, qui renforce sa représentation à Addis-Abeba, où siège son représentant auprès de l’Union africaine, veut aller vers le dépôt d’une motion d’exclusion de l’UA à l’encontre de la la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Le sort de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne sera fixé le 27 février prochain. De quoi raviver ce long feuilleton juridique qui envenime les relations entre Rabat et Bruxelles.
Après son avis controversé sur l’accord agricole en 2016, la juridiction européenne doit se prononcer sur la légalité de l’accord de pêche. Nouveaux tracas pour la diplomatie marocaine ?