Le royaume a appelé l’instance onusienne à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « provocations ». Faute de quoi, le Maroc « assumera ses responsabilités », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.
L’émissaire onusien Horst Köhler présente ce mercredi les premières conclusions de sa tournée régionale au Conseil de sécurité. Le Maroc, le Polisario et leurs cercles d’amis se préparent à une nouvelle bataille ce mois d’avril dans le dossier sur le Sahara occidental.
Au lendemain de la récupération du Sahara occidental en 1975, Rabat s’était appuyé sur une élite du cru pour défendre sa cause. Choyées par le Palais, ces figures locales continuent de servir d’atout diplomatique.
La famille Ould Errachid détient l’une des clés du Sahara marocain. Le plus en vue de la dynastie, Hamdi Ould Errachid est d’ailleurs le député-maire de la capitale, Laayoune. Retour sur une installation au pouvoir.
Famille historique du Sahara, les El Joumani étaient déjà puissants lors de l’occupation espagnole. Khatri Ould Sidi Saïd El Joumani fut l’une des figures tutélaires de ce clan dont l’un des membres siège en tant que député du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
À travers Rassemblement national des indépendants (RNI) son parti historique, la famille Bouaida s’est imposée en politique aux portes du Sahara. Aujourd’hui c’est Mbarka Bouaida la dernière de la fratrie qui est la chef de file.
Très présente au sein de l’armée marocaine, la famille Tamek étend également son influence dans la sphère politique en maintenant le contrôle sur son fief d’Assa Zag, près de la frontière avec l’Algérie.
Les membres de la famille Derham, puissants économiquement, pèsent également dans le champs politique, où ils sont présents sous différentes couleurs. Mais le nom de Derham est aussi associé au récent scandale du « jeune à la Ferrari ».
La Cour de justice l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, tout en rappelant que ce dernier n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes.
Rabat semble peu favorable au choix de l’émissaire des Nations unies, Horst Köhler, qui a consulté des responsables de l’Union africaine et de l’Union européenne pour favoriser les négociations sur l’avenir du Sahara occidental.
La diplomatie marocaine, qui renforce sa représentation à Addis-Abeba, où siège son représentant auprès de l’Union africaine, veut aller vers le dépôt d’une motion d’exclusion de l’UA à l’encontre de la la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Le sort de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne sera fixé le 27 février prochain. De quoi raviver ce long feuilleton juridique qui envenime les relations entre Rabat et Bruxelles.
Après son avis controversé sur l’accord agricole en 2016, la juridiction européenne doit se prononcer sur la légalité de l’accord de pêche. Nouveaux tracas pour la diplomatie marocaine ?
Cette zone tampon administrée par l’ONU connaît une nouvelle montée d’hostilités entre le Maroc et le Polisario. Les menaces et les provocations fusent.
Depuis plusieurs mois, Rabat et Tel-Aviv ont la volonté de raviver leurs relations avec les capitales d’Afrique subsaharienne. Na’eem Jeenah, directeur de l’Afro-Middle East Center, à Johannesburg, analyse les réactions de la classe politique et de la société sud-africaine face à ces résolutions.
La brouille diplomatique entre Rabat et Nouakchott serait-elle sur le point de se terminer ? La décision de Mohamed Ould Abdelaziz de nommer un ambassadeur à Rabat, poste laissé vacant ces cinq dernières années, indique un pas de plus vers le réchauffement de relations entre les deux pays.
Poursuivi pour violence et blessures contre les forces de l’ordre, Mohamed El Ayoubi, a écopé de 20 ans de prison. Vingt trois autres Sahraouis avaient été jugés en juillet dernier.
Tout n’est pas prêt pour l’adhésion du Maroc à l’organisation régionale. Il y a bien quelques retards d’ordre technique, mais aussi des réserves politiques. Décryptage.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, est arrivé en Côte d’Ivoire dimanche 26 novembre pour une visite « de travail et d’amitié ». Il participera ensuite au sommet Europe-Afrique, les 29 et 30 novembre, où la présence de la RASD est également annoncée.
La décision est maintenant officielle. La Commission africaine et l’Union européenne ont annoncé que la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) participera au sommet UA-UE d’Abidjan, les 29 et 30 novembre. Le Maroc, qui réclame l’exclusion de la RASD de l’UA, ne boycottera pas le sommet. Il sera même représenté au plus haut niveau.
À bientôt 60 ans, la capitale ressemble toujours à une petite fille à laquelle il faut tenir la main. Des robes à ajuster, des pas à assurer, un langage à surveiller. Une tête hirsute.
Peut-on concevoir un sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) sans la participation de l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain mais avec celle d’une « République » dont ni l’UE ni l’ONU ne reconnaissent l’existence ? À moins d’un mois de la tenue à Abidjan, les 29 et 30 novembre, du cinquième sommet UA-UE, la question se pose pourtant.
Quelques heures avant son départ aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc a réitéré qu’aucune solution à la question du Sahara occidental n’est possible en dehors de la souveraineté de son pays.
En 2018, Rabat déploiera plus que jamais le grand jeu sur le continent. Adhésion à la Cedeao, installation de ses diplomates au sein des principales structures de l’UA, visites royales… Sans oublier son objectif majeur : en finir avec le Polisario.
Député-maire de Laayoune, Hamdi Ould Errachid a joué un rôle décisif dans l’élection de Nizar Baraka à la tête du parti de la balance. Portrait du Sahraoui le plus influent du royaume.
La participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au 5ème sommet UE-Afrique qui se tiendra le 29 et 30 novembre prochain à Abidjan en Côte-d’Ivoire est en suspens.
Dans un rapport présenté ce jeudi à Paris, la procédure n’a pas été entâchée d’irrégularités malgré sa forte charge politique. Un test pour la transparence de la justice marocaine.
Unesco, Togo, sommet UA-UE d’Abidjan : la semaine du 9 octobre a été intense pour Alpha Condé, le chef de l’État guinéen, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine.