Sahara, Union africaine, Cedeao… Dans un entretien exclusif, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale revient sur les dossiers chauds de la diplomatie chérifienne.
Après huit ans de gestion américaine infructueuse, l’ex-président allemand Horst Köhler prend le dossier du Sahara en main pour l’ONU. Un choix qui sied à Rabat.
Le Maroc a tenté de s’opposer à la présence d’une délégation officielle sahraouie, jeudi, lors de ce sommet onusien, parrainé par le Japon. La suite : bagarre et bousculades. Ambiance…
L’ancien président allemand Horst Köhler a été formellement nommé mercredi 16 août nouvel émissaire des Nations Unies pour le Sahara occidental. Il aura la lourde tâche de relancer les discussions entre le Maroc et le Front Polisario.
Après un procès tendu, la Cour d’appel de Salé a rendu son jugement ce mercredi à l’aube. Elle a condamné 25 Sahraouis, accusés d’avoir tué onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010, à des peines de prison.
Contestation à Al-Hoceïma, nouvelles prérogatives du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), architecture du gouvernement, défense des libertés individuelles… Le garant en chef des droits civiques et politiques, Driss El Yazami, fait le point pour Jeune Afrique.
Pour l’office marocain, la décision que vient de rendre la justice sud-africaine au sujet d’un navire chargé de phosphates et immobilisé à Port Elizabeth est un acte d’ingérence politique dans le processus mené sous l’égide de l’ONU.
Lors du dernier sommet de l’UA, Geoffrey Onyeama, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a mené une délicate médiation entre le Maroc et le Polisario, qui s’affrontaient sur un rapport portant sur les droits de l’Homme – le royaume en rejetait certains passages, jugés hostiles à sa souveraineté sur le Sahara.
Suite à la médiation nigériane, les clauses que le Maroc avait jugées attentatoires à sa souveraineté sur le Sahara, dans un rapport prévu pour être signé lors du sommet, ont été changées.
Le Maroc a rejeté samedi le rapport de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, ce dernier contenant deux clauses sur l’instauration d’une mission de surveillance des droits de l’homme dans le Sahara.
Les attendus du jugement de 33 pages de la Haute Cour de justice d’Afrique du Sud, rendu le 15 juin à Port Elizabeth et concernant la demande de saisie d’une cargaison de phosphate de la mine marocaine de Bou Craa à destination de la Nouvelle-Zélande, ont laissé pantois son propriétaire, l’Office chérifien des phosphates (OCP).
Le procès civil en appel des 24 participants aux manifestations dans la région de Laâyoune en 2010 touche à sa fin dans une ambiance apaisée. Le procureur du roi s’est néanmoins montré sévère à l’encontre des accusés lors de son réquisitoire mercredi.
Le président français rencontre mercredi 14 juin le roi du Maroc pour une première prise de contact. Au menu : la crise dans le Golfe, la Libye et la coopération bilatérale.
Le mouvement sahraoui tente de sauver ses alliances historiques, visées par une vaste offensive chérifienne qui cherche à multiplier les ralliements. Dernière en date : Cuba, allié de longue date du Polisario.
Le Maroc a dénoncé le 18 mai l’agression physique de l’un de ses diplomates par un responsable algérien lors d’une réunion d’un comité onusien dans les Caraïbes. La rivalité des pays voisins sur la délicate question du Sahara occidental en serait la cause.
La candidate du mouvement d’Emmanuel Macron pour représenter les Français de l’étranger aux prochaines législatives a décidé de réagir à la polémique suscitée au Maroc par son investiture. Elle rejette toute position hostile à l’égard du royaume chérifien et pointe du doigt son principal détracteur. Interview.
Une vingtaine de Sahraouis, accusés d’avoir assassiné onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010, se sont retirés de leur procès ce mardi. Les juges ont néanmoins décidé de poursuivre l’examen de l’affaire.
Le nouveau secrétaire général de l’ONU, l’énergique António Guterres, semble mieux comprendre la question du Sahara occidental que son prédécesseur, l’évanescent et très oubliable Ban Ki-moon. C’est de bon augure. Espérons que ce conflit absurde prendra fin sous son mandat, pour le plus grand bien de tous : Sahraouis, Marocains et Maghrébins en général.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, « est prêt à entamer des négociations avec le Maroc sur la base du droit des Sahraouis à l’autodétermination », a affirmé lundi à Alger Mhamed Khadad, membre de la direction du Polisario.
« C’est en 1938 qu’est tracée la fameuse ‘Ligne Trinquet’, sur les cartes du Sahara, entre le Maroc et l’Algérie par l’administration française en Algérie… »
Ce jeudi, Le Conseil appellera aussi le Polisario à se retirer immédiatement de la zone de Guergarate. La France est pour, la Russie et l’Uruguay se montrent sceptiques.
Depuis dimanche, les deux pays se rejettent la responsabilité de l’expulsion d’une cinquantaine de réfugiés syriens. Après les protestations de Rabat, ce lundi Alger a convoqué l’ambassadeur marocain.
Médecin de formation, aujourd’hui conseiller municipal de Smara, ville du Sahara où il est né en 1949, Mohamed Cheikh Biadillah a été gouverneur, wali, ministre de la Santé et secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.
Les derniers événements survenus à Guerguerat ont ravivé le mécontentement des autorités algériennes. Elles ne cessent de plaider pour le droit des Sahraouis à l’autodétermination.
Dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères a violemment critiqué le pouvoir vénézuélien, en prise à une vague de contestation populaire depuis plusieurs le début du mois d’avril. En début de semaine, le représentant du Venezuela à l’ONU avait qualifié le Sahara occidental de « territoire occupé ».
Le roi du Maroc vient de passer une semaine de vacances à La Havane. Un déplacement privé certes, mais qui présage d’une normalisation diplomatique avec le pays de Raúl Castro.