Le nouveau responsable semble vouloir insuffler une nouvelle dynamique pour mettre fin à ce conflit historique. Reprise des négociations, situation à Guergarate, droits de l’Homme… Quelles sont les principales recommandations de son rapport ?
En ce mois d’avril, comme tous les ans, la question du Sahara réintègre l’agenda du Conseil de sécurité. Mais cette fois les débats risquent d’être différents des années précédentes, et pas seulement parce que l’ONU a changé de secrétaire général. Pourquoi ? La réponse, en questions.
Pour l’avocat français qui assiste aux audiences en tant qu’observateur, les actes pour lesquels les 25 sahraouis sont jugés sont purement criminels. Il dénonce des manœuvres politiciennes de la part de ces derniers, dans un procès qu’il qualifie d’équitable.
Ouvert le 26 décembre, le très médiatique procès des 25 sahraouis poursuivis dans le cadre des événements sanglants survenus fin novembre 2010 à Gdeim Izik, reprend ce lundi devant la cour d’appel de Salé. Toujours dans une ambiance tendue.
Les Nations unies ont annoncé ce lundi la démission de l’émissaire de l’Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, après huit ans passés à tenter de régler le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario.
Malgré le retrait du Maroc de cette zone contestée, le mouvement sahraoui a annoncé ce dimanche que ses forces armées ne quitteraient pas les lieux. Il proteste contre la violation du cessez-le feu par le Maroc.
Il s’en est fallu de peu que le Maroc et le Polisario n’en arrive à la confrontation armée sur une bande de sable où prospère toutes sortes de trafics. Récit d’un conflit évité de justesse.
Destiné à comprendre les mutations survenues depuis 2011 dans la région, le rapport d’une mission parlementaire française dresse un diagnostic sans concession.
Rabat a décidé de retirer ses troupes de cette zone contestée, lieu de tensions avec le Polisario, à la suite d’un appel à la retenue émis par l’ONU en direction des deux parties. Le Polisario n’a pas encore obtempéré.
Ceux qui pensaient que, une fois réintégrée au sein des instances panafricaines, la diplomatie marocaine allait se rendormir sur le hamac de ses certitudes en sont pour leurs frais.
La première tournée africaine du roi Mohammed VI, post réintégration de l’Union Africaine, a démarré le 16 février au Ghana et devrait se poursuivre dans quatre autres pays. Le Sahara occidental et les relations économiques restent les principaux dossiers portés par le Maroc.
Le mouvement de plaidoyer politique marocain a annoncé ce jeudi le lancement d’une union avec quatre autres mouvements africains, regroupant des partis politiques et des ONG. Objectif : influer sur les décisions en matière de politique locale.
Ben Bella, Boumédiène, Chadli, le Sahara… Les archives déclassifiées de l’agence américaine constituent une plongée fascinante dans les arcanes du pouvoir algérien entre 1962 et 1988.
Plus de trente-deux ans après en avoir claqué la porte, le royaume chérifien a réintégré l’organisation continentale. Plongée dans les coulisses d’un sommet historique venu couronner l’offensive diplomatique lancée par Mohammed VI en juin dernier.
Bruxelles s’est engagé ce mardi à prendre les mesures nécessaires afin de sécuriser l’accord agricole qui le lie au royaume depuis 2012. Ce dernier l’a menacé de rupture s’il ne sévit pas contre toute remise en question de sa souveraineté sur le Sahara.
Sous peine de rompre son partenariat, le royaume appelle l’UE à neutraliser toute instrumentalisation de la question du Sahara dans l’accord agricole signé en 2012 entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Un nouvel épisode de tension ?
Une semaine après son retour au sein de l’Union africaine, le royaume a affirmé qu’il redoublerait d’efforts pour affaiblir les soutiens de la République sahraouie au sein de l’organisation panafricaine. Pour le moment, il est obligé de cohabiter avec elle. Mais cohabitation ne veut pas dire reconnaissance.
Les chefs d’État de l’UA réunis à Addis-Abeba ce lundi ont admis le royaume du Maroc au sein de la grande famille africaine. Chronologie d’une réintégration programmée.
La justice marocaine a reporté au 13 mars le procès des 25 Sahraouis accusés d’avoir assassiné des membres des forces de l’ordre marocaines en 2010 dans un camp près de Laâyoune. Un procès très tendu qui intervient à la veille de la réintégration du Maroc dans l’Union africaine.
La ministre des Affaires étrangères kényane, candidate au poste de présidente de la Commission de l’Union africaine, a reçu Jeune Afrique en marge du 30e Conseil exécutif du Sommet de l’Union africaine.
Leader du parti d’opposition Talaï el-Horriyet, qui vient de décider de boycotter les prochaines législatives, l’ancien Premier ministre, dresse un diagnostic sans concession de la crise dans laquelle le pays est plongé. Et pointe la faillite politique d’un pouvoir qui a atteint ses limites.
À quelques semaines de la tenue du sommet de l’Union africaine, le Maroc veut adopter tous les documents exigés pour son adhésion. Mais le Parlement est en panne…
À peine Rabat avait-il exprimé son souhait de réintégrer l’instance panafricaine qu’Alger déclenchait sa machine politico-diplomatique pour lui faire échec.
Le chef du parti nationaliste a réussi à faire échouer les appels à sa démission lancés par la direction historique. Mais la participation de son parti au futur gouvernement n’est pas acquise.
Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, ont été dépêchés par Mohammed VI en Mauritanie pour réparer l’impair commis par le leader de l’Istiqlal.
Quelques minutes seulement après son ouverture lundi devant le tribunal de Salé, près de Rabat, le procès de 25 Sahraouis accusés d’assassinat de membres des forces de l’ordre marocaines à Gdeim Izik en 2010 a été reporté au mois prochain.
Le secrétaire général de l’Istiqlal a commis un impair samedi en déclarant que la Mauritanie était un territoire marocain. Recadré ce lundi par le Palais, présentera-t-il ses excuses comme le souhaite le parti du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz ?
Condamnés une première fois par un tribunal militaire, les 25 accusés sahraouis dans les événements sanglants de 2010 seront présentés, ce lundi, devant une juridiction civile afin qu’ils soient rejugés. Leurs avocats demandent l’application du droit humanitaire international à leur égard, tandis que les familles des victimes se sont constituées partie civile pour mieux se défendre.
Malgré les poursuites judiciaires engagées contre lui par un juge espagnol pour « génocide et crime contre l’humanité » et qui l’ont conduit à annuler un déplacement à Barcelone, Brahim Ghali devrait participer au 28e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), prévu à Addis-Abeba à la fin de janvier 2017, et dont Mohammed VI sera la star incontestée à l’occasion de la réintégration du royaume dans l’instance panafricaine.