Le procès civil en appel des 24 participants aux manifestations dans la région de Laâyoune en 2010 touche à sa fin dans une ambiance apaisée. Le procureur du roi s’est néanmoins montré sévère à l’encontre des accusés lors de son réquisitoire mercredi.
Le président français rencontre mercredi 14 juin le roi du Maroc pour une première prise de contact. Au menu : la crise dans le Golfe, la Libye et la coopération bilatérale.
Le mouvement sahraoui tente de sauver ses alliances historiques, visées par une vaste offensive chérifienne qui cherche à multiplier les ralliements. Dernière en date : Cuba, allié de longue date du Polisario.
Le Maroc a dénoncé le 18 mai l’agression physique de l’un de ses diplomates par un responsable algérien lors d’une réunion d’un comité onusien dans les Caraïbes. La rivalité des pays voisins sur la délicate question du Sahara occidental en serait la cause.
La candidate du mouvement d’Emmanuel Macron pour représenter les Français de l’étranger aux prochaines législatives a décidé de réagir à la polémique suscitée au Maroc par son investiture. Elle rejette toute position hostile à l’égard du royaume chérifien et pointe du doigt son principal détracteur. Interview.
Une vingtaine de Sahraouis, accusés d’avoir assassiné onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010, se sont retirés de leur procès ce mardi. Les juges ont néanmoins décidé de poursuivre l’examen de l’affaire.
Le nouveau secrétaire général de l’ONU, l’énergique António Guterres, semble mieux comprendre la question du Sahara occidental que son prédécesseur, l’évanescent et très oubliable Ban Ki-moon. C’est de bon augure. Espérons que ce conflit absurde prendra fin sous son mandat, pour le plus grand bien de tous : Sahraouis, Marocains et Maghrébins en général.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, « est prêt à entamer des négociations avec le Maroc sur la base du droit des Sahraouis à l’autodétermination », a affirmé lundi à Alger Mhamed Khadad, membre de la direction du Polisario.
« C’est en 1938 qu’est tracée la fameuse ‘Ligne Trinquet’, sur les cartes du Sahara, entre le Maroc et l’Algérie par l’administration française en Algérie… »
Ce jeudi, Le Conseil appellera aussi le Polisario à se retirer immédiatement de la zone de Guergarate. La France est pour, la Russie et l’Uruguay se montrent sceptiques.
Depuis dimanche, les deux pays se rejettent la responsabilité de l’expulsion d’une cinquantaine de réfugiés syriens. Après les protestations de Rabat, ce lundi Alger a convoqué l’ambassadeur marocain.
Médecin de formation, aujourd’hui conseiller municipal de Smara, ville du Sahara où il est né en 1949, Mohamed Cheikh Biadillah a été gouverneur, wali, ministre de la Santé et secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.
Les derniers événements survenus à Guerguerat ont ravivé le mécontentement des autorités algériennes. Elles ne cessent de plaider pour le droit des Sahraouis à l’autodétermination.
Dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères a violemment critiqué le pouvoir vénézuélien, en prise à une vague de contestation populaire depuis plusieurs le début du mois d’avril. En début de semaine, le représentant du Venezuela à l’ONU avait qualifié le Sahara occidental de « territoire occupé ».
Le roi du Maroc vient de passer une semaine de vacances à La Havane. Un déplacement privé certes, mais qui présage d’une normalisation diplomatique avec le pays de Raúl Castro.
Le nouveau responsable semble vouloir insuffler une nouvelle dynamique pour mettre fin à ce conflit historique. Reprise des négociations, situation à Guergarate, droits de l’Homme… Quelles sont les principales recommandations de son rapport ?
En ce mois d’avril, comme tous les ans, la question du Sahara réintègre l’agenda du Conseil de sécurité. Mais cette fois les débats risquent d’être différents des années précédentes, et pas seulement parce que l’ONU a changé de secrétaire général. Pourquoi ? La réponse, en questions.
Pour l’avocat français qui assiste aux audiences en tant qu’observateur, les actes pour lesquels les 25 sahraouis sont jugés sont purement criminels. Il dénonce des manœuvres politiciennes de la part de ces derniers, dans un procès qu’il qualifie d’équitable.
Ouvert le 26 décembre, le très médiatique procès des 25 sahraouis poursuivis dans le cadre des événements sanglants survenus fin novembre 2010 à Gdeim Izik, reprend ce lundi devant la cour d’appel de Salé. Toujours dans une ambiance tendue.
Les Nations unies ont annoncé ce lundi la démission de l’émissaire de l’Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, après huit ans passés à tenter de régler le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario.
Malgré le retrait du Maroc de cette zone contestée, le mouvement sahraoui a annoncé ce dimanche que ses forces armées ne quitteraient pas les lieux. Il proteste contre la violation du cessez-le feu par le Maroc.
Il s’en est fallu de peu que le Maroc et le Polisario n’en arrive à la confrontation armée sur une bande de sable où prospère toutes sortes de trafics. Récit d’un conflit évité de justesse.
Destiné à comprendre les mutations survenues depuis 2011 dans la région, le rapport d’une mission parlementaire française dresse un diagnostic sans concession.
Rabat a décidé de retirer ses troupes de cette zone contestée, lieu de tensions avec le Polisario, à la suite d’un appel à la retenue émis par l’ONU en direction des deux parties. Le Polisario n’a pas encore obtempéré.
Ceux qui pensaient que, une fois réintégrée au sein des instances panafricaines, la diplomatie marocaine allait se rendormir sur le hamac de ses certitudes en sont pour leurs frais.
La première tournée africaine du roi Mohammed VI, post réintégration de l’Union Africaine, a démarré le 16 février au Ghana et devrait se poursuivre dans quatre autres pays. Le Sahara occidental et les relations économiques restent les principaux dossiers portés par le Maroc.
Le mouvement de plaidoyer politique marocain a annoncé ce jeudi le lancement d’une union avec quatre autres mouvements africains, regroupant des partis politiques et des ONG. Objectif : influer sur les décisions en matière de politique locale.