Le périple royal en Afrique continue. Prochaines escales de Mohammed VI sur le continent : le Nigeria et la Zambie, où le roi du Maroc cherche à ancrer de nouvelles amitiés tout affaiblissant les soutiens historiques du Polisario.
Le Maroc et ses alliés arabes ont boycotté les travaux de ce sommet qui se tient ce mercredi, pour protester contre la présence d’une délégation sahraouie. Le Koweït et l’Égypte, en revanche, ne les ont pas suivis.
Dans son traditionnel discours du 6 novembre, exceptionnellement prononcé depuis Dakar où il séjourne, le roi Mohammed VI a souligné une fois de plus dimanche sa volonté de voir le Maroc réintégrer l’Union africaine (UA).
Pour la première fois, le roi du Maroc prononcera son discours commémorant la Marche verte du 6 novembre depuis un pays étranger. En choisissant le Sénégal, il veut faire du Sahara une préoccupation africaine.
Historiquement pro-Polisario, le pays de Joseph Magufuli a accueilli favorablement les efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution durable. Une petite victoire pour Mohammed VI, qui a pu l’amener à une forme de neutralité sur la question.
Le roi du Maroc a demandé au président tchadien ce lundi d’intervenir auprès de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, afin que celle-ci transmette sa demande d’adhésion aux pays-membres de l’organisation. Le même jour, il a reporté sa visite en Éthiopie, dernière étape de sa tournée est-africaine.
À l’occasion de la visite de Mohammed VI à Kigali, la ministre des Affaires Étrangères rwandaise Louise Mushikiwabo n’a pas manqué de souligner que le moment était venu pour le pays d’intégrer l’Union africaine (UA), 32 ans après son retrait de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
La récente visite d’une délégation du Polisario au Caire a ravivé les tensions entre le Maroc et l’Égypte. Cette fois-ci, le pays de Mohammed VI fais les frais des divergences régionales entre l’Égypte et l’Arabie saoudite.
À New York, le conseiller du roi du Maroc, Taïeb Fassi Fihri, a remis officiellement ce vendredi la demande de son pays à la présidente de la Commission africaine en vue de réintégrer l’UA.
Dans l’affaire de l’accord d’association UE-Maroc, l’avocat général de la Cour européenne de justice propose de rejeter le recours du Front Polisario qui demandait à ce que l’accord ne s’applique pas au Sahara occidental.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, exhorte le Maroc et le Polisario à cesser toute action risquant de mener à une escalade militaire aux frontières de la Mauritanie.
La mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) n’a pas constaté de mouvements militaires suspects du Maroc au sud-ouest du Sahara occidental, a indiqué jeudi l’ONU en réponse à une protestation du Front Polisario.
Soutien tacite de Nouakchott au Polisario, renforcement de la présence militaire mauritanienne à Lagouira, amputation du Sahara de la carte du royaume, non renouvellement des permis de travail pour les cadres marocains… Rarement les relations entre Rabat et son voisin du sud auront été aussi tendues depuis vingt ans.
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a annoncé lundi que Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, envisage un nouveau déplacement dans la région. Une initiative qui ne suffira pas à relancer les négociations.
Le roi du Maroc Mohammed VI a déclaré samedi que la récente décision de son pays de réintégrer l’Union africaine (UA) ne signifiait pas le renoncement du royaume à ses droits sur le Sahara occidental.
Suite à la réforme de la justice militaire, qui avait traité ce dossier en 2013, la Cour de cassation marocaine a ordonné mercredi la tenue d’un nouveau procès devant une Cour civile.
Si le nouveau secrétaire général du Front Polisario semble décidé à adopter le pas martial de son prédécesseur Mohamed Abdelaziz, rien n’indique qu’il serait fermé aux négociations. Pourtant, le Maroc voit son élection comme le pire scénario.
Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) se confirme, mais Mohammed VI ne se rendra pas dans la capitale rwandaise où doit s’ouvrir demain le sommet des chefs d’État.
Le Norwegian Government Pension Fund Global (GPFG), Fonds souverain pétrolier de la Norvège, vient de céder 41 millions d’euros d’actions qu’il détenait dans l’écossais Cairn Energy et l’américain Kosmos Energy.
L’ancien ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger (RASD) est en bonne voie pour devenir le nouveau dirigeant du Polisario ce week-end. Une perspective qui ne rassure pas le Maroc.
Le doyen de la gauche marocaine, Mohamed Bensaïd Aït Idder, qui a côtoyé de près les leaders du Front Polisario, donne son point de vue sur l’avenir du mouvement, suite au décès, mardi, de son chef historique Mohamed Abdelaziz.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à 10 voix pour, 2 contre et 3 abstentions une résolution visant à restaurer la mission de l’ONU au Sahara Occidental.
Un projet de résolution sur le Sahara occidental présenté par les États-Unis au conseil de sécurité, le 27 avril, demande à ce que la Minurso retrouve pleinement sa capacité d’intervention et donne quatre mois au secrétaire général de l’ONU pour négocier avec les Marocains afin de réaliser cet objectif. Dures tractations en vue !
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé ce mardi au Conseil de sécurité de le soutenir pour rétablir les activités de la Minurso au Sahara et appeler au retour de son personnel expulsé par le Maroc le 20 mars. Rabat a déjà déclaré que cette expulsion était irrévocable.
Suite à l’expulsion d’une partie de son personnel civil le 20 mars, la Minurso ne peut plus accomplir sa mission. Les négociations diplomatiques entre le Maroc et l’ONU sont dans l’impasse. Retrouvez notre carte de la présence onusienne dans la région.