Ben Bella, Boumédiène, Chadli, le Sahara… Les archives déclassifiées de l’agence américaine constituent une plongée fascinante dans les arcanes du pouvoir algérien entre 1962 et 1988.
Plus de trente-deux ans après en avoir claqué la porte, le royaume chérifien a réintégré l’organisation continentale. Plongée dans les coulisses d’un sommet historique venu couronner l’offensive diplomatique lancée par Mohammed VI en juin dernier.
Bruxelles s’est engagé ce mardi à prendre les mesures nécessaires afin de sécuriser l’accord agricole qui le lie au royaume depuis 2012. Ce dernier l’a menacé de rupture s’il ne sévit pas contre toute remise en question de sa souveraineté sur le Sahara.
Sous peine de rompre son partenariat, le royaume appelle l’UE à neutraliser toute instrumentalisation de la question du Sahara dans l’accord agricole signé en 2012 entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Un nouvel épisode de tension ?
Une semaine après son retour au sein de l’Union africaine, le royaume a affirmé qu’il redoublerait d’efforts pour affaiblir les soutiens de la République sahraouie au sein de l’organisation panafricaine. Pour le moment, il est obligé de cohabiter avec elle. Mais cohabitation ne veut pas dire reconnaissance.
Les chefs d’État de l’UA réunis à Addis-Abeba ce lundi ont admis le royaume du Maroc au sein de la grande famille africaine. Chronologie d’une réintégration programmée.
La justice marocaine a reporté au 13 mars le procès des 25 Sahraouis accusés d’avoir assassiné des membres des forces de l’ordre marocaines en 2010 dans un camp près de Laâyoune. Un procès très tendu qui intervient à la veille de la réintégration du Maroc dans l’Union africaine.
La ministre des Affaires étrangères kényane, candidate au poste de présidente de la Commission de l’Union africaine, a reçu Jeune Afrique en marge du 30e Conseil exécutif du Sommet de l’Union africaine.
Leader du parti d’opposition Talaï el-Horriyet, qui vient de décider de boycotter les prochaines législatives, l’ancien Premier ministre, dresse un diagnostic sans concession de la crise dans laquelle le pays est plongé. Et pointe la faillite politique d’un pouvoir qui a atteint ses limites.
À quelques semaines de la tenue du sommet de l’Union africaine, le Maroc veut adopter tous les documents exigés pour son adhésion. Mais le Parlement est en panne…
À peine Rabat avait-il exprimé son souhait de réintégrer l’instance panafricaine qu’Alger déclenchait sa machine politico-diplomatique pour lui faire échec.
Le chef du parti nationaliste a réussi à faire échouer les appels à sa démission lancés par la direction historique. Mais la participation de son parti au futur gouvernement n’est pas acquise.
Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, ont été dépêchés par Mohammed VI en Mauritanie pour réparer l’impair commis par le leader de l’Istiqlal.
Quelques minutes seulement après son ouverture lundi devant le tribunal de Salé, près de Rabat, le procès de 25 Sahraouis accusés d’assassinat de membres des forces de l’ordre marocaines à Gdeim Izik en 2010 a été reporté au mois prochain.
Le secrétaire général de l’Istiqlal a commis un impair samedi en déclarant que la Mauritanie était un territoire marocain. Recadré ce lundi par le Palais, présentera-t-il ses excuses comme le souhaite le parti du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz ?
Condamnés une première fois par un tribunal militaire, les 25 accusés sahraouis dans les événements sanglants de 2010 seront présentés, ce lundi, devant une juridiction civile afin qu’ils soient rejugés. Leurs avocats demandent l’application du droit humanitaire international à leur égard, tandis que les familles des victimes se sont constituées partie civile pour mieux se défendre.
Malgré les poursuites judiciaires engagées contre lui par un juge espagnol pour « génocide et crime contre l’humanité » et qui l’ont conduit à annuler un déplacement à Barcelone, Brahim Ghali devrait participer au 28e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), prévu à Addis-Abeba à la fin de janvier 2017, et dont Mohammed VI sera la star incontestée à l’occasion de la réintégration du royaume dans l’instance panafricaine.
Le périple royal en Afrique continue. Prochaines escales de Mohammed VI sur le continent : le Nigeria et la Zambie, où le roi du Maroc cherche à ancrer de nouvelles amitiés tout affaiblissant les soutiens historiques du Polisario.
Le Maroc et ses alliés arabes ont boycotté les travaux de ce sommet qui se tient ce mercredi, pour protester contre la présence d’une délégation sahraouie. Le Koweït et l’Égypte, en revanche, ne les ont pas suivis.
Dans son traditionnel discours du 6 novembre, exceptionnellement prononcé depuis Dakar où il séjourne, le roi Mohammed VI a souligné une fois de plus dimanche sa volonté de voir le Maroc réintégrer l’Union africaine (UA).
Pour la première fois, le roi du Maroc prononcera son discours commémorant la Marche verte du 6 novembre depuis un pays étranger. En choisissant le Sénégal, il veut faire du Sahara une préoccupation africaine.
Historiquement pro-Polisario, le pays de Joseph Magufuli a accueilli favorablement les efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution durable. Une petite victoire pour Mohammed VI, qui a pu l’amener à une forme de neutralité sur la question.
Le roi du Maroc a demandé au président tchadien ce lundi d’intervenir auprès de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, afin que celle-ci transmette sa demande d’adhésion aux pays-membres de l’organisation. Le même jour, il a reporté sa visite en Éthiopie, dernière étape de sa tournée est-africaine.
À l’occasion de la visite de Mohammed VI à Kigali, la ministre des Affaires Étrangères rwandaise Louise Mushikiwabo n’a pas manqué de souligner que le moment était venu pour le pays d’intégrer l’Union africaine (UA), 32 ans après son retrait de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
La récente visite d’une délégation du Polisario au Caire a ravivé les tensions entre le Maroc et l’Égypte. Cette fois-ci, le pays de Mohammed VI fais les frais des divergences régionales entre l’Égypte et l’Arabie saoudite.
À New York, le conseiller du roi du Maroc, Taïeb Fassi Fihri, a remis officiellement ce vendredi la demande de son pays à la présidente de la Commission africaine en vue de réintégrer l’UA.
Dans l’affaire de l’accord d’association UE-Maroc, l’avocat général de la Cour européenne de justice propose de rejeter le recours du Front Polisario qui demandait à ce que l’accord ne s’applique pas au Sahara occidental.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, exhorte le Maroc et le Polisario à cesser toute action risquant de mener à une escalade militaire aux frontières de la Mauritanie.
La mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) n’a pas constaté de mouvements militaires suspects du Maroc au sud-ouest du Sahara occidental, a indiqué jeudi l’ONU en réponse à une protestation du Front Polisario.