Soutien tacite de Nouakchott au Polisario, renforcement de la présence militaire mauritanienne à Lagouira, amputation du Sahara de la carte du royaume, non renouvellement des permis de travail pour les cadres marocains… Rarement les relations entre Rabat et son voisin du sud auront été aussi tendues depuis vingt ans.
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a annoncé lundi que Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, envisage un nouveau déplacement dans la région. Une initiative qui ne suffira pas à relancer les négociations.
Le roi du Maroc Mohammed VI a déclaré samedi que la récente décision de son pays de réintégrer l’Union africaine (UA) ne signifiait pas le renoncement du royaume à ses droits sur le Sahara occidental.
Suite à la réforme de la justice militaire, qui avait traité ce dossier en 2013, la Cour de cassation marocaine a ordonné mercredi la tenue d’un nouveau procès devant une Cour civile.
Si le nouveau secrétaire général du Front Polisario semble décidé à adopter le pas martial de son prédécesseur Mohamed Abdelaziz, rien n’indique qu’il serait fermé aux négociations. Pourtant, le Maroc voit son élection comme le pire scénario.
Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) se confirme, mais Mohammed VI ne se rendra pas dans la capitale rwandaise où doit s’ouvrir demain le sommet des chefs d’État.
Le Norwegian Government Pension Fund Global (GPFG), Fonds souverain pétrolier de la Norvège, vient de céder 41 millions d’euros d’actions qu’il détenait dans l’écossais Cairn Energy et l’américain Kosmos Energy.
L’ancien ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger (RASD) est en bonne voie pour devenir le nouveau dirigeant du Polisario ce week-end. Une perspective qui ne rassure pas le Maroc.
Le doyen de la gauche marocaine, Mohamed Bensaïd Aït Idder, qui a côtoyé de près les leaders du Front Polisario, donne son point de vue sur l’avenir du mouvement, suite au décès, mardi, de son chef historique Mohamed Abdelaziz.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à 10 voix pour, 2 contre et 3 abstentions une résolution visant à restaurer la mission de l’ONU au Sahara Occidental.
Un projet de résolution sur le Sahara occidental présenté par les États-Unis au conseil de sécurité, le 27 avril, demande à ce que la Minurso retrouve pleinement sa capacité d’intervention et donne quatre mois au secrétaire général de l’ONU pour négocier avec les Marocains afin de réaliser cet objectif. Dures tractations en vue !
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé ce mardi au Conseil de sécurité de le soutenir pour rétablir les activités de la Minurso au Sahara et appeler au retour de son personnel expulsé par le Maroc le 20 mars. Rabat a déjà déclaré que cette expulsion était irrévocable.
Suite à l’expulsion d’une partie de son personnel civil le 20 mars, la Minurso ne peut plus accomplir sa mission. Les négociations diplomatiques entre le Maroc et l’ONU sont dans l’impasse. Retrouvez notre carte de la présence onusienne dans la région.
En qualifiant la présence marocaine d’« occupation » à l’issue d’une visite dans les camps de Tindouf, Ban Ki-moon a provoqué une crise diplomatique sans précédent avec le royaume. Qui menace de couper les vivres à la mission onusienne déployée sur le territoire.
Le Maroc a décidé de réduire les effectifs de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et envisage même de retirer ses contingents des opérations de maintien de la paix.
Le secrétariat général des Nations unies a indiqué lundi que Ban Ki-moon se rendra à Rabat et à Laâyoune (Sahara occidental) dans le courant de l’année et non à l’occasion de sa prochaine tournée au Maghreb comme annoncé à l’origine.
Lors de son dernier sommet, l’Union africaine a appelé ses États membres à s’abstenir de participer au forum de Crans Montana prévu à Dakhla, dans le sud du Maroc.
Près de quarante ans après la Marche verte, les partisans de la RASD se replient sur le terrain militant en jouant à fond la carte des droits de l’homme. Mais le Maroc n’entend pas se laisser faire.
Dans son discours de la Marche verte, traditionnellement consacré à la question du Sahara occidental, le roi du Maroc, Mohammed VI, adopte un ton de fermeté destiné tant aux Marocains qu’au monde extérieur.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mardi une résolution qui appelle à améliorer les droits de l’homme au Sahara occidental, sans pour autant instaurer de mécanisme de contrôle.
Une résolution sur le Sahara occidental devrait être adoptée le 29 avril par le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon des sources diplomatiques, celle-ci ne prévoira pas de système de contrôle des droits de l’Homme.
À la suite d' »actes de provocation et d’hostilité de l’Algérie » dans le dossier du Sahara occidental, le Maroc avait décidé de rappeler, la semaine dernière, son ambassadeur à Alger. Une mesure conservatoire qui a finalement été levée, le diplomate Abdallah Belkaziz reprenant lundi ses fonctions dans la capitale algérienne.
La température monte à nouveau entre le Maroc et l’Algérie au sujet du Sahara occidental. Mercredi 30 octobre, le royaume chérifien a annoncé qu’il avait rappelé son ambassadeur à Alger, à la suite des « actes de provocations et d’hostilité de l’Algérie », faisant référence au discours du président Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a dénoncé mardi des propos « absolument inadmissibles et irresponsables » émanant du Maroc à l’encontre de l’Algérie. À la suite d’un appel d’Abdelaziz Bouteflika au respect des droits de l’homme au Sahara occidental, l’agence officielle marocaine MAP et le parti de l’Istiqlal, ex-membre du gouvernement marocain, avaient frontalement critiqué Alger.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU a bouclé lundi sa troisième tournée au Sahara occidental, après des violences survenues la veille à Smara (Est). Christopher Ross est désormais attendu en Mauritanie et à Alger.