En qualifiant la présence marocaine d’« occupation » à l’issue d’une visite dans les camps de Tindouf, Ban Ki-moon a provoqué une crise diplomatique sans précédent avec le royaume. Qui menace de couper les vivres à la mission onusienne déployée sur le territoire.
Le Maroc a décidé de réduire les effectifs de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et envisage même de retirer ses contingents des opérations de maintien de la paix.
Le secrétariat général des Nations unies a indiqué lundi que Ban Ki-moon se rendra à Rabat et à Laâyoune (Sahara occidental) dans le courant de l’année et non à l’occasion de sa prochaine tournée au Maghreb comme annoncé à l’origine.
Lors de son dernier sommet, l’Union africaine a appelé ses États membres à s’abstenir de participer au forum de Crans Montana prévu à Dakhla, dans le sud du Maroc.
Près de quarante ans après la Marche verte, les partisans de la RASD se replient sur le terrain militant en jouant à fond la carte des droits de l’homme. Mais le Maroc n’entend pas se laisser faire.
Dans son discours de la Marche verte, traditionnellement consacré à la question du Sahara occidental, le roi du Maroc, Mohammed VI, adopte un ton de fermeté destiné tant aux Marocains qu’au monde extérieur.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mardi une résolution qui appelle à améliorer les droits de l’homme au Sahara occidental, sans pour autant instaurer de mécanisme de contrôle.
Une résolution sur le Sahara occidental devrait être adoptée le 29 avril par le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon des sources diplomatiques, celle-ci ne prévoira pas de système de contrôle des droits de l’Homme.
À la suite d' »actes de provocation et d’hostilité de l’Algérie » dans le dossier du Sahara occidental, le Maroc avait décidé de rappeler, la semaine dernière, son ambassadeur à Alger. Une mesure conservatoire qui a finalement été levée, le diplomate Abdallah Belkaziz reprenant lundi ses fonctions dans la capitale algérienne.
La température monte à nouveau entre le Maroc et l’Algérie au sujet du Sahara occidental. Mercredi 30 octobre, le royaume chérifien a annoncé qu’il avait rappelé son ambassadeur à Alger, à la suite des « actes de provocations et d’hostilité de l’Algérie », faisant référence au discours du président Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a dénoncé mardi des propos « absolument inadmissibles et irresponsables » émanant du Maroc à l’encontre de l’Algérie. À la suite d’un appel d’Abdelaziz Bouteflika au respect des droits de l’homme au Sahara occidental, l’agence officielle marocaine MAP et le parti de l’Istiqlal, ex-membre du gouvernement marocain, avaient frontalement critiqué Alger.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU a bouclé lundi sa troisième tournée au Sahara occidental, après des violences survenues la veille à Smara (Est). Christopher Ross est désormais attendu en Mauritanie et à Alger.
Des incidents ont éclaté ce week-end à Laâyoune entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de personnes, en marge d’une nouvelle visite de émissaire de l’ONU, l’Américain Christopher Ross. Ces heurts ont fait plusieurs blessés, chaque camp rejetant la responsabilité des violences sur l’autre.
Un nouvel accord a été conclu, mercredi 3 juillet, entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie, la Mauritanie et le HCR pour permettre à davantage de familles séparées par le conflit du Sahara Occidental de pouvoir se retrouver.
L’ambassadrice américaine Susan Rice avait demandé que le mandat de la force onusienne (Minurso) soit étendu à la surveillance des droits de l’homme. Pris de court, le royaume a réagi vertement. Et a finalement obtenu un compromis dans le nouveau texte qui devrait être voté jeudi 25 avril.
Depuis qu’il a été nommé envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, c’est la première fois qu’il s’y rend. Christopher Ross est arrivé à Laâyoune, mercredi 31 octobre. Il doit y rester jusqu’à samedi, avant de poursuivre sa tournée au Maghreb et en Europe.
L’émissaire spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, arrivera en fin de semaine au Maroc pour de nouvelles négociations. Désavoué par les Marocains en mai, il avait conservé la confiance de Ban Ki Moon.
Les liens entre indépendantistes sahraouis et islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) est un sujet d’inquiètude pour les acteurs locaux. Et, bien-sûr, pour les autorités marocaines et algériennes.
Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
De blocages en échecs, le conflit du Sahara occidental, parmi un des plus anciens au monde, semble s’enliser dans les sables du désert après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l’émissaire spécial de l’ONU.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, à qui Rabat a retiré sa confiance, ne se rendra pas dans la région pour l’instant, a indiqué vendredi le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky.
Le Maroc a décidé jeudi 17 mai de retirer sa confiance à Christopher Ross, émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental. Le royaume juge sa méthode « déséquilibrée et partiale ».
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Les deux coopérants espagnols et l’Italienne enlevés dimanche matin dans l’ouest de l’Algérie auraient été pris en otage par une branche algérienne d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-on appris de source sécuritaire mauritanienne.
Le Front Polisario a confirmé le kidnapping des deux Espagnols et d’une Italienne qui s’est produit samedi soir, dans un camp de réfugiés sahraouis de Tindouf. L’acte est attribué à un « groupe terroriste » provenant du Mali. Tous les regards se tournent vers Aqmi.
Dans les câbles révélés par WikiLeaks sur le Maroc, un seul sujet domine : le Sahara occidental. Une obsession qui culmine lors de l’affaire Aminatou Haidar.
Dans le câble diplomatique américain daté du 17 août 2009 (09RABAT706) et révélé par WikiLeaks, le chargé d’affaires Robert P. Jackson fait une synthèse sur « les réalités du Sahara occidental ». Traduction des principaux extraits.
Pour la quatrième fois, les représentants du Maroc et ceux du Front Polisario se sont quittés sans être parvenus à avancer dans les négociations sur la situation du Sahara occidental.