Des incidents ont éclaté ce week-end à Laâyoune entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de personnes, en marge d’une nouvelle visite de émissaire de l’ONU, l’Américain Christopher Ross. Ces heurts ont fait plusieurs blessés, chaque camp rejetant la responsabilité des violences sur l’autre.
Un nouvel accord a été conclu, mercredi 3 juillet, entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie, la Mauritanie et le HCR pour permettre à davantage de familles séparées par le conflit du Sahara Occidental de pouvoir se retrouver.
L’ambassadrice américaine Susan Rice avait demandé que le mandat de la force onusienne (Minurso) soit étendu à la surveillance des droits de l’homme. Pris de court, le royaume a réagi vertement. Et a finalement obtenu un compromis dans le nouveau texte qui devrait être voté jeudi 25 avril.
Depuis qu’il a été nommé envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, c’est la première fois qu’il s’y rend. Christopher Ross est arrivé à Laâyoune, mercredi 31 octobre. Il doit y rester jusqu’à samedi, avant de poursuivre sa tournée au Maghreb et en Europe.
L’émissaire spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, arrivera en fin de semaine au Maroc pour de nouvelles négociations. Désavoué par les Marocains en mai, il avait conservé la confiance de Ban Ki Moon.
Les liens entre indépendantistes sahraouis et islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) est un sujet d’inquiètude pour les acteurs locaux. Et, bien-sûr, pour les autorités marocaines et algériennes.
Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
De blocages en échecs, le conflit du Sahara occidental, parmi un des plus anciens au monde, semble s’enliser dans les sables du désert après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l’émissaire spécial de l’ONU.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, à qui Rabat a retiré sa confiance, ne se rendra pas dans la région pour l’instant, a indiqué vendredi le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky.
Le Maroc a décidé jeudi 17 mai de retirer sa confiance à Christopher Ross, émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental. Le royaume juge sa méthode « déséquilibrée et partiale ».
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Les deux coopérants espagnols et l’Italienne enlevés dimanche matin dans l’ouest de l’Algérie auraient été pris en otage par une branche algérienne d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-on appris de source sécuritaire mauritanienne.
Le Front Polisario a confirmé le kidnapping des deux Espagnols et d’une Italienne qui s’est produit samedi soir, dans un camp de réfugiés sahraouis de Tindouf. L’acte est attribué à un « groupe terroriste » provenant du Mali. Tous les regards se tournent vers Aqmi.
Dans les câbles révélés par WikiLeaks sur le Maroc, un seul sujet domine : le Sahara occidental. Une obsession qui culmine lors de l’affaire Aminatou Haidar.
Dans le câble diplomatique américain daté du 17 août 2009 (09RABAT706) et révélé par WikiLeaks, le chargé d’affaires Robert P. Jackson fait une synthèse sur « les réalités du Sahara occidental ». Traduction des principaux extraits.
Pour la quatrième fois, les représentants du Maroc et ceux du Front Polisario se sont quittés sans être parvenus à avancer dans les négociations sur la situation du Sahara occidental.
En signe d’apaisement, le Maroc a décidé d’approuver une commission d’enquête pour faire le jour sur les conditions du démantèlement du camp de Gdeim Izik, au Sahara occidental.
De nombreux Marocains ont défilé pour protester contre la demande du Parlement européen, qui souhaite une enquête internationale sur les récents événements survenus près de Laayoune, au Sahara occidental.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Madrid contre les violences enregistrées ces derniers jours au Sahara occidental et ont appelé le gouvernement Zapatero à réagir.
Le Front Polisario a estimé que le discours du roi du Maroc sur le Sahara occidental « attise le feu de la guerre et des tensions » dans la région du Maghreb. Dans son discours à la nation de vendredi soir, Mohammed VI avait assuré que le Maroc « ne céder[ait] pas un pouce de son sahara ».