Au début des années 1970, la volonté des Sahraouis d’organiser un mouvement nationaliste luttant contre la présence espagnole se précise. Mais l’attitude face au Maroc fait encore débat, peu de responsables du futur Polisario plaidant alors pour l’indépendance, à commencer par son premier leader.
Les membres du Front Polisario présentent souvent le mouvement Harakat Tahrir – dont le leader, Mohamed Bassiri, fut assassiné en 1970 – comme l’ancêtre du leur. Pourtant, ce groupe avait des revendications fort différentes et ne considérait aucunement l’indépendance comme sa priorité.
Pour les combattants sahraouis de l’Armée de libération du Sud marocain, en lutte contre les troupes coloniales espagnoles et françaises, l’absence de soutien de la part des Forces armées royales (FAR) a été vécue comme un abandon.
Cinquante ans après la fondation du mouvement séparatiste sahraoui, les circonstances de sa naissance demeurent largement méconnues. Histoire d’un malentendu aux conséquences incalculables.
La tension monte dans les camps de l’organisation sahraouie. La colère de la population face à l’aggravation de l’insécurité pourrait précipiter la nomination à la tête du mouvement du fils de Mohamed Abdelaziz, appuyé par Alger.
Alors que Berlin accueille ce 20 novembre le quatrième sommet de l’initiative G20 Compact with Africa (CwA), lancée en 2017, le chancelier Olaf Scholz revient sur la politique allemande en direction du continent.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
La déclaration diffusée par l’agence de presse sahraouie est survenue la veille du jour où les Nations unies doivent décider du renouvellement du mandat de la Minurso.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
Des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dont deux grièvement, dans la nuit du 28 au 29 octobre à Smara, au Sahara occidental. Rabat a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le 27 octobre s’ouvrira à Dakar une conférence internationale sur le Sahara, à l’initiative du Mouvement sahraoui pour la paix. Objectif : proposer une solution négociée et promouvoir le dialogue avec le Maroc.
Pour Mounir Houari, le directeur général du Centre régional d’investissement, la priorité accordée au développement de Dakhla et de ses environs est en train de porter ses fruits, même si des efforts restent à faire pour attirer des talents et densifier les liaisons aériennes.
Principalement connue pour les sports nautiques, notamment le kitesurf, Dakhla commence à opérer une diversification de son offre touristique. Et réfléchit également aux moyens de retenir les cadres qui viennent travailler dans la région.
Depuis une dizaine d’années, le Maroc a nettement accéléré le développement socio-économique de ses régions du Sud, lançant plusieurs chantiers de grande envergure. Le royaume entend tirer profit au maximum des spécificités qu’offre le Sahara.
Moins d’un mois après le séisme meurtrier d’Al Haouz, le leader de LFI se rend dans plusieurs villes du royaume. L’occasion d’exprimer son attachement au pays qui l’a vu naître, mais aussi d’égratigner au passage la France pour sa gestion de la crise diplomatique.
À Dakhla, les personnalités influentes forment un club très fermé. Pour en faire partie, il faut pouvoir se prévaloir d’une appartenance tribale, ou avoir la bosse du business, ou encore être riche. Portraits.
Dès les premières heures qui ont suivi le séisme meurtrier d’Al Haouz, les habitants de Dakhla, de Laâyoune et de leurs environs se sont mobilisés pour venir en aide à leurs compatriotes sinistrés. Un signe, un de plus, du nouveau statut des provinces du Sud, et de leurs ambitions.
Les kitesurfeurs qui y affluent des quatre coins du monde l’ignorent, mais Dakhla est une ville chargée d’histoire. Des conquêtes espagnoles à l’Aéropostale, JA exhume les vestiges d’un passé oublié.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Dans une interview à LCI vendredi dernier, Catherine Colonna a assuré qu’une visite d’Emmanuel Macron au Maroc était toujours d’actualité, sans en préciser l’échéance. Des déclarations auxquelles Rabat a aussitôt opposé un démenti catégorique.
Si le Maroc a accepté l’offre d’assistance de plusieurs pays après le séisme d’Al Haouz, la France n’a toujours pas reçu de feu vert pour intervenir. Certains s’en étonnent et font le lien avec les relations tendues entre Paris et Rabat. Qui disent regretter une polémique stérile.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
En 1980, un DC-9 civil italien s’abîmait en Méditerranée, faisant 81 victimes. Une affaire qu’un procès, tardif, n’a pas permis d’élucider. Aujourd’hui, l’ancien président du Conseil italien, Giuliano Amato, accuse la France, qui aurait visé un avion à bord duquel se trouvait Kadhafi, d’avoir abattu l’appareil par erreur.
Le conseiller du roi du Maroc s’est rendu, ce 5 septembre, en Israël, sur invitation du président Herzog, qui l’a décoré de la médaille d’honneur de l’État hébreu. Un pas de plus dans la normalisation entre Rabat et Tel-Aviv.
Nommé en octobre 2021, Staffan de Mistura se rend pour la première fois à Laâyoune. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter en octobre une résolution sur la question du Sahara occidental.
Un vacancier franco-marocain a été tué par des gardes-côtes algériens, a confirmé la France à la mi-journée. Un autre Franco-Marocain a, lui, été incarcéré. Les deux hommes s’étaient égarés en jet-ski dans une zone maritime algérienne à la frontière avec le Maroc.
Créatures surnaturelles de l’ombre, transes et sacrifices, potions magiques, le Maroc est un patchwork de croyances occultes et ésotériques qui traverse toutes les classes sociales, jusqu’au Palais. Exploration d’un univers aussi sombre que fascinant.