Après la confusion engendrée par la visite à Pretoria de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé les constantes de la position du Maroc dans ce conflit.
Jusqu’ici secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger tentera-t-il de convaincre les Algériens d’assouplir leur position sur le dossier du Sahara ? Éléments de réponse.
En visite à Rabat, le ministre français des Affaires étrangères est chargé d’ouvrir un nouveau partenariat entre la France et le Maroc. Et de préparer une future visite officielle du président Macron, au cours de laquelle la question du Sahara pourrait à nouveau être abordée.
En recevant les sœurs du roi Mohammed VI à l’Élysée, Brigitte Macron a symboliquement marqué la fin de la brouille entre les deux pays. Rabat attend maintenant une évolution de la position française sur la question du Sahara, qui pourrait venir rapidement.
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Le président français a confié à son ministre des Affaires étrangères la délicate mission d’améliorer les relations diplomatiques entre Paris et Rabat. La suite d’une série d’initiatives semblant témoigner d’une volonté de rapprochement.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Après des périodes de froid, la coopération entre Rabat et La Haye bat de nouveau son plein sur fond de gestion commune des questions migratoires. Une éclaircie entre les deux pays qui repose sur des questions de politique intérieure néerlandaise, mais également de géopolitique.
Avec la reconnaissance par le Panama de la souveraineté marocaine sur le Sahara, le Polisario et son parrain algérien perdent un de leurs soutiens traditionnels en Amérique latine.
Garants du maintien de l’ordre et maillon central du système de renseignement, les représentants régionaux du roi sont incontournables. Voici les hommes de confiance du Palais sans qui rien ne se fait localement.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, ce sont les aviateurs français de l’Aéropostale qui s’attaquent à la traversée du Sahara, suivant des routes qui les mènent au Sénégal avant de bifurquer vers l’Amérique du Sud. Une épopée où l’on croise Saint-Exupéry, Mermoz ou Malraux.
Dès 1830 et jusqu’à la fin du XIXe siècle, la France va tenter de tracer une route entre ses colonies nord-africaines (Algérie, Tunisie, Maroc) et subsahariennes (AOF et AEF). Mais comment vaincre le Sahara ? Les projets, délirants pour certains, vont se succéder.
Lorsqu’ils prennent pied en Afrique du Nord et se trouvent confrontés au Sahara, les militaires français ont encore en tête la campagne d’Égypte des troupes napoléoniennes. Ils vont vite comprendre que la région, où se cachent les troupes rebelles, est bien plus difficile à apprivoiser.
Bien avant la conquête française de l’Afrique du Nord, les Romains, puis les Arabes avaient eux aussi mis la main sur la « Numidie ». Et comme pour leurs lointains successeurs, la tentation était grande d’étendre leur empire et de découvrir ce qui existait au sud du vaste désert saharien.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
Au début des années 1970, la volonté des Sahraouis d’organiser un mouvement nationaliste luttant contre la présence espagnole se précise. Mais l’attitude face au Maroc fait encore débat, peu de responsables du futur Polisario plaidant alors pour l’indépendance, à commencer par son premier leader.
Les membres du Front Polisario présentent souvent le mouvement Harakat Tahrir – dont le leader, Mohamed Bassiri, fut assassiné en 1970 – comme l’ancêtre du leur. Pourtant, ce groupe avait des revendications fort différentes et ne considérait aucunement l’indépendance comme sa priorité.
Pour les combattants sahraouis de l’Armée de libération du Sud marocain, en lutte contre les troupes coloniales espagnoles et françaises, l’absence de soutien de la part des Forces armées royales (FAR) a été vécue comme un abandon.
Cinquante ans après la fondation du mouvement séparatiste sahraoui, les circonstances de sa naissance demeurent largement méconnues. Histoire d’un malentendu aux conséquences incalculables.
La tension monte dans les camps de l’organisation sahraouie. La colère de la population face à l’aggravation de l’insécurité pourrait précipiter la nomination à la tête du mouvement du fils de Mohamed Abdelaziz, appuyé par Alger.
Alors que Berlin accueille ce 20 novembre le quatrième sommet de l’initiative G20 Compact with Africa (CwA), lancée en 2017, le chancelier Olaf Scholz revient sur la politique allemande en direction du continent.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
La déclaration diffusée par l’agence de presse sahraouie est survenue la veille du jour où les Nations unies doivent décider du renouvellement du mandat de la Minurso.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
Des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dont deux grièvement, dans la nuit du 28 au 29 octobre à Smara, au Sahara occidental. Rabat a annoncé l’ouverture d’une enquête.