Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré que son pays se tenait prêt à jouer les médiateurs dans le conflit qui oppose le Maroc et l’Algérie. Mais encore faut-il que les deux voisins du Maghreb en formulent le souhait.
« Sérieux ». Le souverain marocain a utilisé ce terme à quatorze reprises lors du discours qu’il a prononcé, le 29 juillet, à l’occasion de la fête du Trône. Sans toutefois en donner une définition précise. Depuis, les interprétations vont bon train.
D’origine marocaine, « le Malien » est devenu l’un des plus grands barons de la drogue en Afrique. Désormais emprisonné à El Jadida, au sud de Casablanca, il ne renie rien de ses activités criminelles, mais assure avoir été victime d’un complot. Jeune Afrique retrace son parcours plus que trépidant.
Arrivée en tête lors des législatives du 23 juillet, la droite espagnole se cherche des alliés pour gouverner, sous le regard attentif de Rabat. En jeu : le soutien au plan d’autonomie que le Maroc a présenté pour résoudre le conflit du Sahara occidental.
États-Unis, Chine, France et Israël continuent d’alimenter l’arsenal militaire marocain. Mais de nouveaux concurrents entrent dans la danse, comme l’Inde et le Brésil, qui proposent des équipements moins onéreux.
Sportif, homme de terrain, le nouveau patron de l’armée de l’air au Maroc est un ancien pilote de chasse qui s’est illustré pendant la guerre du Sahara. Portrait.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
Le roi du Maroc a souhaité samedi soir un « retour à la normale » avec l’Algérie et la réouverture des frontières entre les deux puissances du Maghreb, lors du discours traditionnel marquant l’anniversaire de son accession au trône.
Alors qu’Israël vient de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara et que le Premier ministre Benyamin Netanyahou est invité en visite officielle au Maroc, Jeune Afrique revient sur un évènement qui, en 1999, aurait pu changer la physionomie des relations israélo-arabes.
Deux ans et demi après la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv, l’État hébreu vient officiellement de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. JA revient sur les coulisses de cette décision très attendue par la diplomatie marocaine.
Le protocole de mise en œuvre de l’accord de partenariat sur la pêche durable entre le Maroc et l’UE expire le 17 juillet. Son renouvellement est lié à la question du Sahara occidental.
Alors que le président iranien entame ce lundi une visite de trois jours sur le continent, le ministre algérien des Affaires étrangères était à Téhéran le 8 juillet. Plusieurs projets de coopération économique ont été évoqués, ainsi qu’un assouplissement des délivrances de visas entre les deux pays.
La main tendue au Maroc du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, n’est pas passée inaperçue. Suffira-t-elle à convaincre le royaume de renouer une relation marquée par une longue suite de ruptures depuis les années 1980 ?
Chef d’état-major de l’armée algérienne depuis fin 2019, ce général de 79 ans est, avec le président Tebboune, l’un des deux hommes les plus puissants du pays. Vu de Rabat, il est aussi celui qui veut mettre le Maroc à genoux. Portrait d’un vétéran beaucoup plus politique qu’il n’y paraît.
Stupeur en Algérie : ce 29 juin 1992, le président Boudiaf est assassiné à Annaba. Rentré d’un long exil au Maroc quelques mois plus tôt, il menait une lutte acharnée contre les islamistes. Voici le récit qu’en fit François Soudan dans JA, à l’époque.
En mars, les pourparlers entre Madrid et Rabat sur le transfert de la gestion de l’espace aérien semblaient sur la bonne voie. Ils ont visiblement été suspendus à l’initiative de l’Espagne, à l’approche des législatives anticipées.
Au nombre de 35 000, les Marocains constituent une importante communauté à Orlando, Miami et dans les environs. Le choix de Rabat d’établir un consulat général dans le « Sunshine State » ne doit donc rien au hasard.
Le sommet régional réunissant Israël, ses partenaires signataires des accords d’Abraham, l’Égypte et les États-Unis est reporté pour la quatrième fois en raison de l’approche de l’Aïd. Pour plus d’« inclusivité », une autre dénomination a aussi été suggérée.
Président-fondateur du holding international FAR Group, basé aux États-Unis, ce natif de Casablanca, vétéran de l’armée américaine, veut produire le premier blindé 100 % marocain.
Des désaccords persistent quant au lieu de ce sommet, dont ni la date ni même le nom ne sont encore fixés. En cause, entre autres, des différends côté marocain. Coulisses.
C’est dans un contexte régional tendu qu’a été lancé le plus grand exercice militaire d’Afrique, qui réunit cette année 18 pays participants et 20 observateurs. Pour la première fois, Israël prendra part aux manœuvres.
D’un quartier populaire de la province de Casablanca aux arcanes du cabinet royal, Mohamed Moâtassim, lancé par Driss Basri, a connu une ascension fulgurante. Il est décédé ce lundi à l’âge de 67 ans.
Artisan du rapprochement entre l’État hébreu et la Turquie, le nouveau chef du bureau de liaison israélien à Rabat entend bien effacer le mauvais souvenir laissé par son prédécesseur, David Govrin. Portrait d’un diplomate expérimenté, spécialiste des questions de défense.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Rebaptisée « Coupe du roi Salman », la Coupe arabe des clubs champions, dont la 30e édition a débuté en mars, est contrôlée et financée pour une très large part par l’Arabie saoudite, qui a fait du sport l’un des outils majeurs de sa diplomatie.
Deux rencontres de la Capacité régionale d’Afrique du Nord de l’UA viennent d’être organisées à Alger. L’absence de certains pays membres alimente toutefois les interrogations sur la réelle utilité de cette structure.
Près de vingt mois après leur nomination, cinq des sept envoyés spéciaux chargés de la diplomatie algérienne viennent d’être relevés de leurs fonctions par la présidence.
Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’Algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, la « cause sahraouie ».
Nommé par Mohammed VI Inspecteur général des FAR en remplacement du général Belkhir El Farouk, le général de division Mohammed Berrid est un militaire de terrain aguerri.