Chef d’état-major de l’armée algérienne depuis fin 2019, ce général de 79 ans est, avec le président Tebboune, l’un des deux hommes les plus puissants du pays. Vu de Rabat, il est aussi celui qui veut mettre le Maroc à genoux. Portrait d’un vétéran beaucoup plus politique qu’il n’y paraît.
Stupeur en Algérie : ce 29 juin 1992, le président Boudiaf est assassiné à Annaba. Rentré d’un long exil au Maroc quelques mois plus tôt, il menait une lutte acharnée contre les islamistes. Voici le récit qu’en fit François Soudan dans JA, à l’époque.
En mars, les pourparlers entre Madrid et Rabat sur le transfert de la gestion de l’espace aérien semblaient sur la bonne voie. Ils ont visiblement été suspendus à l’initiative de l’Espagne, à l’approche des législatives anticipées.
Au nombre de 35 000, les Marocains constituent une importante communauté à Orlando, Miami et dans les environs. Le choix de Rabat d’établir un consulat général dans le « Sunshine State » ne doit donc rien au hasard.
Le sommet régional réunissant Israël, ses partenaires signataires des accords d’Abraham, l’Égypte et les États-Unis est reporté pour la quatrième fois en raison de l’approche de l’Aïd. Pour plus d’« inclusivité », une autre dénomination a aussi été suggérée.
Président-fondateur du holding international FAR Group, basé aux États-Unis, ce natif de Casablanca, vétéran de l’armée américaine, veut produire le premier blindé 100 % marocain.
Des désaccords persistent quant au lieu de ce sommet, dont ni la date ni même le nom ne sont encore fixés. En cause, entre autres, des différends côté marocain. Coulisses.
C’est dans un contexte régional tendu qu’a été lancé le plus grand exercice militaire d’Afrique, qui réunit cette année 18 pays participants et 20 observateurs. Pour la première fois, Israël prendra part aux manœuvres.
D’un quartier populaire de la province de Casablanca aux arcanes du cabinet royal, Mohamed Moâtassim, lancé par Driss Basri, a connu une ascension fulgurante. Il est décédé ce lundi à l’âge de 67 ans.
Artisan du rapprochement entre l’État hébreu et la Turquie, le nouveau chef du bureau de liaison israélien à Rabat entend bien effacer le mauvais souvenir laissé par son prédécesseur, David Govrin. Portrait d’un diplomate expérimenté, spécialiste des questions de défense.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Rebaptisée « Coupe du roi Salman », la Coupe arabe des clubs champions, dont la 30e édition a débuté en mars, est contrôlée et financée pour une très large part par l’Arabie saoudite, qui a fait du sport l’un des outils majeurs de sa diplomatie.
Deux rencontres de la Capacité régionale d’Afrique du Nord de l’UA viennent d’être organisées à Alger. L’absence de certains pays membres alimente toutefois les interrogations sur la réelle utilité de cette structure.
Près de vingt mois après leur nomination, cinq des sept envoyés spéciaux chargés de la diplomatie algérienne viennent d’être relevés de leurs fonctions par la présidence.
Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’Algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, la « cause sahraouie ».
Nommé par Mohammed VI Inspecteur général des FAR en remplacement du général Belkhir El Farouk, le général de division Mohammed Berrid est un militaire de terrain aguerri.
L’éventuel transfert au Maroc de la gestion de l’espace aérien du Sahara occidental exacerbe les passions de part et d’autre du détroit de Gibraltar. Mais sur le fond, il s’agit plus de sécurité du trafic que de géopolitique.
Dans un contexte de tensions régionales grandissantes, le roi Mohammed VI a nommé un nouvel inspecteur général des FAR, en remplacement du général Belkhir El Farouk. Sans qu’aucune raison ait été officiellement donnée.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Position tant historique que politique, le soutien de Pretoria à Alger et à la RASD ne s’est jamais démenti. Ce qui ne manque pas d’irriter la diplomatie marocaine.
Malgré la proximité intellectuelle entre Hassan II et le socialiste François Mitterrand, les relations franco-marocaines se détériorent dans les années 1990. Le discours de La Baule a été mal perçu, avant que le livre de Gilles Perrault, « Notre ami le roi », ne mette le feu aux poudres.
Si elle a réalisé de nombreuses avancées, notamment sur la question du Sahara, la politique étrangère du royaume déconcerte quantité d’observateurs, qui la qualifient d’offensive voire d’agressive. Qu’en est-il vraiment ?
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
En trois ans, le royaume, sous l’impulsion de Mohammed VI, a lancé plusieurs projets ambitieux pour se positionner comme un hub incontournable dans la région. Tour d’horizon des plus emblématiques.
L’accord de pêche conclu entre Rabat et Bruxelles, invalidé par un arrêt du tribunal de l’UE en 2021, arrive à expiration en juillet prochain. Tandis que les autorités marocaines et la Commission souhaitent sa reconduction, le processus de renégociation est perturbé par la question du Sahara occidental.
Gouailleur, controversé, patriote… Moulay Hamdi Ould Errachid, le président du conseil municipal de la ville la plus importante du Sahara, est un personnage complexe aux multiples facettes que ni l’âge ni ses adversaires ne semblent pouvoir atteindre.
Alors que l’intégration des eaux sahraouies aux frontières maritimes marocaines avait créé la polémique en 2020, l’Espagne confirme des pourparlers avec Rabat sur le transfert du contrôle de l’espace aérien du Sahara.
Comores, Sénégal, Côte d’Ivoire, Émirats arabes unis, Gabon, Bahreïn… Pas moins de 28 pays ont ouvert des consulats depuis 2019 à Dakhla et à Laâyoune, donnant corps aux avancées diplomatiques du Maroc sur la question du Sahara.
En évoquant le concept historique de « Sahara oriental » sous souveraineté marocaine, la directrice des Archives royales, Bahija Simou, a déclenché la colère des réseaux sociaux algériens. Pourtant, son avis n’exprime pas une position officielle.