En réponse aux propos tenus par le secrétaire général du PJD, qui a accusé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, de « défendre l’entité sioniste », le Palais a réagi par voie de communiqué. Et rappelé que la diplomatie demeure le domaine réservé du roi.
L’organisation d’événements sportifs et la promotion des athlètes sont devenues un « must » pour les pays désireux de soigner leur image et de gagner en influence sur la scène diplomatique. Rabat y excelle.
Considéré comme la plus haute autorité militaire aux États-Unis, principal conseiller de Joe Biden en matière de défense, le général Mark Milley, chef d’état-major des armées américaines, était à Rabat le 5 mars. Une première dans la région. Décryptage.
Dans les affaires ou dans la politique, ils sont depuis des années déjà des noms qui comptent dans le sud du Maroc. Entre Laâyoune et Dakhla, les nouveaux Sahraouis, ce sont aussi eux. Troisième et dernier volet de notre série.
Nés pour la plupart après la Marche verte de 1975, ou trop jeunes lorsqu’elle a eu lieu, ces Sahraouis occupent aujourd’hui des postes de premier plan et incarnent à leur façon ce qu’est la nouvelle élite des régions du sud du Maroc. Deuxième épisode de notre série.
Aux côtés des figures incontournables et des grandes familles, les provinces du Sud marocain ont vu émerger ces dernières années de nouvelles personnalités prometteuses. Parmi elles, trois jeunes femmes dynamiques et déterminées.
Longtemps sous perfusion, les provinces marocaines du Sud sont aujourd’hui l’une des régions les plus dynamiques du royaume chérifien. Le mérite en revient à une nouvelle élite décomplexée qui a rompu avec l’économie de rente et pris son destin à bras-le-corps.
Staffan de Mistura est l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental depuis octobre 2021. De Rabat à Alger, et dans les rangs du Polisario, le diplomate italo-suédois s’appuie sur de nombreux interlocuteurs pour tenter de faire bouger les lignes.
Comment les cabinets de lobbying américains sont-ils choisis ? Pourquoi sont-ils si souvent sollicités ? De Brian Ballard à Joseph Szlavik, ces onéreux intermédiaires permettent-ils réellement d’obtenir des résultats concrets ? Enquête.
Il y a 47 ans, le 28 février 1976, quelques mois après la Marche verte lancée par le roi Hassan II, le drapeau national était hissé pour la première fois à Laâyoune, au Sahara, marquant la fin de l’occupation des provinces du Sud. Récit de ce moment-clé de l’histoire contemporaine du Maroc par Seddik Maâninou, journaliste et ancien patron de la télévision marocaine.
Longtemps, le Maroc a compté de nombreux relais et soutiens au sein de la classe politique française, lui permettant de faire valoir ses intérêts. Mais la recomposition provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron et l’absence d’élus sensibles aux revendications marocaines semblent avoir compromis cette relation privilégiée.
Depuis quelques années, le Maroc a adopté une politique de tolérance zéro sur tout ce qui touche à son intégrité territoriale, y compris lorsqu’il s’agit de cartographie. Dernières victimes en date : les écoles françaises du royaume, dont certaines ont été contraintes de retirer des manuels scolaires jugés non conformes par les autorités.
La commission du Parlement européen chargée de l’enquête sur le logiciel espion Pegasus a réalisé, jeudi 9 février, une série d’auditions sur le sujet, et en particulier sur sa possible utilisation par le Maroc. La veille, le Parlement marocain organisait une conférence-débat autour des récentes mises en cause de Bruxelles.
Derrière la diffusion, fin 2022, sur la chaîne d’info française, d’un sujet visant à lisser l’image du général « Hemetti », numéro deux de la junte au Soudan, se cache en réalité une équipe de lobbyistes. De Paris à Dubaï, voici l’histoire d’une campagne d’influence un peu particulière.
L’ascension fulgurante de Lahbib Mohamed Abdelaziz et sa double promotion, depuis le 16e congrès du Polisario, pourraient être les prémisses d’une transition post-Ghali. Mais aussi illustrer un durcissement en cours de la direction du mouvement.
Alors que l’Espagne célèbre son amitié avec le Maroc, les relations du royaume ibérique avec l’Algérie sont au point mort depuis le rappel de l’ambassadeur algérien à Madrid, en mars 2022, et la suspension du traité d’amitié. Un refroidissement qui se traduit déjà par un lourd déficit commercial pour l’Espagne.
Attendu à Rabat aujourd’hui, le chef de l’exécutif espagnol Pedro Sánchez entend bien poursuivre l’application de la feuille de route signée en avril 2022 avec son voisin du Sud, malgré les critiques que sa gestion du dossier lui vaut sur le plan intérieur.
Si l’amitié et la coopération entre Rabat et Washington ont rarement été aussi étroites, cela n’est pas seulement le fait des diplomates « officiels ». Aux États-Unis, où le lobbying a pignon sur rue, le Maroc a su avancer ses pions, alors que l’Algérie et le Polisario ont revu leurs ambitions à la baisse, lui laissant presque le champ libre.
Alors que le Maroc et la Tunisie accèdent à l’indépendance en 1956, les Algériens continuent à payer le prix du sang face à une France qui ne veut rien lâcher. Des premières rancœurs naissent dans les rangs du FLN vis-à-vis des pouvoirs marocain et tunisien, préoccupés par leur propre stabilité. Mais Mohammed V et bien d’autres continueront à les soutenir sans ciller.
Dans une longue interview publiée par « Le Point », le président français détaille sa vision de la relation entre la France et l’Algérie, y compris sur les sujets qui fâchent. Et commente au passage les tensions persistantes entre Alger et Rabat, déclarant ne pas croire à l’hypothèse d’une guerre.
La démission surprise de Oubi Bouchraya Bachir, ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Europe, révèle de fortes dissensions au sein du Polisario à la veille du 16e Congrès, prévu en janvier.
Proximité historique avec Alger, accords avec Rabat, conflit libyen… Dix mois après son invasion de l’Ukraine, la Russie ne cache pas son intérêt pour le Maghreb et le Moyen-Orient. Entretien avec Alexandre Kinchtchak, directeur du Département Proche-Orient et Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
L’affaire du faux passeport de Brahim Ghali a connu un nouveau rebondissement avec l’inculpation du fils du président de la RASD, Luali Brahim Sid El Mustafa. Le point sur un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus d’un an.
Rabat et Alger se disputent de longue date la paternité de la confrérie soufie Tijaniya, qui rassemble plus de 200 millions d’adeptes dans le monde. Récit d’un duel qui devrait être relancé lors de la prochaine conférence de l’Organisation de la coopération islamique.
Hadj Ahmed Barikallah a longtemps représenté la RASD auprès de pays amis. Constatant que la situation des Sahraouis ne s’améliorait en rien, il a rompu avec le Polisario et lancé son propre mouvement. Troisième volet de notre série.
Hadj Ahmed Barikallah devient, à partir des années 1980, l’un des principaux représentants du Polisario à l’étranger. En Espagne et en Amérique latine, il plaide la cause de la RASD… et découvre l’envers du décor. Deuxième volet de notre série.
Ancien haut responsable du Polisario, Hadj Ahmed Barikallah a rompu avec le front séparatiste et fondé le Mouvement sahraoui pour la paix. Il a raconté à JA son parcours et les dessous de l’organisation. Dans cette première partie, il évoque ses années de jeunesse.
Ancien ministre et ex-ambassadeur de la RASD, Hadj Ahmed Barikallah livre à Jeune Afrique un témoignage rare sur le fonctionnement interne du Polisario. S’il a fini par quitter les rangs du Front, il n’a pas pour autant rallié le Maroc. De Tindouf à Madrid, en passant par Alger ou Caracas, récit d’un nationaliste sahraoui devenu opposant, et qui voit dans le plan d’autonomie proposé par le royaume une bonne base de discussion.
Le président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario a fait de la politique étrangère son pré carré. Il la gère en privilégiant des personnalités choisies sur la base d’affinités tribales et d’amitiés personnelles.