« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (4/5). Avec la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara occidental, Rabat peut désormais se prévaloir du soutien de la première puissance militaire mondiale. Le Canada, lui, se montre plus réticent.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (1/5). Face à la lenteur bureaucratique d’institutions multilatérales comme l’UE et l’ONU, le Maroc a opté, ces dernières années, pour une approche bilatérale de ses relations avec l’Europe.
Voilà près de six mois que les chefs de la diplomatie des deux pays, Annalena Baerbock et Nasser Bourita, ont mis un terme à une brouille remontant au 1er mars 2021. Un rapprochement qui va se confirmant.
Le président de l’Union internationale des savants musulmans, Ahmed Raissouni, a remis en cause l’existence de la Mauritanie et prôné un retour au « Grand Maroc ». Des déclarations qui ont suscité de nombreuses réactions au Maghreb et qui n’ont pas manqué de relancer la polémique autour des conflits frontaliers avec l’Algérie et la Mauritanie.
Lancée en novembre 2021, la chaîne algérienne internationale a l’ambition de mieux porter la voix de l’Algérie. Mais elle a du mal à trouver sa place parmi les mastodontes du secteur.
Depuis l’inflexion du gouvernement de Pedro Sánchez sur la question du Sahara, la classe politique espagnole se divise sur la ligne à adopter envers Rabat. Les récents événements de Melilla ont encore aggravé cette fracture.
Madrid prépare une riposte ferme pour défendre ses intérêts et ceux des entreprises espagnoles après la décision d’Alger de suspendre le traité d’amitié avec le royaume et de geler toutes les opérations bancaires.
La nouvelle sortie du représentant permanent du Maroc à l’ONU face à l’ambassadeur algérien aux Nations unies montre que Rabat est désormais déterminé à utiliser la carte kabyle comme outil de contre-attaque dans le dossier du Sahara occidental.
Le 11 mai, le Maroc organisait à Marrakech la 9e réunion de la Coalition internationale contre Daech. L’occasion pour le royaume de faire avancer son agenda sur le Sahara occidental et pour les États-Unis, coprésident du sommet, d’étendre leur influence sur le continent.
En avril, les universités de Martil, d’Oujda et d’Agadir ont été le théâtre d’une série d’affrontements entre factions étudiantes rivales. Des incidents qui, sans être aussi sanglants qu’au début des années 2000, inquiètent les autorités.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Lors de sa visite éclair au royaume, le Premier ministre espagnol a réitéré son soutien à la position marocaine sur le Sahara. Un événement millimétré et très attendu par Rabat, qui montre des signes d’ouverture sur le sort des enclaves de Ceuta et Melilla.
Attendu ce 7 avril à Rabat, le chef du gouvernement espagnol avait, contrairement à ses prédécesseurs, toutes les cartes en main pour prendre et assumer sa décision sur le Sahara. Radiographie d’un revirement politique et idéologique.
Rabat et Madrid ont mis fin à leur brouille diplomatique, à la faveur d’un geste de soutien réclamé de longue date par le Maroc sur le dossier sensible du Sahara occidental. Un changement de position espagnol qui témoigne d’un rééquilibrage du rapport de force entre les deux pays.
Pour la première fois, Madrid a exprimé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 pour le Sahara. Un revirement qui met fin à près d’un an de crise diplomatique avec le royaume, mais en créé une autre avec Alger. JA fait le point sur les dessous et les enjeux d’une telle décision.
Le cabinet royal a publié cet après-midi un communiqué faisant état d’une évolution de la position espagnole sur la question liée à la souveraineté du Sahara occidental.
Le royaume fait partie des douze pays qui n’ont pas participé au vote de la résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Décryptage.
Dans un contexte de fortes tensions avec Alger, les Forces armées royales (FAR) ont récemment inauguré la « zone Est », à la frontière orientale du royaume. Confiée au général de division Mohammed Miqdad, qui bénéficie de la confiance du Palais, cette nouvelle région militaire est censée offrir plus de fluidité et de liberté d’action à l’armée. « Jeune Afrique » fait le point.
À moins de deux mois de la présidentielle, les Français sont visés par une myriade d’études d’opinion. L’institut Harris Interactive s’est penché sur leur perception de la politique étrangère de la France.
Alors que l’organisation a repris les armes contre le Maroc depuis novembre 2020, ses responsables éprouvent bien du mal à s’entendre sur une position officielle face à l’ONU.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara effectue, du 12 au 19 janvier, sa toute première tournée au Maghreb depuis sa nomination. Le processus de négociation, au point mort depuis 2019, peut-il être enfin réamorcé ?
Visites de haut niveau, signature d’accords de coopération, soutien financier… La Tunisie et l’Algérie ne cessent de multiplier les signes de rapprochement. Une manière de sortir de leur isolement respectif.
Arrêté à Bilbao le 30 mars 2021, Fayçal al-Bahloul, alias « Boukhnouna », présent illégalement sur le territoire espagnol, a été refoulé en direction du Royaume le 16 novembre. Voici ce que l’on sait de son parcours.
Après une année sans poste, Amar Belani, plusieurs fois ambassadeur et ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, fait un retour fracassant en tant qu’envoyé spécial chargé de la cause sahraouie et des pays du Maghreb arabe.