Ancien ambassadeur d’Israël à Paris et à l’ONU, ce diplomate natif de Bejaâd au Maroc, incarne la relation particulière qui lie le royaume à la communauté juive.
La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara pourrait, à terme, avoir des bénéfices durables pour la paix en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
En liant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par Donald Trump à la normalisation des liens du royaume avec Israël, Mohammed VI se prémunit contre toute annulation de cette décision par Joe Biden.
Les réseaux d’Alger dans la capitale américaine n’ont pas manqué de réagir à la reconnaissance, par Washington, de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Joachim Schuster a annoncé le 15 décembre sa décision de quitter la direction de l’intergroupe parlementaire « Paix pour le peuple sahraoui » du Parlement européen. En cause : la stratégie de confrontation choisie par le Polisario.
L’annonce du président Trump de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a déjà fait couler beaucoup d’encre. Mais des incertitudes demeurent sur les contours de cet accord.
Ce poste frontalier stratégique avec la Mauritanie a été au cœur d’une crise qui a poussé le Polisario à rompre les accords de cessez-le-feu au Sahara. Road trip jusqu’à la pointe sud du royaume.
Les forces armées royales ont installé un cordon de sécurité pour mettre un terme au blocage de la zone-tampon par une soixantaine de miliciens du Polisario.
Alors que le Polisario cherche à s’installer dans la zone tampon séparant entre le Maroc et la Mauritanie, Rabat prend à témoin la communauté internationale. Sur le terrain, la crise prend une ampleur inédite.
La dernière résolution adoptée par le Conseil de sécurité est une copie quasi conforme de celle de l’année dernière. Pour autant, ce surplace dans les arcanes des Nations unies ne décourage pas la diplomatie chérifienne.
L’ouverture à venir d’un consulat émirati à Laâyoune marque un retour à la normale dans les relations entre les deux pays. Rabat espère voir d’autres États du Golfe suivre l’exemple d’Abou Dhabi.
Depuis l’ouverture de consulats africains à Laâyoune et Dakhla, on assiste à un regain de tension entre le Maroc et l’Algérie. Analyse d’Hubert Seillan, avocat au Barreau de Paris, qui estime que ce contentieux est aujourd’hui obsolète.
Comores, Gabon, Guinée, Côte d’Ivoire… Plusieurs Etats africains ont choisi d’ouvrir ces derniers mois des représentations consulaires à Laâyoune et Dakhla. Des décisions très politiques, aussitôt critiquées par les autorités algériennes.
Le 33e sommet des chefs d’État de l’Union africaine s’est achevé au petit matin du mardi 11 février. Libre-échange, autonomie financière, lutte contre le terrorisme, crise en Libye, imbroglio bissau-guinéen, Sahara occidental… Voici un résumé des dossiers qu’il ne fallait pas manquer à Addis-Abeba.
La décision de Rabat d’organiser la CAN 2020 de futsal à Laâyoune, au Sahara occidental, a provoqué la colère d’Alger et le forfait de l’Afrique du Sud. Face à la polémique, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, a justifié la position de son organisation.
Le Maroc compte toujours beaucoup sur les capitales de l’Afrique francophone pour rejoindre ses vues concernant le Sahara occidental. L’ouverture d’un consulat des Comores à Laayoune est un geste symbolique, mais qui importe à Rabat.
Le Maroc et le Royaume-Uni ont signé le 26 octobre un accord censé définir les relations entre les deux pays après le Brexit. Véritable succès diplomatique pour Rabat, ce nouvel accord devrait s’appliquer à l’ensemble du territoire marocain, Sahara inclus.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a renouvelé mercredi 30 octobre pour un an sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Alors que la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7) s’est clôturé vendredi 30 août, la présence à Yokohama du chef du Front Polisario Brahim Ghali a contraint les organisateurs japonais à réaffirmer que cela ne valait pas reconnaissance de la Rasd.
Pour s’adapter à la nouvelle réglementation américaine, les autorités chérifiennes ont restructuré leurs réseaux de lobbying dans la capitale fédérale. Avec un double objectif : plaider leur cause dans le dossier du Sahara et promouvoir leur rôle régional.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Concernant le Sahara, le plan d’autonomie présenté par le royaume a marqué des points au sein de l’UA, ainsi que sur la scène internationale. Et Rabat tend désormais la main à son voisin.
Qui aurait pu croire que, le 30 janvier 2017, le Maroc réintégrerait l’Union africaine (UA), lui qui l’avait quittée volontairement trente-deux ans plus tôt ? Au-delà de sa dimension symbolique, ce retour témoigne de la projection croissante du royaume au sein du continent ces dernières années.
Aymeric Chauprade, ex-conseiller de Marine Le Pen et qui a enseigné pendant plusieurs années à Kenitra, va publier mi-juillet un essai sur la politique extérieure du Maroc depuis l’accession au pouvoir, il y a vingt ans, du roi Mohammed VI.
Descendant d’une famille de notables sahraouis, entrepreneur avisé à la tête d’un conglomérat des plus puissants de la région, acteur dynamique de la société civile dans le Sud… Mohamed El Imam Maelainin s’est offert la semaine dernière une nouvelle casquette, en ouvrant le premier consulat honoraire dans une ville du Sahara. Portrait.
Ancien élève de l’Académie militaire de Meknès, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani connaît bien les sphères sécuritaires marocaines, avec qui il entretient de bonnes relations. Sous son mandat, il est cependant exclu qu’il accepte de prendre parti dans le conflit au Sahara occidental.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
L’ONU a renouvelé pour six mois sa mission de paix au Sahara occidental. Les États-Unis, rédacteurs de la résolution, se sont attirés les foudres de l’Afrique du Sud, qui dénonce une approche favorisant le Maroc aux dépens du Front Polisario.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
36 pays africains en plus du Maroc ont réaffirmé ce lundi l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre de recherche d’une solution politique pour le conflit au Sahara occidental. De son côté, le Front Polisario tente avec ses soutiens de pousser l’Union africaine à jouer un rôle prépondérant.