Le Maroc et le Royaume-Uni ont signé le 26 octobre un accord censé définir les relations entre les deux pays après le Brexit. Véritable succès diplomatique pour Rabat, ce nouvel accord devrait s’appliquer à l’ensemble du territoire marocain, Sahara inclus.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a renouvelé mercredi 30 octobre pour un an sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Alors que la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7) s’est clôturé vendredi 30 août, la présence à Yokohama du chef du Front Polisario Brahim Ghali a contraint les organisateurs japonais à réaffirmer que cela ne valait pas reconnaissance de la Rasd.
Pour s’adapter à la nouvelle réglementation américaine, les autorités chérifiennes ont restructuré leurs réseaux de lobbying dans la capitale fédérale. Avec un double objectif : plaider leur cause dans le dossier du Sahara et promouvoir leur rôle régional.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Concernant le Sahara, le plan d’autonomie présenté par le royaume a marqué des points au sein de l’UA, ainsi que sur la scène internationale. Et Rabat tend désormais la main à son voisin.
Qui aurait pu croire que, le 30 janvier 2017, le Maroc réintégrerait l’Union africaine (UA), lui qui l’avait quittée volontairement trente-deux ans plus tôt ? Au-delà de sa dimension symbolique, ce retour témoigne de la projection croissante du royaume au sein du continent ces dernières années.
Aymeric Chauprade, ex-conseiller de Marine Le Pen et qui a enseigné pendant plusieurs années à Kenitra, va publier mi-juillet un essai sur la politique extérieure du Maroc depuis l’accession au pouvoir, il y a vingt ans, du roi Mohammed VI.
Descendant d’une famille de notables sahraouis, entrepreneur avisé à la tête d’un conglomérat des plus puissants de la région, acteur dynamique de la société civile dans le Sud… Mohamed El Imam Maelainin s’est offert la semaine dernière une nouvelle casquette, en ouvrant le premier consulat honoraire dans une ville du Sahara. Portrait.
Ancien élève de l’Académie militaire de Meknès, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani connaît bien les sphères sécuritaires marocaines, avec qui il entretient de bonnes relations. Sous son mandat, il est cependant exclu qu’il accepte de prendre parti dans le conflit au Sahara occidental.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
L’ONU a renouvelé pour six mois sa mission de paix au Sahara occidental. Les États-Unis, rédacteurs de la résolution, se sont attirés les foudres de l’Afrique du Sud, qui dénonce une approche favorisant le Maroc aux dépens du Front Polisario.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
36 pays africains en plus du Maroc ont réaffirmé ce lundi l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre de recherche d’une solution politique pour le conflit au Sahara occidental. De son côté, le Front Polisario tente avec ses soutiens de pousser l’Union africaine à jouer un rôle prépondérant.
Après Genève II, viendra Genève III… C’est la conclusion des pourparlers tenus jeudi et vendredi sous l’égide de l’ONU au sujet de la question du Sahara. Une rencontre durant laquelle quelques avancées ont tout de même pu être enregistrées.
Annoncée il y a un an et reportée à quatre reprises, la visite de Felipe VI dans le royaume chérifien aura finalement lieu ce 13 février. L’occasion pour Mohammed VI et son homologue espagnol d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire des deux maisons royales.
Le Parlement européen a validé mardi 12 février le nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, renégocié après le rejet du précédent par la justice européenne, au motif qu’il ne prenait pas en compte le Sahara occidental.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est achevé lundi 11 février, à Addis-Abeba, sous la présidence de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Retour sur ses principales conclusions.
Dans son discours commémorant la Marche verte, mardi 6 novembre 2018, le roi du Maroc engage l’idée d’une normalisation des relations de son pays avec l’Algérie. S’il s’agit d’un mécanisme dont les contours et les contenus doivent être définis ensemble, une telle initiative s’inscrit dans une conviction en un destin commun.
Après six années de blocage, la reprise des pourparlers sur la question du Sahara occidental, les 5 et 6 décembre à Genève, s’est déroulée « dans un climat consensuel », selon un participant à la table ronde.
Après leurs premières discussions en six ans, le Maroc et le Front Polisario ont prévu de se revoir début 2019 pour parler du statut du Sahara occidental sous les auspices de l’ONU, qui espère pouvoir relancer des négociations difficiles.
À quelques jours d’une réunion à Genève sur le Sahara occidental, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation algérien, a réitéré le soutien « constant » de son pays au Polisario, lors d’un entretien avec le chef du Front Brahim Ghali.
Le ministère marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu l’ambassadeur d’Algérie, lundi 26 novembre à Rabat. Il demande une réponse officielle de l’Algérie à la « main tendue » par Mohammed VI sur le dossier du Sahara occidental.
Ordre du jour, taille de chaque délégation… Ce que contient la lettre d’invitation de l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, Horst Köhler, adressée aux quatre parties qui participeront à la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a déclaré jeudi 22 novembre vouloir tenir au plus vite une réunion du Conseil des ministres de l’UMA. Tout en éludant la question du Sahara Occidental, à deux semaines d’un rendez-vous de l’ONU sur le sujet à Genève.
Trois ans après son lancement, le « Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud » prend forme. Un programme sur lequel Rabat entend s’appuyer pour faire prévaloir son approche de la question sahraouie.
Trois mois après l’élection présidentielle au Mali, l’ancien Premier ministre – qui entretient toujours de fortes ambitions -, s’alarme de la situation politique « explosive » dans son pays et appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Dans son discours commémorant le 43e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a proposé « la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » avec l’Algérie. Un geste fort, qui survient à quelques semaines de la reprise de pourparlers inclusifs sur le Sahara occidental.
L’Algérie et la Mauritanie ont récemment accepté l’invitation de l’envoyé spécial onusien, Horst Köhler, à venir discuter les 5 et 6 décembre à Genève de l’avenir du Sahara occidental avec le Maroc et le Front Polisario, selon l’Organisation des Nations unies.
L’administration américaine ne veut plus se contenter de « gérer » la crise sur le Sahara occidental. Elle affiche ainsi deux priorités : secouer la Minurso et trouver une solution au conflit.
Dans « Confessions à propos du Sahara », le cofondateur de l’UNFP et acteur spécialiste de la question du Sahara occidental, Mohamed El Yazghi, dénonce les « erreurs » du roi Hassan II et livre sa vision sur un sujet encore très sensible au Maroc.