Le salafisme jihadiste s’apparente-t-il à une dérive sectaire, à une instrumentalisation du religieux à des fins politiques ? Devant la multiplication des cas de jeunes-filles en rupture sociale et familiale, la Miviludes tire la sonnette d’alarme et les autorités françaises se saisissent de la question.
Dans toute la sous-région sahélienne, de la Mauritanie au Niger et au Nigeria en passant par le Sénégal et le Tchad, les sunnites réformés s’installent et tentent de convertir les populations. Avec plus ou moins de succès.
Le parti islamiste mauritanien Tewassoul a dénoncé dimanche d' »énormes irrégularités » dans les élections législatives et municipales, qui lui ont néanmoins permis, affirme-t-il, de devenir le deuxième parti du pays.
Après avoir été agressés durant un spectacle par des salafistes, dix-neuf artistes tunisiens, seront déférés, lundi 8 juillet, devant la justice qui les accuse d’atteinte à la pudeur. Dans un communiqué, leur avocat et leur comité de soutien dénoncent une nouvelle atteinte à la liberté artistique.
Ils défient l’État, font fi de la loi et prônent ouvertement le jihad. Après bien des atermoiements, les autorités ont enfin décidé de sévir contre les membres d’Ansar el-Charia.
Ansar al-Charia a appelé à manifester vendredi 24 mai à Kairouan pour protester contre l’interpellation, dimanche dernier, de son porte-parole Seifeddine Raïs. Les autorités tunisiennes ont refusé de commenter cette arrestation.
Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a annoncé lundi 20 mai l’arrestation d’environ 200 islamistes radicaux d’Ansar al-Charia lors de heurts avec la police ayant suivi l’interdiction du congrès du mouvement salafiste jihadiste à Kairouan.
Sous la pression des milices, le Parlement libyen a voté un texte excluant du jeu politique les anciens Kadhafistes. Résultat : il ne reste plus personne… hormis les islamistes.
Un manifestant a été tué à Tunis et une quinzaine de policiers et militants salafistes blessés lors des heurts entre forces de sécurité et partisans du mouvement jihadiste Ansar al-Charia après l’interdiction de son congrès à Kairouan.
Le mouvement salafiste jihadiste Ansar al-Charia a demandé à ses partisans de renoncer à venir à Kairouan où cette organisation a prévu de tenir dimanche son congrès annuel malgré son interdiction par le gouvernement
Les forces de sécurité tunisiennes déployées par centaines à Kairouan pour empêcher la tenue du congrès d’un mouvement salafiste, Ansaral-Charia, ont interpellé dimanche à l’aube le porte-parole de cette organisation, selon des sources concordantes.
Les forces tunisiennes étaient sur le qui-vive samedi de craintes de confrontation avec des militants salafistes jihadistes qui ont maintenu leur congrès à Kairouan dimanche malgré l’interdiction prononcée par le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a finalement pris la décision, vendredi 17 mai, d’interdire le grand rassemblement salafiste prévu dimanche à Kairouan. Explication : celui-ci présente, selon le gouvernement, une « menace pour la sécurité et l’ordre public ».
La tension est à son comble entre les salafistes d’Ansar al-Charia et les autorités tunisiennes. Par la voix de son porte-parole, le mouvement islamiste radical a annoncé, jeudi 16 mai, qu’il maintenait son congrès annuel, prévu dimanche à Kairouan (centre), malgré l’interdiction annoncée la veille par le gouvernement.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé que le gouvernement allait interdire le rassemblement de l’organisation salafiste jihadiste Ansar al-Charia dimanche à Kairouan.
Les forces de sécurité tunisiennes ont empêché dimanche des salafistes de dresser des tentes pour prêcher et diffuser leurs écrits à Tataouine et Médenine, dans le sud-est du pays, a rapporté la radio Shems FM.
Les autorités algériennes ont récemment autorisé la création d’un syndicat d’imams des mosquées. Objectif ? Protéger la pratique religieuse en Algérie, où domine le malékisme, une école de l’islam sunnite, pour contrer l’influence d’autres courants, notamment salafistes.
Très actifs depuis le Printemps arabe, les salafistes peinent cependant à mobiliser les fidèles tant leur discours extrémiste va à l’encontre des traditions locales.
De Bahreïn à Tombouctou, en passant par l’Algérie, il est au coeur de l’actualité : le drapeau noir imprimé de caractères blancs est devenu le symbole des salafistes du monde entier. Mais que signifie-t-il ? Décryptage.
Lundi 26 novembre, le gouvernement tunisien est revenu sur ses déclarations annonçant la fin du mouvement de grève de la faim des prisonniers salafistes soupçonnés de violences. Mais pour leurs avocats, aucun d’entre eux n’a encore recommencé à s’alimenter.
Des milliers de salafistes égyptiens se sont rassemblés sur la Place Tahrir du Caire, vendredi 9 novembre. Objectif : réclamer l’application de la charia dans la Constitution en cours d’élaboration.
L’émotion est vive en Tunisie, où la violence est encore montée d’un cran, jeudi 1er novembre au soir. Sur la chaîne Ettounsiya, l’imam salafiste de la mosquée Ennour, dans la banlieue de la Manouba à Tunis, Nasreddine Aloui, a appelé la jeunesse à mourir en martyr pour lutter contre le gouvernement.
Largement critiqué après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il pactise avec des salafistes, le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, explique qu’il faut considérer les salafistes comme des « citoyens » et « éviter le discours de l’ennemi intérieur ».
Sorti du giron des islamistes d’Ennahdha, qu’il nargue à l’envi, le chef des salafistes jihadistes, Abou Iyadh, semble décidé à semer le chaos et la discorde dans le pays. Son dernier fait d’armes : l’assaut meurtrier contre l’ambassade américaine.
Béji Caïd Essebsi, fondateur du parti d’opposition Nidaa Tounès, considère que le gouvernement tunisien, mené par Ennahdha, entraîne le pays « vers l’abîme ». Et qu’il ne sera plus légitime après le 23 octobre, un an après les élections à la Constituante.
Recherché depuis la violente manifestation devant l’ambassade américaine, vendredi 14 septembre à Tunis, le leader salafiste radical Abou Iyadh nargue les autorités. Avec un certain sens de l’esquive…
Les djihadistes du Nord-Mali ont encore frappé. Après les mausolées de Tombouctou, c’est le tombeau d’un saint de la communauté kounta qui a été la cible de leur fureur destructrice, samedi 15 septembre au nord de Gao.
Un fonctionnaire américain a été tué, mardi 11 septembre au soir, dans l’attaque par des salafistes du consulat américain de Benghazi, en Libye. Parallèlement, au Caire, des manifestations devant l’ambassade des États-Unis en Égypte ont dégénéré, mais sans faire de victimes. À l’origine des violences : un film hostile à l’islam, réalisé par un Israélo-Américain et diffusé sur Internet.
Ils ont le vent en poupe et ils en profitent. Devant la passivité des autorités gouvernementales, les salafistes tunisiens multiplient les provocations. Dernier incident en date : l’attaque d’un festival à Bizerte, dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août.